Je ne sais comment te remercier! (PV: Hope)

Mon coeur battit la chamade contre mon torse dû par ce baiser et cette douce main me caressant la nuque. Je ne quittai pas ses prunelles noisettes qui me toisaient avec désir en prononçant mes propres envies sous une forme d'invitation. Sa main se mouva vers ma joue et je n'eus pas le temps de remettre en question les ressentis de la femme, car elle m'assura en avoir autant envie que moi. Oh... elle était d'accord! À cette découverte, une vague de soulagement monta dans un petit soupir.

Puis, elle se décolla légèrement et ses doigts attrapèrent le noeud de l'attelle en le dénouant avec facilité. Lentement, ses mains glissèrent mon bras avec douceur hors du tissu supporteur pour finalement le retirer complètement. Je sentis mon bras plus lourd sans l'aide du pansement de soutien et un léger engourdissement se répandit jusqu'à mes doigts. Je serrai et desserrai les doigts pour perdre cette désagréable sensation. Puis, curieux, mon attention se posa sur mon bras blessé à son visage en lui laissant un air interrogatif en silence.

- Je crois que l'on peut se passer de ce test...

Le simple regard qu'elle posa sur moi coupa mon air d'aller en me faisant comprendre que c'était hors de question. Je fis un soupir en capitulant et m'exécutai devant son oeil critique sans un mot de plus. À ce stade, c'était inutile de protester! Avec une lenteur contrôlée, je commençai à tester la réticence de mes mouvements d'étirement sans outrepasser le niveau de "tolérance" qui me fut supportable. C'était indéniable, j'avais plus de malléabilité qu'au début de ma convalescence et mes plaies ne saignaient plus du tout malgré que je bougeais. Je fis quelques rotations de mes épaules... oh ça c'était encore un peu douloureux. Je fis un petit soupir en appuyant de ma main intacte par instinct.

- Hum... ce n’est pas complètement rétabli, mais je me sens mieux. Alors, verdict?

Ma force réside dans mes gènes.

J’avais envie de Marcus. Le voir tous les jours sans pouvoir aller plus loin avec lui, était une véritable torture. Mais je savais que c’était pour son bien et je voulais qu’il récupère le plus possible. Je ne le mettrai jamais en danger, je savais que je pouvais tenter de voir comment allait son épaule. Heureusement, je savais que Marcus effectuait ses exercices correctement et je lui en faisais faire aussi. Plus on en faisait et moins s’était douloureux. Il voulait que l’on se passe de ce test et je le regardais en haussant un sourcil. Je n’avais pas eu besoin de parler, il avait compris que ce n’était pas négociable.

Une fois l’attelle retirée, je regardais comment se comportait son épaule. Je ne manquais pas le moindre de ses mouvements. Sa voix me fit sortir de mon observation et je le regardais en souriant. « Eh bien, comme tu viens de le dire, ce n’est pas encore tout à fait rétabli, mais tu vas pouvoir retirer ton attelle. En revanche, pour ce qui va suivre, ce sera plus prudent si je viens sur toi. Je ne veux pas que tu fasses trop d’effort non plus. Il faut quand même faire attention. »

Ce serait quand même dommage de tout mettre par terre uniquement à cause de la tension sexuelle qui régnait dans la pièce. J’allais doucement tâter son épaule afin de voir si certains points étaient douloureux ou non. Je regardais ses yeux au fur et à mesure que j’appuyais à certains endroits. Il avait encore un peu mal, mais il y avait quand même une grande amélioration. J’étais contente de ce que je voyais pour le moment en tout cas et je savais que ça allait continuer en s’améliorant. « Mais je suis très satisfaite de ce que je vois en tout cas. Donc, tu vas pouvoir avoir droit à une récompense. »

Je me remettais à l’embrasser en me montrant un peu plus insistante que d’habitude. J’avais clairement envie de me lâcher, je me retenais depuis bien trop longtemps. On avait traversé beaucoup d’épreuves depuis que j’étais avec lui. J’avais failli me faire bouffer par un loup-garou et j’avais été obligée de demander de l’aide à une sorcière car mes blessures avaient été relativement grave. Je ne voulais pas que Marcus l’apprenne et j’espérais que ce dernier n’en saurait jamais rien. Il avait déjà bien assez de pression comme ça.

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Malgré mon désir de vivre simplement l'instant présent sans me soucier de mon état, je me retenais avec force mon envie de la prendre dans mes bras, je me fiai à son jugement en concédant à l'analyse. Bon, je me doutais que je n'avais pas le choix, et ça, bien avant ce mignon petit regard dissuasif qu'elle me lança. Je remarquai bien vite le sérieux avec lequel elle entreprit ses observations grâce à son regard critique posé sur moi. Les derniers mouvements assistés par ma camarade provoquèrent un inconfort douloureux que je ne pus cacher, même si je le voulais. Hope se perdit brièvement dans les résultats de ces tests. Curieux, je ne pus me retenir de la questionner sur ce qu'elle en pensait. Mon état était-il suffisamment amélioré pour profiter de ce moment d'agréable intimité avec elle? Ma charmante interlocutrice revint de cette "auscultation" et ses yeux quittèrent enfin mon épaule pour se concentrer sur mon visage. Ce que je vis par la suite me rassura un peu, car un joli sourire illumina son expression avant de prendre la parole.

Ainsi, mes blessures ne requièrent plus la présence de l'attelle.

- Ah quel soulagement... dis-je dans un souffle satisfait en regardant mon bras enfin libre.

La suite me fit revenir sur elle et je remarquai bien l'authenticité de ce pronostic, car une vague de pesanteur incommodante monta dans mon bras. Elle dut s'apercevoir de cet inconfort, car elle commença une observation plus détaillée en regardant les réactions des muscles de mon épaule et de mon avant-bras. Certains points lors de ses passages me firent tressauter légèrement par instinct bien que ce ne fut pas douloureux. " Oui, elle a raison. La guérison n'est pas optimale. Je vais devoir continuer les exercices et les étirements... " Pensai-je en l'observant en silence. Je lui laissai le choix de la suite des événements.

Ces faits et gestes me firent immédiatement revenir le désir au premier plan et mon corps se tendit sous l'envie. La passion et la profondeur des baisers de ma future partenaire me surprirent agréablement. Je pouvais ressentir tout son désir accumulé des derniers temps et son besoin de le satisfaire. C'était si bon! Pour être entièrement honnête avec moi-même, j'étais possédé par les mêmes désirs qu'elle et dans mon cas, c'était assez rare. J'étais même certain que je n'aurais plus l'occasion de vivre ce genre de passion dans ma vie.

- Hope... si tu continues comme ça... je ne suis pas certain de pouvoir attendre que l'on trouve un endroit plus intime. Allons au moins dans l'une des chambres dans les dortoirs avant de poursuivre?

Ma force réside dans mes gènes.

Je devais prendre sur moi pour ne pas lui sauter dessus. Le plus difficile, s’était de ne pas mentir sur son état. J’aurai très bien pu lui dire oh et puis merde on s’en fou et lui sauter dessus. Mais je ne voulais pas qu’il reste avec des séquelles à vie. Je regardais donc son bras bouger avec une attention particulière tout en y allant doucement. Il était prêt, on pouvait lui retirer son attelle et je me doutais que cette annonce allait-être un soulagement pour lui. Je là le lui annonçait en souriant et je pu lire immédiatement du soulagement dans son regard.

« Je veux bien te croire. Tu vas pouvoir recommencer à vivre normalement, mais en étant quand même encore prudent dans tes gestes. Car dans le cas contraire, ce sera retour à la case départ… » Car je voyais bien qu’à certains endroits, c’était encore douloureux et j’insistais donc sur le fait qu’il allait devoir encore jouer la prudence durant quelques temps. Puis, je l’embrassais et je finissais par craquer… J’avais envie de lui et je ne pouvais vraiment plus me retenir. Cette retenue en devenait même douloureuse. Une fois le baiser terminer, je secouais positivement la tête à son discours.

« Oui, je suis entièrement d’accord avec toi, je ne pourrai pas non plus attendre d’avantage. » Je le prenais par la main. Je savais que Marcus avait les clefs de toutes les pièces. On serait donc tranquille. Je sortais dans le couloir et je le guidais dans une chambre inoccupée pour le moment. Il ‘y avait juste un lit et ce serait largement suffisant. Je mettais ma main dans sa poche pour en sortir sa clef et je verrouillais la porte. Je me tournais ensuite vers lui avec un petit sourire sur les lèvres.

« Alors, où en étions nous déjà? » Lentement, et sans le quitter du regard, je déboutonnais mon chemisier et je le laissais tomber au sol. Je retirais ensuite mes chaussures et mon pantalon. Je me trouvais en sous-vêtements devant lui et une lueur de désir passa furtivement dans mon regard. On a tous des complexes et des choses que l’on aime bien en ce qui concerne notre physique et en ce qui me concernait, j’adorais mon corps. Je n’avais donc pas la moindre gêne à me retrouver vêtue de cette manière devant lui. Je le fixais tout en me mordant la lèvre. Je le trouvais tellement sexy.

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Même si tout mon corps entier me suppliait de me foutre de mes blessures pour simplement profiter de la chaleureuse présence d'Hope à cet instant, je ne devais pas y succomber. La sensation désagréable de lourdeur à mon bras fraîchement libre me fit comprendre que c'était une très mauvaise idée. Puis, les dires de ma magnifique congénère me le confirmèrent. Je détestai tant me sentir aussi impuissant donc, ô non je ne ferais rien qui puisse prolonger cet état lamentable. Je n'avais pas envie de reprendre à zéro mon rétablissement.

Ô mon dieu... ce baiser, c'était si bon que le désir me revint au galop. Je fus vite pris sous l'émotion du moment. Le désir prit complètement la place sur l'inconfort douloureux. Mon être n'avait pas ressenti ce genre de besoin depuis si longtemps, c'était simplement enivrant. Je ne pus que me délecter des moindres caresses et baisers en le prolongeant. Je n'avais pas envie de m'arrêter afin d'en profiter... comme si cela était le dernier. C'était plus fort que je ne l'aurais l'imaginer et j'en informai ma possible partenaire d'approche du point de non-retour. Je n'étais pas le seul à être au-delà de mes limites, car elle me l'assura aussi! Ah... elle était d'accord pour que nous ayons plus loin. Un vent de soulagement me prit, car jamais je n'aurais pas retrouver le calme sans... me soulager mon corps de se désir profond.

Je la laissai prendre le contrôle de la suite des choses en la suivant au travers des couloirs main dans la main. Elle m'amena devant l'une des chambres libres, elle lâcha sa main pour la plonger dans la poche de mon jeans afin de sortir le trousseau de clefs. Ce simple geste me fit presque soupirer... ce fut si exaltant. Puis, elle s'occupa du loquet verrouillé. La belle brune ouvrit la porte en refermant derrière nous avant de revenir vers moi souriante.

Ses mains s'activèrent pour retirer ses vêtements du jeu en soufflant une question qui fit grimper mon désir. Mon regard la détailla avec désir et douceur pendant qu'elle se dévêtait. Elle était si belle! Je mourrai d'envie de la prendre dans mes bras pour sentir sa peau contre la mienne. Je m'approchai d'elle en l'attirant avec tendresse vers moi.

- Tu es magnifique Hope! dis-je avant de l'embrasser avec plus de passion et plus de vigueur.

Lentement, mes pas nous firent rejoindre le confort du lit et je la fis s'asseoir. Pour le moment, je ne pensais plus et je laissai mes désirs guider mes gestes. Je caressai son dos en descendant tranquillement mes baisers sur sa mâchoire, son cou, puis le creux de son épaule. Mes mains remontèrent le long de sa colonne vertébrale dans une pâle caresse et vinrent avec facilité dégrafer son soutien-gorge.

- Hum... pas mal! Je n’ai pas vécu trop de difficulté avec lui. dis-je en souriant en relevant la tête vers elle pour échanger un regard brillant d'envie.

Puis, je vins découvrir son corps avec mes lèvres exploratrices. Pendant un petit moment, elles se concentrèrent avec joie sur sa généreuse poitrine en prolongeant un peu le plaisir avant de descendre. Je me relevai pour venir l'embrasser avec passion et mes doigts prirent la relève sur la barrière de tissu de la culotte avant de se rendre dessous. Je sentais mon corps réagir en choeur aux moindres soubresauts de désirs et petits souffles d'aisance de ma partenaire. Ceci rendit le moment encore plus excitant et satisfaisant pour moi. Bien sûr, j'attendais de voir ce qu'elle aimait et ce qui la faisait frissonner de plaisir... j'avais tant envie que cela soit réciproque!

- Je ne pourrais pas être longtemps sur le dessus, mais... pour le moment, profite! dis-je contre ses lèvres avant de continuer de l'embrasser.

Ma force réside dans mes gènes.

Marcus m’attirait à lui en me faisant un compliment suivit d’un délicieux baiser que j’approfondis avec envie. « Merci beaucoup. » Je le suivais et il me fit assoir sur le lit. Je m’asseyais sans le quitter des yeux. Il commença à me couvrir de baisers et je fermais les yeux. Mon corps était en train de réagir. Rien de surprenant ceci-dit. Avec agilité, ce dernier vint dégrafer mon soutient-gorges et je le laissais faire avec un plaisir non dissimulé. Il était vraiment agile dans ses gestes. Il n’avait pas perdu la main en tout cas. Cela dit, il avait peut-être eu des aventures par ci par là après le décès de son épouse. Ce qui était tout à fait légitime.

« Non en effet, je dois même reconnaître que je te trouve agile et délicat. Les femmes apprécient ce genre de traitement." Ce dernier continua ensuite son exploration et il vint s’attaquer à ma culotte. Je le laissais faire avec un immense plaisir. Une vague de chaleur et de désir vint tout de suite m’envelopper. Il vint ensuite me communiquer une information que je savais déjà, il ne pourrait pas tenir au-dessus indéfiniment. Je le regardais avec un petit sourire.

« J’espère bien, je ne veux pas que tu te fasses mal. Mais avant, je trouve que tu es un peu trop habillée comparé à moi… Je pense qu’il faudrait y remédier tu ne penses pas? Je peux t’aider à retirer ta chemise, sauf si tu te sens capable de le faire sans forcer ton bras. » Je ne voulais vraiment pas que ce dernier se blesse et que sa convalescence reparte à zéro. Je savais aussi que l’on ne pourrait pas baiser comme j’aimais. Oui, j’avais toujours eu un petit côté sauvage et je ne le cachais pas.

J’attendais donc patiemment la suite des opérations. Si Marcus ne voulait pas d’aide pour se mettre à nu, il était clair que j’allais bien profiter du spectacle. Je détestais le destin de ne pas m’avoir fait rencontrer Marcus plus tôt, mais je le remerciais quand même de l’avoir mis sur mon chemin. Même si c’était un peu trop tardivement à mon goût. Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais. Il avait eu la chance d’avoir une merveilleuse épouse et un enfant. Moi, j’étais mariée avec la solitude mais depuis ma rencontre avec Marcus, je comptais bien divorcer de cette dernière.

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Son commentaire sur mon agilité me fit légèrement sourire. Dans un sens, j'étais soulagé... malgré les années à me donner corps et âme à mon travail sans me permettre une seule once de relâchement, je n'avais pas trop perdu la main! J'ignorai depuis combien de temps je ne m'étais pas octroyé le droit d'un tel rapprochement avec une autre femme.

Alors, mes espoirs se révélèrent être atteints, car je vis le plaisir que prenait la femme entre mes bras sous mes multiples attentions. Son corps réagit au moindre contact et je prenais un plaisir énorme à voir le désir gagner en force chez elle. J'avais tant envie de voir ses actions lorsque son plaisir l'emportait sur tout le reste. Si ma satanée blessure n'avait pas été présente, je ne l'aurais pas laissée prendre les devants rapidement... mais malheureusement, ce n'était pas le cas et je dus m'arrêter avant que mon bras en pâtisse. La suite de ses dires me fit sourire faiblement, il était vrai que j'avais encore tous mes vêtements sur le dos et que je commençai à être à l'étroit.

- Non, je peux m'en occuper seul, je suis habillé avec des vêtements faciles à retirer! dis-je en me relevant pour commencer à me dévêtir.

Je déboutonnai avec facilité ma chemise en me servant d'une seule main et la laissai glisser au sol. Heureusement que j'avais enfilé une chemise à bouton à pression, car je ne vis aucun désagrément dans mon bras. J'enlevai avec autant de simplicité mon pantalon de lin qui termina sa course avec le reste de mes vêtements. Je remarquai bien sûr la lueur de désir dans le regard d'Hope lorsque ses yeux se posèrent sur le moindre morceau de peau apparaissant en me dévêtant devant elle sans gêne. Une fois entièrement nu, je revins vers la jolie femme qui me toisait avec envie et je lui donnai un baiser avec passion et douceur. Je la laissai un peu à contrecœur prendre le dessus et elle fit vite basculer nos positions pour se retrouver au-dessus de moi. Je posai ma main intacte sur l'une de ses hanches.

- Je vais tenter de suivre le mouvement que tu apporteras... fais-toi plaisir maintenant!

Ma force réside dans mes gènes.

Marcus avait tout prévu, il avait mis des vêtements faciles à retirer et il avait bien fait. Ce n’est vraiment pas facile de s’habiller avec une seule main. Je savais que ce dernier avait envie de s’occuper de moi et je n’étais pas contre cette idée non plus. Mais il n’était pas en état pour le moment et je voulais le préserver au maximum. Mais je savais que quand il serait entièrement remis, il allait rattraper le temps perdu. Je me sentais un peu idiote sur le coup, car ça faisait vraiment longtemps que je n’avais pas couché avec un homme.

« Je ne vais pas y aller trop fort non plus. Je ne veux pas te faire mal. » Je l’embrassais pour commencer et j’allais lui caresser le torse. Il fallait que je cherche ce qu’il aimait car tous les hommes sont différents. J’allais lui embrasser le cou et je descendais ma main pour aller le caresser. Je restais aux aguets pour savoir sur quelles zones me concentrer davantage. Il fallait aussi que j’essaie de lâcher prise car j’entendais les bruits de couloirs et je craignais que nous soyons encore interrompus par des élèves qui allaient encore se taper dessus.

Mais je remettais ma concentration sur Marcus et je restais attentive aux bruits de sa respiration. Je me mettais dans ma bulle et je faisais en sorte de ne plus entendre les bruits qui provenaient de l’extérieur. J’attendais ce moment depuis tellement longtemps que je ne voulais pas que ce moment s’arrête. Je continuais de le caresser jusqu’à ce que son désir soit suffisamment haut pour que je puisse passer à la vitesse supérieure. J’allais quand même lui chuchoter une phrase à l’oreille. « Tu as aussi le droit de me guider Marcus. Je veux savoir ce que tu aimes. »

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Je fis un petit sourire en coin à ses dires sans un mot, mais ce fut un sourire de gratitude. Puis, je lui laissai le champ libre. Elle me donna un baiser avant de commencer à découvrir mon corps à son entière disposition. Une nouvelle sensation vint s'ajouter, c'était une douce caresse de ses mains parcourant le long de mon torse qui répondit par un léger frisson à chaque passage de ses doigts. Ce fut si agréable que nos embrassades furent plus prononcées. Plus leurs trajets descendirent à la rencontre de mon ventre et plus les frissons s'approfondirent. Ses lèvres virent ensuite taquiner délicieusement mon coup et ceci fit naître en moi une douce sensation de chaleur qui se répandit dans mes membres. Je tournai ma tête sur le côté pour lui laisser tout l'espace dont elle avait besoin. Je caressai son dos de ma main intacte.

Je lâchai un petit soupir plus fort lorsque ses doigts se refermèrent sur ma virilité tendue qui m'était devenue presque douloureuse. L'agréable chaleur monta tout doucement avec l'intensité de ses va et vient sur ma verge. J'appréciai chacune de ses attentions et mon corps qui fut si longtemps privé de ce genre de plaisir fut beaucoup plus sensible qu'à mon accoutumé. C'était presque trop bon... putain d'abstinence!

Sa voix me fit réaliser l'état dans lequel j'étais à cet instant.

- Tu es... très bien partie Hope! Je ne sais pas non plus le genre de relation que tu aimes... pour moi... j'aime faire monter le plaisir et se lâcher entièrement après. La sensation est toujours plus forte. Donc, si tu ne veux pas que ce soit trop rapide, joues avec la lenteur des caresses et la force donnée... ne soit pas constante. J'admets que j'adore tes baisers! dis-je avec un sourire et ma voix fut plus suave et empreint de désir.

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Je ne savais pas du tout à quand remontait mon dernier rapport sexuel. Pour tout dire, je m’en fichais pas mal. Je n’en avais pas besoin pour être épanouie. Mais avec Marcus, les choses étaient complètement différentes. Ce n’était pas un besoin, c’était de l’amour et surtout, j’en avais envie. Je ne savais pas encore ce qu’il aimait à ce niveau car tous les hommes étaient différents. Les femmes aussi d’ailleurs. Donc pour le moment, j’y allais à l’instinct en me fiant un peu à ce que la plupart des hommes aimaient. Marcus n’était pas indifférent d’ailleurs. Je continuais tout en l’écoutant.

« J’aime beaucoup ta façon de voir les choses. J’aime la même chose que toi. J’aime aussi l’amour un peu plus bestial parfois. » Je continuais mes caresses et je me penchais sur lui pour lui mordiller un peu le cou. J’accélérais un peu ma vitesse et j’allais ensuite capturer ses lèvres sans arrêter ce que j’étais en train de faire. Je me doutais que le plaisir allait monter beaucoup plus vite que la normal. Le pauvre Marcus était seul depuis longtemps et avec un bras, il ne pouvait pas faire grand-chose. Ceci dit, il avait toujours sa main.

Mais en ce qui me concernait, je préférais m’occuper de lui. Il adorait mes baisers, je n’allais donc pas me priver de lui en donner. D’habitude, je n’étais pas vraiment le genre de filles qui prenaient des initiatives. Je me couchais et je laisser on partenaire faire tout ce dont il avait envie. Enfin, en ayant posé mes limites bien évidemment. J’espérais très sincèrement que personne ne viendrait nous interrompre. Car j’ai remarqué que c’est très souvent dans ce genre de situation que Marcus se fait interrompre. C’est un peu comme s’il n’avait pas droit au bonheur et je voulais que ça change. La maison pouvait s’écrouler, il était absolument hors de question que l’on s’interrompe.

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Tout mon corps s'embrassa délicieusement sous ces mains exploratrices et je m'octroyai le droit de me laisser aller sans retenue. Il avait longtemps, très longtemps que je ne m'étais pas donné ce privilège. Ainsi, chaque nouvelle caresse créa une vague de frissons qui venaient durement s'échouer dans mon bas ventre. Mes hanches, indépendamment de ma volonté, bougèrent au rythme un peu plus soutenu de ses va et viens. Mes mains vinrent agripper Hope avec un peu plus de force et ma gorge produisit un soupir profond. Sa voix embrumée de désir autant que la mienne en fit preuve il y a peu, répondit à mes préférences en partageant les siennes au passage. Je relevai légèrement la tête pour la toiser dans les yeux un peu curieux à cette information insoupçonnée; elle aimait l'amour un peu plus bestial parfois. Sous une pensée, je réalisai un fait, je n'avais jamais tenté ce genre de relation. Ma défunte épouse préférait un rapprochement doux et taquin. Je revins à la charmante chasseuse face à moi et lui souris faiblement en coin avant d'ajouter.

- Je vois... je n'ai jamais vraiment été jusque là, mais je ne suis pas contre l'idée d'essayer. Je pensai à mon bras en réalisant l'entrave qu'il représentait dans son état. Ah... fait chier... je ne pourrais pas l'expérimenter trop aujourd'hui. Ce n'est que partie remise, je te le dis!

Hope reprit les rênes de notre ébat en explorant cette fois d'une toute nouvelle manière de ses lèvres puis de ses dents, je n'avais jamais expérimenté ce genre de caresse, mais ce n'était pas déplaisant. L'accélération sur ma verge dressée me surprit et une puissante déferlante de plaisir me fit soupirer bruyamment.

- Hope... c'est... Je ne pus continuer ma lancée, car les baisers reprirent de plus belle et là, mon corps réagit au quart de tour. Je m'arquai légèrement sous le plaisir en soupirant contre ses lèvres. Je me retins autant que cela me fut possible. Je vins même à grommeler légèrement sous ses baisers... c'était trop fort... je n'avais pas envie de venir là! Je la repoussai suffisamment pour que je puisse souffler la suite sur ses lèvres que je voulais savourer encore un peu.Hope... ne me laisse pas l'avoir... ralenti s'il te plait... c'est trop rapide.

J'adorais faire perdurer le plaisir, comme maintenant, être aux portes de l'extase, mais m'arrêter au dernier moment jusqu'à ce que je ne tiens plus.

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Je souriais tout en continuant mes caresses. « Je n’ai jamais dit que je te ferai expérimenter ça aujourd’hui. Ton bras n’est clairement pas en état et nous devons encore y faire un peu attention. Mais comme tu dis, ce n’est que partie remise. » Je lui avais chuchoté ça à l’oreille car je savais que ça lui déclencherait des frissons et c’était un peu le but recherché. J’adorais prendre les rennes mais je le laisserai aussi ce privilège quand son bras sera redevenu fonctionnel. Mais pour l’heure, c’était moi le chef d’orchestre et je comptais bien en profiter encore.

Marcus me demandait de ralentir est très franchement, je dû le prendre sur moi car j’avais vraiment envie d’aller plus vite. Mais je comprenais rapidement que comme il n’avait pas eu de relations sexuelles depuis longtemps, ce n’était pas facile pour lui. Je pris donc la peine de ralentir comme il me le demandait. « Est-ce que comme ça c’est mieux? » Demandais-je contre ses lèvres. C’était la première fois que nous allions coucher ensemble et je ne voulais pas que ce dernier en garde un mauvais souvenir, bien au contraire. Je continuais mes caresses en me disant que je le découvrirai avec ma bouche une prochaine fois.

Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. « Tu sais que je trouve quand même intéressant d’avoir le dessus sur toi de cette manière. » Je lui fis un petit sourire. Voir un homme aussi fort que Marcus me demander de ralentir c’était, flatteur. Je pouvais même le faire me supplier si je voulais mais je ne désirais pas le torturer non plus. Quoi que… Nous verrons ça lorsque nous nous connaîtrons mieux. Pour l’heure, je préférais m’adapter à sa demande et à ralentir le rythme pour qu’il ne soit pas frustré.

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Son sourire accentué par le rythme toujours présent de ses caresses me donna du fil à retorde pour me concentrer sur la conversation. Avait-elle dit qu'elle ne souhaitait pas tenter l'échange des positions aujourd'hui? Je n'arrivai plus à mettre mes idées claires sous le désir grandissant dans mon être. La douce cascade de ses cheveux et son tendre murmure à mon oreille me firent soupirer sous une nouvelle vague de divins frissons. Mes yeux se fermèrent brièvement sous l'agréable sensation qui m'envahit sans que je ne puisse l'entraver... ça devenait dangereux.

Le moindre frôlement de sa peau nue contre la mienne, ses lèvres me taquinant d'un sourire charmant, son touché se concentrant sur mon sexe brûlant d'envie et jusqu'au son de sa voix sensuelle qui résonna en moi... tout ceci éveilla un désir incontrôlable. Mon corps avait rarement fait autant preuve de sensibilité que présentement et je peinai à garder le contrôle de ma respiration. Je soupçonnais mon abstinence d'en être la cause. Je perdis progressivement pied et ma retenue devint de plus en plus difficile. Mes mains vinrent s'agripper à ses hanches en me collant un peu plus contre cette délicieuse main qui ne cessait son oeuvre sur ma verge douloureusement dressée. J'avais tant besoin de me libérer de cet oppressant désir... mais c'était trop tôt, Hope ne pourra pas en profiter aussi.

À ma demande, elle diminua la vitesse et je pus m'habituer à ces nouvelles caresses avec plus de facilité en évitant ma libération. Je lâchai un soupir plus profond presque de soulagement. Ses mots soufflés contre mes lèvres me firent sourire légèrement en passant mon bras intact dans son dos pour atteindre ses fesses que je caressai.

- Oui... je ne voulais pas... Je veux que tu en profites aussi. Dis-je avant de l'embrasser avec passion et désir.

L'expression plaisante apparaissant sur le visage d'Hope me fit soutenir ce regard avec la même lueur d'envie et ce qu'elle avança me fit sourire en coin. Il était si rare que je laisse les rennes à quelqu'un d'autre dans mes ébats, les seules femmes ayant partagé mon lit aimaient plutôt la soumission que le contraire. Ma conscience était un peu revenue de ce déferlement de plaisir et elle me permit de formuler le fond de ma pensée.

- Content que ça te plaise et je t'avoue que c'est assez rare pour moi aussi. En plus, il y a longtemps que je n'ai pas eu de relation. Je peux tester un petit truc par contre pour me donner un petit temps mort afin d'éviter d'écourter les choses.

Je l'embrassai en mettant toute la fougue qu'il me fut possible et je l'invitai à s'étendre à mes côtés pour me coller contre elle. Mes doigts découvrirent son corps et je la fis relevé une jambe contre mes hanches. Tout doucement, ma main découvrit son antre pour lui éveiller le désir avant d'accélérer le mouvement en voyant son plaisir s'agrandir. De mes lèvres, je parsemais son cou de baisers et de petites morsures. Mon bras blessé resta allongé sous sa tête et ne bougea pas. Je ne voulais pas qu'il m'incommode dans la suite des événements. Je soufflai contre son oreille à mon tour sur un ton suave pour lui faire vivre les mêmes délices.

- Si tu tiens plus... arrête-moi et renverse les rôles.

Je pouvais ainsi durer encore un moment, car la voir avoir du plaisir me suffisait pour m'allumer tout entier et je m'amusai à varier les plaisirs. Mon rythme ne fut pas constant, mais presque aléatoire, car je savais l'effet de plaisir que cela apportait. Je jouai avec l'emplacement de mes phalanges et les mouvements pour trouver l'endroit qui la faisait fondre de désir.

Ma force réside dans mes gènes.

Dans les bras de Marcus, j’oubliais tout. Je me sentais tellement bien. Je ne voulais pas que ce moment s’arrête. Je voulais passer le reste de la semaine comme ça. Mais malheureusement, on avait des obligations et je savais qu’on ne pouvait pas passer à travers. Je ralenti mes caresses à sa demande. Il ne voulait pas venir trop vite. Je prolongeais son baiser à la suite de son explication. Je plongeais mon regard dans le sien. Il me proposait de tester quelques choses et je n’étais pas du tout contre, bien au contraire. J’aimais bien apprendre et je voulais aussi connaître ses goûts niveau sexe.

« D’accord, je te laisse faire. » Je prolongeais le baiser qu’il me donnait en souriant. Ce dernier y avait mis toute la fougue et la passion qu’il avait pu. Il me fit relever une de mes jambes et je le laissais faire. Je fermais les yeux sous ses baisers. Bon sang, pour dire qu’il n’avait pas couché avec une femme depuis longtemps, il savait vraiment y faire. Un gémissement sortit de mes lèvres et je me la mordais pour ne pas gémir trop fort non plus. « Oh bon sang… » J’adorai cette sensation et j’espérais tenir encore un peu.

«Oui, promis. »

Je m’abandonnais complètement à ce qu’il me faisait. Je gémissais fort ou non suivant ce qu’il faisait et je compris bien vite qu’il faisait exprès de ne pas garder un rythme précis. « Attends… Marcus… » J’étais trempée et je ne voulais pas non plus arriver trop vite. Ce serait plus sympa que nous le fassions en même temps. « Tu sais que tu es vraiment doué en plus d’être sexy? » En plus, cette technique faisait en sorte que son bras ne lui faisait pas mal et ça, c’était vraiment une excellente chose.

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It's time for the hunt.

In the heart of Los Angeles, where myths walk hidden, I hunt. My aim, true; my resolve, unbreakable. In the city's glow, I'm the shadow that protects