Bon... jetons-nous à l'eau ( PV: Leti)

Je l'observai avec amour en silence en assistant à un doux tableau se dessiner devant mes yeux. Ce sourire pouvait sans l'ombre d'un doute concurrencer avec la douce chaleur du soleil d'été... oui il e faisait le même effet que leurs rayons lors de mes balades à dos de cheval pendant que mon coeur battait encore. Oh... le baiser qui suivit raviva un tantinet la flamme en lui répondant avec plaisir, mais je tentai de la tenir fermement en laisse. Cependant, je ne pus contenir cet amusement faire son chemin dans mon esprit en voyant la surprise face à mes réactions sur l'idée. Rêvais-je ou la magnifique femme tentait de décortiquer ma lancée en tentant d'en trouver le sens? Je relevai la tête légèrement toujours contre mon bras afin de soutenir son regard sans changer ma propre position.

- Oui... enfin, il est possible qu'à l'occasion je m'absente, car, j'ai certain devoir qui m'y oblige. Mais certes, c'était ce que je te demandai.

Je n'entrai pas dans les détails sur ces obligations, car je n'avais guère envie d'amener le sujet délicat de mon "maître". Pour lors, je tus toujours cette information. Ensuite, elle ne se fit pas prier et elle accepta rapidement et je reçus un nouveau baiser délectable. La jolie jeune vampire se plaça au-dessus de moi et mes mains vinrent instinctivement se placer sur ses hanches. Elle mit fin au baiser et un peu déçut en la regardant. Elle lâcha des infos sur ses espérances concernant son futur chez... nous! " Ah... que c'est étrange à formuler, et ce, même mentalement... cependant, cela n'était pas désagréable à penser. "

- Oui, je comprends ne t'en fais guère... mais, tu as raison sur ce point et je conserverai mon antre. Je me doute que tu n'as aucune envie que je tienne mon arsenal dans cette maison. Je fis un petit sourire à cette idée des vitres filtrant les rayons UV. C'est une bonne idée! Une idée de son emplacement désiré et de ce que tu souhaites à ses alentours? dis-je en passant ma main inconsciemment sur ses cuisses et son bas de dos.

Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!

Oui, j’avais parfaitement compris que Clayton ne pourrait pas être tout le temps avec moi. Je ne lui avais jamais demandé ce qu’il faisait quand il partait durant des semaines. Mais j’avais toujours des nouvelles de lui et pour moi, c’était le plus important. Mais je devais bien avouer que la question me brûlait les lèvres. Afin de ne pas aborder un sujet qui fâche, je décidais de changer de sujet et de penser à autre chose, comme à ma future maison par exemple. Je ne voulais pas la faire construire car ce serait bien trop long, alors, je cherchais un coup de coeur ou une maison à retaper.

Clayton posa ses mains sur ses hanches et je frissonnais. J’adorais sentir ses mains sur mon corps. Je lui caressais la joue sans retirer mon sourire de mon visage. « Oui, je le sais… Mais le plus important, c’est que tu me reviennes en un seul morceau et que l’on passe le plus de temps possible quand je suis là et que tu es là. » Je l’embrassais et je me redressais ensuite. « Non, je n’ai aucun problème avec ton arsenal, mais je pense que ce sera plus discret surtout. »

« Eh bien, j’aimerai bien quelque chose qui se trouve en dehors de la ville mais pas trop loin non plus. Je ne veux pas avoir à faire deux heures de voiture à faire pour rentrer après le travail ou pour m’y rendre. J’aimerai bien avoir un peu de forêt, car ce serait pratique pour la chasse et nous nourrir sans risquer un accident. Bon, il va quand même falloir faire attention de ne pas décimer toute la forêt car ça, ça pourrait rapidement attirer l’attention sur nous. J’ai quelque maison à visiter, je pourrais te montrer des photo ou tu pourrais venir avec moi. »

Ce serait plus sympa si Clayton avait cette possibilité. Mais je ne connaissais pas son emploi du temps, je ne savais donc pas si ce serait possible. « Hummm tu sais que j’adore quand tu caresses mon corps de cette manière ? » J’allais lui mordre doucement le cou et je buvais une petite gorgée. J’adorais le goût de son sang. Même si j’avais toujours eu un faible pour le sang humain au goût sucré. Mais j’en prenais rarement car je ne voulais vraiment pas faire du mal à qui que ce soit.

La vie est courte.

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Avec douceur et légèreté, mes doigts continuèrent leur balade sur sa peau frissonnante à chacun de leurs passages. Je ne savais pour quelle raison, mais je pris plaisir à la détailler sous tous ses angles. Je pus admirer avec amour ce visage illuminer par ce charmant sourire accompagner de cette fine caresse sur ma joue. Mon esprit s'amusa à immortaliser ce joli tableau dans ma mémoire à tout jamais. Dieu que j'aimais cette femme! Son commentaire me fit à mon tour étirer mes lèvres dans un petit sourire.

- Oui... tu as raison!

Avant que mon esprit ne pût formuler une quelconque idée plus détaillée, de délicieuses lèvres vinrent solliciter mon attention. Instinctivement, mon corps répondit présent et je fus agréablement visité par une toute nouvelle flamme du désir pour Leticia. " Ah... je suis incorrigible! " Avec ce désir non dissimulé, je lui répondis à son baiser en l'approfondissant par une infime morsure. Subitement, une légère vague de déception me parcourût. Elle venait de mettre fin au baiser en se redressant. Les mots suivants mirent à mal ma conscience du moment présent. " Euh... de quoi discutons-nous déjà? " pensai-je en tentant de m'éclaircir l'esprit embrumé par le désir.

- ... Mon arsenal? Mon cerveau arriva enfin à retrouver le sens de la conversation. Ah oui! Euh.. Je me raclai la gorge pour reprendre. Bien dans ce cas, je ne risquerai pas ton anonymat et le conserverai dans mon antre.

Je tentai tant bien que mal de retenir la soudaine pulsion qui m'envahissait de plus en plus chaque minute. Je peinai même à soutenir son regard tant son corps m'était désirable... en plus, il m'était cruellement exposé ainsi! Alors, en me forçant à me concentrer sur son visage, je me fis violence pour me concentrer sur notre conversation... la maison! " Clay... soit fort... par pitié! "

- Hum... oui, l'idée de la forêt adjacente est très bonne. Des proies animales à disposition ainsi, te faciliteront la vie sans aucun doute. La suite de ses pensées me permit de me concentrer sur le sujet. J'ajoutai sous la touche de l'humour. Mouais et... si l'on finit par dilapider tous les gros gibiers, la chasse aux écureuils n’est point ma tasse de thé! L'information suivante me surprit. " Elle a déjà déniché quelques maisons ayant du potentiel. Intéressant! " Bah... tu sais, je ne serai pas d'une grande aide pour détecter la perle rare Amour, je n'y connais guère quelque chose à ce sujet. Par le passé, je me satisfaisais sans mal de taudis si l'on se fit aux exigences de ce siècle! Mais tu pourras toujours me présenter les photos si le coeur t'en dit! Je risque d'être un peu... débordé par ce temps court.

Je n'avais guère envie de penser aux possibles dangers qui erraient dans les rues la nuit avec ces mages noirs en quête d'un quelconque pouvoir. Juste penser qu'elle pouvait y être exposée me rendait inquiet et une rage meurtrière à leur encontre m'apparaissait. La voix légèrement fébrile de ma tendre aimée me fit revenir à l'instant présent.

- Oh vraiment? Dis-je avec un sourire taquin en continuant inlassablement les fines caresses.

Je vis ses traits mutés pour laisser son instinct de prédateurs prendre le dessus. Elle était si belle et c'était presque un crime à ce stade! La petite morsure qui suivit me fit soupirer d'une petite douleur délectable et je lui laissai avec plaisir l'espace dont elle avait besoin en tournant ma tête sur le côté opposé. Mon corps fut à nouveau parcouru de plaisants frissons de délice et mes mains agrippèrent ses hanches en la paquant contre moi.

- Leti... si tu ne veux pas une deuxième tour... je te conseille de t'éloigner et te couvrir. Je n'ai pas envie de t'y forcer. dis-je en posant mes yeux rubis brillant de luxure sur elle.

Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!

Tout en me parlant, Clayton continuait ses petites caresses sur mon corps, déclenchant d’agréables frissons que je ne pouvais pas contrôler. J’avais posé ma main sur sa joue et je l’avais regardé avec tout l’amour que je lui portais. Je ne savais pas vraiment ce qu’il faisait comme activité, mais je me doutais qu’il ne tricotait pas des pulls. Il prenait des risques et à chaque fois qu’il partait loin de moi, j’avais peur qu’il ne revienne jamais. Je savais que je ne devais pas penser à ça, mais c’était plus fort que moi. Sans lui, je me sentais vide.

« Je sais, nous les femmes, nous avons la capacité d’avoir très très souvent raison. » Dis-je en éclatant de rire.

Clayton vint ensuite approfondir le baiser que je venais de lui donner. Il me donna une légère morsure ce qui n’aida pas à calmer mon excitation naissante. Je ne savais pas ce qu’il m’avait fait, mais j’avais toujours envie de lui. Mais je l’interrompais volontairement car je ne voulais pas perdre le fil de notre conversation. Nous aurions tout le temps pour continuer cette activité plus tard. Je devais vraiment prendre sur moi par contre, et me retenir de ne pas lui sauter dessus.

« Oui, si ça ne te dérange pas, je pense que c’est important que l’on ne mélange pas ta vie privée et ta vie professionnelle. Je ne veux pas que l’on te suive et que l’on sache où j’habite. Encore moins ces pourritures de chasseurs » Mes yeux changèrent de couleurs à la prononciation de cette espèce. Je ne pouvais vraiment pas les voir en peinture. Ils étaient très dangereux pour nous. Mais si on se tenait bien, on ne risquait pas grand chose. Je trouvais vraiment dégueulasse leur envie de vouloir nous exterminer sous prétexte que l'on est différent.

« La chasse aux écureuils ? Oh non berk… Oui, il va falloir que l’on s’organise pour ne pas tuer tous les animaux de cette forêt. Il va falloir laisser les femelles en vie et tuer juste quelques mâles afin qu’ils puissent continuer de se reproduire. « Oui d’accord, je vais m’en occuper toute seule alors, je comprends tout à fait que ce ne soit pas quelque chose d’habituel pour toi. » Je ne le prenais pas mal bien au contraire, il était resté un peu voir même beaucoup coincé dans son époque Western et je n’avais aucun problème avec ça.

J’avais ensuite mordu un peu Clayton et se dernier avait mit sa tête sur le côté pour que je puisse m’y abreuver d’avantage. Il posa ses mains sur mes hanches. Je posais mon regard sur lui. « J’ai envie d’un deuxième tours… Là, maintenant... »

La vie est courte.

Ces si agréables frissons que je pus ressentir sous mes doigts aventureux ne calmèrent pas l'envie d'embrasser vigoureusement cette peau douce et délicieuse dans son entièreté. Je m'imprégnai de ce regard gorgé d'amour et de cette tendresse à mon égard, que j'en perdis le nord. Je pouvais sentir mon propre corps s'éveiller en désirant revivre ce moment d'union en savourant sans retenue la présence de l'autre.

La voix légèrement vibrante de désir de la jolie Leticia me porta à reprendre contact avec l'instant présent. De quoi parlait-on déjà... à oui une nouvelle propriété où nous serions chez nous! Cette pensée me fit étrange, comme je n'e possédait rien de tel par le passé. Même pour ma crypte, où je m'étais pourtant bel et bien établi depuis un moment déjà, c'était plus fort que moi, elle me semblait que temporaire. Cette vie de fugitif était devenue quotidienne et j'avais fini par me plaire à cette existence sans attachement, mais à présent... oui, j'arrivais à me projeter dans une vie "ranger" à ces côtés.

Le commentaire sorti sous le trait de l'humour me fit rire en réponse à ce si délicieux éclat de rire.

- Ah... je vois mieux maintenant la raison de l'aura de mystère entourant la gent féminine! dis-je en conservant mon petit sourire dévoilant mes crocs.

Visité toujours et inlassablement par le désir, je succombai et lui donnai un baiser. Oh diantre, il fut un tantinet trop fougueux pour me permettre de garder pied dans la conversation qui devenait de plus en plus abstraite dans mon esprit. " Ah... navré amour! Je tiens de moins en moins..." pensai-je en remarquant qu'elle semblait également perdre le contrôle sur sa contenance tranquillement!

- Bien... je m'assurai d'être vigilant à ce sujet! Promis...

J'avais bien du mal à être concentré sur ces mots qui parlèrent de... chasses aux proies animalières et aux visites à passer? LÀ, ah diantre... cette morsure me fit exploser de désir brûlant et je me perdis dans le désir. Mon corps se tendit sous l'ivresse de la morsure et ma retenue flancha dans ce balai de plaisir. Mes gestes devinrent un plus coquin en s'attaquant à ses hanches et ses fesses. Ah nous pouvions remercier ma piètre contenance!

Je relevai ces prunelles rubis brillantes de luxure sur elle en soutenant ce regard tout aussi criant que le mien. La phrase qui s'échappa de ces lèvres délectables activa en moi le besoin urgent de nous satisfaire! Je me relevai avec rapidité pour l'embrasser avec une fougue passionnelle. Je goutai à nouveau par la même occasion à mon propre sang. J'attendis qu'elle enroule ses bras autour de mon cou et nous relevai d'un coup. Je me dépêchai de la plaquer contre le premier objet que nous rencontrions pour lui faire remonter le désir grâce à mes doigts. Je commençai à les mouvoir sans que mes baisers en souffrent. Je n'étais que désir pour elle et seulement elle! Ah oui, je prenais plaisir à voir son corps se tortiller sous la douce torture et avant qu'elle n'atteignît l'orgasme, je retirai mes doigts et la pris sans ménagement! La pénétration me fit lâcher un soupir de soulagement contre ses lèvres... je commençai à me sentir impatient. C'était si bon! Je débutai les vas et viens avec force et vitesse pour la faire crier de plaisir.

Puis, un craquement se fit sous ses fesses, je cessai de l'embrasser en me décollant légèrement. Je baissai les yeux et vis le meuble où nous nous retrouvions... il venait de fissurer.

- AH Fichtre... dis-je en regardant vers le bas. Je n’y crois pas... un autre... désolé! Mais je ne peux m'arrêter là!

Je la pris et je la replaçai au sol pour continuer.

- Navré amour... nous n'aurons pas de confort pour lors...

Je repris où nous en étions avec autant de fougue pour calmer le feu qui se répandait en vague dans mon bas ventre.

Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!

Je lui faisais mon plus joli sourire et je sentais un frisson de désir me traverser quand je vis ses crocs dépasser. Il était tellement sexy. J’étais vraiment fière d’être en couple avec lui et j’étais tellement heureuse qu’il ait accepté de vivre avec moi. Je n’avais jamais vécu en couple, ça allait être une première pour lui comme pour moi. Il venait m’embrasser et je compris bien vite qu’il avait encore envie de moi. Ce n’est pas moi qui allait le repousser, bien au contraire. Je trouvais ça drôle car on arrivait jamais à avoir une conversation sérieuse à force.

« Je sais que je peux te faire confiance. » Je lui caressais la joue. Puis, tout se passa très vite. Après que je l’ai mordu, il vint m’embrasser avec fougue et me souleva du lit. Je ne savais pas ce qu’il avait en tête, mais je n’allais pas tarder à le savoir. Je lui rendais son baiser avec un plaisir et une fougue non dissimulée. Il m’assit sur mon bureau, qui, je le savais, ne tiendrait pas. Clayton commença à me donner du plaisir avec des doigts et je me mettais à gémir sans la moindre gêne. « Clayton… Attends... »

Mais il était tellement dans le feu de l’action qu’il retira ses doigts et me prit sans la moindre gêne. Je poussais un cri de surprise et de plaisir. Clayton entama des va et viens qui me firent gémir de plaisir sans la moindre retenue. Je sentis le bureau se fendre. « Trop tard. Ce n’est pas grave. » Je m’accrochais à son cou pour et je le laissais me soulever. Il m’allongea au sol. « Je m’en fiche, ce n’est pas grave du tout. » Il revint sur moi et il reprit là où il s’était arrêté.

Il y allait avec une telle fougue que je ne pus m’empêcher de lui griffer le dos. Si j’avais étais humaine, il était clair que je n’aurai jamais réussi à tenir le rythme. Je suivais son rythme et je sentais que mon orgasme n’était vraiment pas loin, je pouvais le sentir. Mais je ne voulais pas me lâcher trop tôt. « Attends… Clayton, ralentit.. » S’il continuait comme ça, je n’allais pas tenir longtemps et je ne voulais pas qu’il se frustre. Depuis que l’on couchait ensemble, c’était la première fois que je lui demandais d’y aller moins vite.

La vie est courte.

Complètement emporté par le moment présent, mon corps fut hors de mon contrôle une fois de plus. J'adorai la compagnie de cette vampire et cela ne changeait pas avec le temps. Mouais, je prenais même un fort plaisir à la découvrir et à la redécouvrir sous ces moindres facettes révélées au fil de nos ébats endiablés. Je désirai toujours en apprendre davantage sur elle. Oui, je tenais à être le meilleur partenaire de vie qu'elle puisse rêver et je voulais lui donner ce qu'il avait de mieux. Hélas, mon contrôle défaillant ne me permit pas de faire preuve de patience en ralentissant la cadence... je n'étais que désir. Oh cette voix... délectable! J'en voulais plus... toujours plus!

Le bruit de ce nouveau meuble cassé à ajouter à la liste calma un peu mes ardeurs. Je n'avais guère le choix si nous ne voulions pas nous ramasser au sol dans un immense fracas sans nom. Par cette occasion, je retrouvai suffisamment l'usage de la pensée pour m'excuser de ce énième bris. Je pus également prendre la décision de continuer notre étreinte au sol, mais Leticia m'assura que ce n'était pas grave et qu'elle s'en moquait. Je repris l'action du moment avec autant de fougue qu'il y a peu. Les cris de désir et les griffures agréables accentuèrent délicieusement mon propre plaisir! " Ô juste ciel, c'est tout bonnement divin! "

Puis, mes lèvres allèrent rechercher leurs jumelles afin de partager un baiser passionné, mais je fus coupé dans mon élan. Oui, les mots de ma douce partenaire me firent arrêter un bref instant pour analyser la situation. Elle... elle voulait que je ralentisse? Pourtant, elle n'avait pas l'air de détester ma passion sauvage. Je cessai d'émettre mes coups de butoir bestiaux pour prendre un mouvement plus lent et doux. Ah bonté divine que ce fut une grande démonstration de contrôle pas du tout évidente! Je ne pouvais cesser tout mouvement aussi radicalement, car mon corps me brûlait et me criait de me satisfaire. Je pris sur moi et je me bougeai plus doucement mes hanches en me collant contre elle. Néanmoins, la panique commença à grimper. L'avais-je blessé avec cette fougue?

- Leticia... t'ai-je fait mal? lui dis-je contre le cou. La passion n'était pas impactée, mais je m'inquiétais pour elle! Ah si tu veux que je ralentisse... évite de me griffer ainsi... hum... je peine déjà à garder le contrôle!

Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!

Oh bon sang que c’était bon ! Si je n’avais pas besoin de faire semblant d’avoir une vie sociale, je passerai mes journées entières à faire ça avec Clayton. Mais hélas, ou heureusement, ce n’était pas le cas. J’avais des responsabilités et je voulais continuer de sauver des vies. Et puis, j’avais aussi Eva et je tenais vraiment à elle. La pauvre, elle n’avait vraiment pas une vie facile quand j’y pensais. Sans compté que son nouveau mec était un vampire, mais elle n’en savait rien. Tout comme elle ne savait pas pour moi d’ailleurs. Cette situation était vraiment très compliquée.

Je tenais tellement à lui. Pour moi, l’amour s’était clairement ça et Clayton avait été le seul côté positif de ma vampirisation. J’avais eu du mal à l’accepter, mais Clayton m’avait vraiment beaucoup aidé et les sentiments avaient fini par sen mêler. A présent, il était ma raison de vivre et je ferai tout pour qu’il soit heureux avec moi. Il avait déjà fait de nombreux effort d’ailleurs. J’avais eu l’agréable surprise d’apprendre qu’il souhaitait emménager avec moi et très franchement, je ne pouvais pas être plus heureuse. Bon, il y avait encore une petite ombre au tableau, je ne savais pas vraiment ce qu’il faisait comme travail, il ne me l’avait jamais dit et je ne voulais pas le forcer.

Après un autre meuble abimé, on avait donc finit au sol. Je lui avais demandé de ralentir et je comprenais tout à fait que ce dernier soit surpris par ma demande. Il avait sa tête dans mon cou et quand il me parlait, ça me donnait des frissons. Je lui caressais la nuque. « Non, tu ne m’as pas fait mal du tout. C’est juste que je ne vais pas tarder à jouir et on vient à peine de commencer. Je voulais que tu ralentisses pour ne pas que tu sois frustré que ça se termine déjà. » Je souriais à ce qu’il me disait. « Oh oui je sais, mais j’adore te griffer et j’adore te voir en mode bestiale. Je dois bien reconnaître que ça m’excite d’avantage. Donc si tu veux te lâcher ça ne me dérange pas, mais je voulais juste te prévenir. » Je sentais que la lueur orangée de mon regard était encore bien présente, et vu le désir que je ressentais pour Clayton, elle n’était vraiment pas prête de s’en aller, bien au contraire.

La vie est courte.

L'inquiétude toujours atrocement présente dans mon esprit m'empêchait de me déchaîner davantage... j'avais tant peur que ma fouge bestiale ne l'avait cette fois bel et bien blessé! Mes hanches se refusèrent de s'arrêter, mais elles diminuèrent le rythme. Je tenais à lui prodiguer du plaisir et rien que du plaisir sous mes coups de boutoir. Ce fut pourquoi mon corps entier se pressa doucement contre le sien. Je vivais le désir de ressentir sa peau contre la mienne avec plus de force, comme j'entravai ma vitesse pendant que je fus sans réponse. Mais... AH diantre que ce fut complexe de garder pleinement le contrôle à cet instant de velouté. Le moindre de ces frissons, le moindre de ses soubresauts d'aisance dans sa voix à la prononciation de ces mots... ouais tout mettait à rude épreuve ma piètre retenue!

Puis, la raison de sa demande tomba... elle voulait simplement allonger le moment! Un vent de soulagement me traversa avant de terminer dans un soupir ravi.

- Oh... je vois... tu m'en vois soulager!

Je me relevai pour la regarder dans les yeux lorsqu'elle me donna son accord pour reprendre la vigueur perdue. Je fis un sourire taquin avant de lui souffler contre ses lèvres.

- Non, tu souhaites prendre ton temps et profiter de cet instant de partage... nous en jouirons jusqu'à atteindre l'ivresse à l'unisson dans ce cas!

Puis, je lui volai un baiser avide et bestial. Oui, ce sera seulement sur ce plan que je garderai ma fougue. Je repris un mouvement douloureusement plus lent, à la limite de l'insatisfaction pour moi et je m'efforçai de garder un moment ce rythme. Je voulais la faire supplier de délice! Je jouai également sur la profondeur des coups de butoir en la pénétrant que suffisamment pour lui faire ressentir un plaisir qui ne lui permettrait pas l'orgasme. Oui, je fis mon sadique et je m'amusai à stimuler que l'entrée tout près de son point le plus sensible. Mon ouïe se reput des moindres de ses réactions et lorsque ses souffles devenaient de plus en plus prononcés, j'accélérai un peu en donnant de la force avant de décroître pour revenir aux premiers mouvements. Pendant tout cela, mes lèvres restèrent contre les siennes pour échanger des baisers passionnés et avides.

- Alors... que penses-tu de cette méthode? Est-ce suffisant pour en profiter... pleinement? lui soufflai-je contre ses lèvres dans un sourire taquin.

Ah c'était un jeu à double tranchant... je peinais à garder le rythme lent à force que je m'exécutai! C'était si bon... Fichtre!

Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!

Je vis le soulagement dans le regard de Clayton suite à ce que je venais de lui dévoiler. Non, il ne m’avait jamais fait mal depuis que nous étions ensemble. Bien au contraire d’ailleurs! Je n’avais jamais ressenti autant de plaisir. Je voulais juste prolonger cet instant et je lui parlais tout en lui caressant le dos. J’étais vraiment folle de lui et ce serait probable que j’arrache la tête de la première fille qui le draguerait ouvertement. Oui, depuis que j’étais vampire, mes réactions étaient bien plus intenses que lorsque j’étais humaine. Il avait donc décider de ralentir le rythme, mais je sentais que c’était compliqué pour lui.

En revanche, je ne m’attendais pas à ce qu’il me torture de la plus délicieuse des façons. Je grognais de frustrations sans interrompre notre baiser. J’essayais de lui donner des coups de reins plus secs pour lui faire comprendre, mais ce n’était pas moi qui menais la danse. Ah mon cher Clayton, continue, mais je vais me venger. Puis, il me demandait ce que je pensais de sa méthode. Je savais très bien qu’il se moquait de moi. « Je…. » Je me cambrais sous le désir qui montait. « Je te déteste… Je sais que tu le fais exprès… Mais tu sais très bien que je vais me venger… » Je poussais un gémissement de frustration. « Pourquoi tu me tortures ainsi? » Je lui faisais une petite moue pour lui faire pitié, mais je savais très bien que ça ne marcherait pas forcément. A chaque fois qu’il me donnait un coup, j’espérais qu’il aille plus loin et qu’il ne s’interrompe pas. Mais il le faisait quand même. Mes émotions faisaient clairement du manège à ce moment précis. J’essayais de lui montrer que je n’étais pas affectée par cette torture, mais mon corps n’était pas d’accord avec ça.

Le pire, c’est que cette torture était absolument délicieuse. Mais je voyais très bien qu’il avait du mal à tenir le rythme. Il était en train de craquer et ce ne serait plus très long. Un petit sourire satisfait se dessina sur mon visage. « Tiens, tiens, serais-tu en train de craquer mon amour? Je le sens et je le vois sur ton visage que tu ne vas pas encore tenir longtemps à ce rythme. Est-ce que je suis en train de faire fausse route? Je sens que pour toi, c’est aussi une torture. » Je faisais tout pour le pousser à se lâcher au maximum.

La vie est courte.

Quelle joie de voir sa douce expression de délectable surprise sous mon changement drastique de rythme! Ouais, je mentirai à moi-même si je disais que je n'en retirai pas un cruel plaisir de voir la frustration se former sous l'aspect d'agréables plaintes résonnant à mon ouïe. " Ah... Dieu du ciel... Ces traits sur son magnifique visage à l'instant! Si sexy... " Pensai-je en savourant malicieusement de ce tableau. Puis, je vins même à sourire coquin contre ses lèvres lors de notre baiser. Bon... je me doutais bien que je subirais fichtrement son courroux un jour ou l'autre, mais... pour être franc avec moi-même, je n'en avais que faire à cet instant ! C'était trop délicieux!

Sous une pulsion survenue, je m'attaquai à son cou davantage de mes lèvres que de mes crocs un moment avant de remonter sur son visage lorsqu'elle brisa le "silence". Sa réaction fit naître dans le fond de ma gorge un petit rire néanmoins profond.

- Ah... moi aussi je t'adore amour! répondis-je à son petit cri du coeur frustré.

Elle était tant adorable sous ce jour délicieux! La suite ne fit qu'accentuer mon désir de la faire supplier de plaisir pour atteindre l'ivresse la plus totale! Donc, sous une voix suave et taquine, je poursuivis sans pour autant relâcher le supplice de la douce lenteur.

- Hum... peut-être devrais-je affronter ultérieurement ton châtiment, mais là, maintenant... je tiens les rênes. Tu n'aimes pas? Je pris un moment en bougeant les hanches un peu plus profondément, mais toujours avec retenue. Ah, mais... toi qui voulais profiter pleinement et longuement de cette délectable étreinte... alors... profite! Dis-je contre ses lèvres avant de l'embrasser à nouveau avec une petite touche de bestialité passionnelle.

Bien sûr mon corps commençait à s'impatienter et à éprouver de la difficulté à conserver ce petit jeu. Ouais, je sentais les vagues de sensations s'accentuer et se rapprocher pour venir s'échouer sous l'aspect d'une puissante déferlante...

Idée du Tirage:

Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!

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Winter is coming

aeairiel.

Je commençais à ne plus du tout trouver cette torture drôle… Mais à première vue, Clayton s’amusait bien et s’en donnait à cœur joie. Comme on dit, la vengeance est un plat qui se mange froid. J’allais donc patienter sagement dans le noir et attendre le meilleur moment pour frapper. Oui, tout un tas d’idée de vengeances étaient en train de tourner dans ma tête. Tout en me parlant, il bougea ses hanches et me donna le vague espoir qu’il y aille plus franchement. Mais apparemment, il avait envie de continuer sa torture. Je lui griffais le dos en gémissant. Mon corps était presque douloureux de cette attente interminable.

Je me cambrais pour essayer de faire en sorte qu’il s’enfonce plus profond en moi. Mais il était bien décidé à ne pas le faire. « Non’ je n’aime pas… » J’allais lui répondre mais il M’embrassa de manière bestiale et passionnée et je n’eue pas le temps de dire quoi que ce soit. Il n’allait pas me faire croire qu’il allait tenir encore longtemps de cette manière. Je devais absolument le faire craquer car sans ça, j’allais finir par devenir folle. Je décidais de croiser mes jambes autour de lui afin de faire en sorte qu’il ne bouge plus. Je ne voulais pas que ce dernier m’échappe. Je lui mordais le cou sans douceur. Je savais qu’il adorait les morsures et je savais aussi l’effet que ça lui faisait. Je retournais ensuite capturer ses lèvres, même si mes lèvres étaient encore couvertes de son sang. Depuis que j’étais devenue vampire, j’avais une vie sexuelle absolument incroyable. Très franchement, je ne m’étais jamais autant éclatée. Et puis, il y avait aussi le fait que j’étais folle amoureuse de Clayton. Je voulais tellement parler de lui à Eva. Mais je n’aurais pas la chance de lui dire qu’il était un vampire.

Je reprenais mon souffle. « Oui, je voulais profiter de cette belle et longue étreinte, mais pas de cette manière… Je sais que tu ne vas avoir aucun mal à subir toutes les tortures que je vais te faire subir, car je peux te dire que j’ai une imagination relativement débordante. » Bon d’accord, je bluffais un tout petit peu. J’avais une idée où deux mais sans plus. Et il me connaissait trop bien pour savoir que je déformais un peu la vérité sur ce coup-là. Je donnais des coups de reins pour le faire lâcher prise.

La vie est courte.

Mon corps me hurla furieusement de ne plus faire trop longtemps perdurer cette douce torture qui en soi me plaisait fichtrement, mais pas mon tendre amour qui se mourrait de désirs ardents! Je la sentis se fondre au moindre mouvement de mes hanches, ainsi qu'à la moindre de mes caresses. Ah ce fut sublime! Bien évidemment, je ne fus pas plus tolérant à la moindre action sur moi; ces griffures, ses morsures et ces baisers sanglants où je pus goûter à nouveau mon sang. Ah oui, ce fut TROP! La réponse que je laissais de ce baiser fut si bestiale et passionnelle que cela démontra bien que je n'en pouvais plus également. Hélas, je ne pus retenir un petit sourire taquin esquissé sur mes lèvres à la mention de son courroux vengeur qui m'attendait. Mon esprit fut tant obnubilé par le besoin de se satisfaire et de satisfaire l'être aimé, que je ne parvins même pas à trouver une raillerie à lui dire. Pire, il voulait plus... Beaucoup plus!

- Et puis merde... je tiens plus! Lui soufflai-je contre ses lèvres avant de lui voler un profond baiser empreint de désir et d'amour que je lui portai tout en la pénétrant plus profondément.

Dû par ce geste et le désir que cela me procura, mon corps fut hors de mon contrôle. Mes hanches commencèrent à accélérer le mouvement en me serrant davantage contre elle. Je désirai ressentir la douceur de sa peau et ses lèvres contre moi et tout mon être se régala de cette étreinte sans ménagement. C'était tout bonnement exquis après toute cette retenue que je nous avais infligée. Les cris et les frissons que je perçus chez ma magnifique partenaire à la prise en main sérieuse de cet ébat ne firent que croître le plaisir apporté. J'avais je n'avais jouer cette carte de la "doucereuse torture", mais j'admets que ce fut juste divin avec Leticia... comme à chaque fois où nos corps s'enlaçaient!

Mes mouvements se firent plus bruts et plus rapides à l'approche de la jouissance. Je n'avais plus la possibilité de ralentir la cadence...

- Je vais... Je ne tiendrai pas... dis-je en me reculant légèrement pour me permettre d'y aller plus fort et j'accélérai une dernière fois. Là, ENFIN, j'atteignis l'orgasme et je lâchai un râle de plaisir en fermant les yeux.

J'ouvris les yeux en étant toujours bercé par la douceur du moment et lui donnai un baiser qui curieusement se fit un peu plus doux qu'à mon accoutumé en étant animé par mon amour pour elle. Oui, je la ressentais cette fois bien plus claire et nette cette tendre flamme chaleureuse irradiant ma poitrine qui fut si longtemps endormie! J'avais dû simplement attendre près de 200 ans pour la découvrir! Je me retirai et roulai sur le côté en prenant garde de ne pas me fracasser contre le meuble dans mon geste.

Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!

Je ne m’attendais vraiment pas à ce que Clayton tienne aussi longtemps sa torture. J’espérais vraiment qu’il craque avant moi. En règle générale, c’était ce qu’il se passait la plupart du temps. Une délicieuse mélodie arriva à mon oreille, il ne tenait plus. Je n’avais jamais été croyante mais pour le coup, Dieu merci ! J’avais tellement envie de lui, que je sentais mon corps trembler. Il me donna un baiser passionné que je me faisais une joie de prolongé. « Tu m’en vois ravie... » Il accéléra le mouvement pour mon plus grand soulagement. Je suivais son rythme qui devint plus rapide.

Je poussais un gémissement de plaisir et j’enfonçais d’avantage mes ongles dans son dos. Que c’était bon ! Ce dernier ne tarda pas à jouir et je le suivais sur ce coup sans la moindre gêne. Il se retira et roula sur le côté. Je fermais les yeux durant quelques secondes. Mon envie avait enfin était assouvie et ça m’avait fait un bien fou. Je me mordais doucement la lèvre et je tournais ma tête sur le côté en ouvrant les yeux afin de le regarder. « Pour le moment, je ne sais pas si je t’aime ou si je te déteste. »

Je riais en disant ça car bien évidemment, je l’aimais plus que tout au monde. « Je dois bien avouer que je ne m’attendais pas du tout à ce que tu me tortures de cette façon. Attends-toi à ma vengeance mon cher Clayton. Elle sera délicieuse comme elle sera terrible. » Je rampais jusqu’à lui et j’allais l’embrasser. On venait de baptiser notre maison à notre manière. Même si ceci dit, il y avait encore un certain nombre de pièces où nous pourrions faire exactement la même chose. « Est-ce que tu vas devoir encore t’absenter pour ton travail ? »

J’avais envie de partir en weekend avec lui comme les couples normaux. Car je savais que j’allais déprimer si on ne le faisait pas. On arrivait sur la période de l’anniversaire de ma mère et je savais que je ne pourrais pas me rendre à sa fête. Tout le monde serait là et ça allait se passer la journée. Je ne pourrai donc pas y participer et très franchement, ça me rendait triste. Je savais qu’il existait un moyen pour sortir la journée, mais je me doutais que ça allait-être compliqué, mais le soleil me manquait.

La vie est courte.