Bon... jetons-nous à l'eau ( PV: Leti)

Dès que nos yeux se croisèrent, je vis bien l'éclat qui illuminait ses prunelles... ô oui, je la reconnaissais parfaitement puisque je la vivais aussi à cet instant même. C'était peu dire! Tout mon corps me brûlait affreusement de désir. Mon souffle s'accéléra et l'impatience s'empara lentement de moi. À ce rythme... je ne tiendrai pas longtemps! Cependant, je me fis violence en mordant durement ma lèvre inférieure, ainsi je pus goûter une fois de plus à mon sang. J'étais parvenu à couper ma pulsion de sauter le pas et en venir aux choses sérieuses. Je voulais réellement lui laisser le choix des prochaines actions, peu importait ce que cela me couterait.

Enfin, la femme prit sa décision en annonçant son désir pour la suite de notre ébat. Fichtre que je ne m'attendais pas à ce qu'elle lâcha, car elle m'ordonna de mettre mes bras dans mon dos. Intrigué, je m'exécutai en plaçant mes mains sous moi comme elle me l'avait demandé afin de jouer le jeu. En gardant le silence, je lui jetai simplement un regard curieux qui sous-entendait mes questions concernant la suite prévue. Elle ne se fit pas prier en me lâchant sa nouvelle close, je devais lui obéir sans faillir. Aussitôt, je soulevai un sourcil de surprise.

- Leti et si... je faillis que... Hum...

Je ne pus terminer ma phrase, car je lâchai un petit gémissement de plaisir en ressentant ses mains s'activer contre mon corps frissonnant. Je serrai les couvertures à la portée de mes doigts et mon corps se cambra légèrement. Obéissant, je laissai volontiers mon être à sa merci, elle pourra faire ce qu'elle voulait de moi. Je me contentai de laisser tomber ma tête sur l'oreiller. Je fus complètement enseveli par le désir du moment accentué par les douces caresses de ses taquines mains en fermant les yeux dans un soupir. Quand, subitement, une nouvelle sensation douloureusement délicieuse s'ajouta. Ses dents s'abattirent contre la chaire de mon cou. Je lâchai un petit cri de plaisir en me cambrant fortement et je relevai les paupières. Ah diantre, ainsi je pus sentir son corps contre le mien et j'en pouvais plus... il m'en fallait davantage!!

- Leti... Plus... vite!! J'en peux plus... dis-je dans un soupir plein de désir et ma poigne se serra si fortement que je déchirai le tissu entre mes doigts.

Alors, je sentis ses mains joueuses qui se concentrèrent sur l'extrémité de ma virilité. Les mouvements va-et-vient devinrent un peu plus vite, par un réflexe mal venu pour l'ordre du jour, j'attrapai ses hanches en la plaquant contre moi.

" Un... hum... un fichtre de moment! Venais-je réellement de l'empoigner sottement du à un geste instinctif? " pensai-je perdu dans l'ivresse du délectable moment porté par notre ébat. Oui, je venais de réaliser cela trop tardivement. Alors, je me tournai vers elle et ce que je vis me stupéfia. Hélas, mes mains se trouvèrent belles et bien sur ses hanches si désirables. Je les retirai immédiatement. Avec le souffle court et une énorme pression inconfortable m'attaquant mon bas ventre, je m'efforçai à abaisser mon regard vers elle. Nos regards se croisèrent et j'y vis la même lueur de désir enivrant. Sa voix confirma ce que je savais déjà... je lui avais désobéi inconsciemment.

- Ah mince... Navré Leticia! Je... j'ai néanmoins tenté de jouer le jeu. Une idée me traversa l'esprit bercé par l'envie et je lui lâchai. Dans ce cas, afin de me faire pardonner cette bévue...

J'échangeai nos positions avec douceur et dans un mouvement fluide. Je me retrouvai au-dessus d'elle et je posai mes mains de chaque côté de son corps que je désirais ardemment et Douloureusement!

- Dis-moi ce que ton coeur aspire Amour... dis-je en me collant contre elle afin de lui souffler dans un doux murmure ces mots aux creux de l'oreille.

Mes paroles furent empreintes de lourde pulsion apportée par la luxure diablement contenue. Ah... j'avais tant envie de passer à la suite que je me pressais légèrement contre elle... c'était incontrôlé!

- Je l'exaucerai...

Je lui mordillai son oreille au passage. Je n'osai guère presser le pas afin de lui laisser le choix de l'entièreté de notre relation bien que mon corps douloureux de désir me criait de la prendre simplement, ici et maintenant sans ménagement. Toutefois, nous avons commencé cette relation sous le jour d'un jeu coquin et je devais bien avouer que je ne détestai aucunement ces petites tortures... alors, autant suivre le mouvement! Bien sûr, je pus rester sans rien faire le temps qu'elle se prononce... je la taquinai donc d'une douce caresse sur l'intégralité de son corps simplement du bout de mes doigts. Je pris appui sur une seule de mes mains en me décollant pour plus de facilité. Cependant, je m'arrêtai à l'intérieur des cuisses en la laissant sur sa faim.

Cette simple embrassade mordante se fit si ravageuse avec cet état qui m'accablait délicieusement que je lâchai un léger grognement animal entre les crocs saillants. Je me possédai de moins en moins et je sentis que ma conscience flancha lentement pour laisser place aux désirs bestiaux. Curieusement, ma sublime bien-aimée était visiblement maîtresse encore d'elle-même et ne semblait toujours pas prête à passer à l'étape suivante. Oh la coquine, Leticia s'amusait à me faire languir.  Ah... fichtre je ne tenais plus, mon corps me faisait presque souffrir tant l'envie était stimulé! Décidément, je n'oublierai jamais le plaisir de ne pas être aux commandes... enfin même si cela mettait ma retenue à rude épreuve! J'ignorais combien de temps je parviendrais à tenir le coup ainsi.

Évidemment, mon désir prit le dessus sur ma raison, car je changeai les positions en jouant la carte de lui laisser le choix de mes actes pour presser le pas. Je vis rapidement que la demoiselle n'était pas si "indifférente" face à mes attentions, car ces regards, ces frissons... non, cela ne pouvait me mentir! Je fis un sourire taquin contre son cou en écoutant sa demande et je me relevai pour l'admirer. Diantre, qu'elle était magnifique! La suite de sa demande me fit rire.

- Hum... oui, je peux essayer! Dis-je avant de lui voler ses lèvres dans un baiser passionnel et bestial à la fois.

Aussitôt demander aussitôt fait! Alors, je ne pus me retenir de la prendre sans ménagement. La vague de plaisir qui m'envahit suite à la pénétration me surprit. Sous cette déferlante de sensation, ma gorge produisit même un soupir de soulagement et, tout doucement, la pression inconfortable de mon bas ventre s'atténua. Sans que mes mouvements en pâlissent, mes lèvres virent quémander les siennes et je m'amusai à prolonger le baiser sans retenue. Heureusement que nous ne pouvions plus manquer de souffle, car mes lèvres ne quittèrent pas un seul instant les siennes. Sous une pulsion, j'agrippai ses mains en les plaquant de chaque côté de sa tête et j'enlaçai mes doigts aux siens. Je continuai mes coups de boutoir brutaux en prenant plaisir à toucher le plus de points sensibles possible. J'adorai ses petits cris étouffés par nos baisers.

Puis, subitement, un petit craquement se fit entendre sous le matelas. " Oh, non... ai-je bien entendu? Viens-je de rater ce nouvel ordre?! " Par réflexe, je me décollai en mettant fin au baiser et je diminuai le rythme et la force de mes mouvements aux souvenirs de sa demande... assurer l'intégrité de son mobilier!

- Ah... diantre... ton lit...

La passion brutale du moment me possédait complètement et... un peu trop même, pour le bien des biens de la demoiselle. Mouais, une fois de plus, ma force surhumaine mal contrôlée vainquit le sommier du lit qui vint de se plaindre douloureusement sous l'aspect d'un craquement. " Ah fichtre, grandiose Clayton! À quel point l'avais-je mis à mal cette fois? " pensai-je en diminuant ma fougue dans ce délectable ébat pour atténuer les dégâts.

Lorsque je reculai pour regarder un peu la réaction de ma douce partenaire, je vis son regard se poser sur moi immédiatement. Aille... une petite inquiétude se présenta à moi aussitôt que sa voix brisa le silence survenu.

- Ah... Navré Leticia, je me suis emporté. Au moins cette fois, nous ne nous sommes pas retrouvé au sol comme il a peu. Je n'ai pas entièrement perdu cette fois... non? dis-je en retenant mon rire à l'aide d'un petit sourire un tantinet taquin, mais je laissai bien sûr une expression désolée, malgré la situation plus que cocasse pour moi.

Je ne fus pas le seul à trouver la situation amusante, car la femme éclata de rire. Ce fut le coup de grâce, car je ne pus retenir mon propre fou rire d'être lâché à son commentaire.

- Pourquoi risquer d'aggraver l'état de ton lit... optons maintenant pour cette idée! Je me retirai et la pris dans mes bras en l'embrassant avec une fougue passionnelle avant de. Je nous fis gagner le sol. Je soufflai contre ces lèvres dans un sourire lascif. Alors... ou en étions-nous?

Mes lèvres tracèrent un doux trajet de baisers en m'arrêtant à sa poitrine. Ensuite, pour lui raviver le plaisir perdu, je m'attaquai avidement à l'un de ses seins avec mes lèvres en me concentrant sur ce téton qui souhaitait ma venue et ma main s'occupa du second tout aussi désireux d'attention. J'alternai les plaisirs avec des mordillements et des suçotements afin de lui faire vivre plusieurs sensations tout aussi délectables les uns que les autres. Ses soupirs agréables et ses frissons de délice firent rapidement leur apparition. La revoilà enfin, la volupté de l'instant que je désirais encore. Je me relevai et la pris à nouveau en sentant ma propre envie se pointer. J'empoignai ses jambes pour approfondir la pénétration avant de reprendre le mouvement avec autant de fougue avant de me pencher vers elle. Je lâchai un nouveau râle de plaisir profond. Ah... oui... c'était si bon!

Avec ce jeu que nous avions instauré dans ce délicieux rapprochement charnel, je tentai de l'appliquer au mieux de ma capacité, mais, diantre que ce ne fut aucunement simple pour ma misérable retenue. Je n'avais au grand jamais été l'homme qui rayonnait par sa maîtrise et je n'avais hélas pas remédier à ce mauvais trait aux fils des décennies. Alors, oui, je redoutais bien ce que cette magnifique femme pouvait bien imaginer comme représailles à mes manquements dans nos petits amusements lascifs.

- Euh... oui? Enfin, je redoute davantage l'étendue de ton imagination sur les punitions... devrais-je plutôt formuler très chère.

Évidemment, mon esprit obnubilé par la douceur de sa peau contre la mienne ne laissa pas m'étendre sur la question avec profondeur. Ah fichtre non, j'avais rapidement envie de reprendre notre doux balai sensuel et avide. Ce fut à tel point que mon corps fut douloureux de ces désirs inassouvis. Par tous les saints... j'avais même du mal à enligner mes pensées de manière rationnelle à cet instant précis. Donc, je ne me fis pas prier pour reprendre là où nous en étions lorsque je nous fis quitter le lit affaibli. Mon rythme et la vigueur ne souffrirent pas de cette reprise... au contraire. Quel plaisir d'entendre et de sentir que ma tendre partenaire fut de nouveau visitée par la flamme ardente du plaisir. La griffure contre mon dos me fit lâcher un petit souffle de délicieuse douleur et mes baisers se firent plus bestiaux en sentant nos crocs s'entrechoquer.


Je tins ses jambes et me penchai vers l'avant pour l'embrasser avec bestialité. Clairement, je n'étais plus... je n'étais que désir pour cette femme que je... j'aimais tant! Le plaisir grimpa dans mon bas ventre au rythme des frissons apportés par nos mouvements rapides et bruts. Afin d'obtenir un meilleur contrôle sur mes gestes, je me relevais. Par réflexe, je posai ses jambes collées contre mon torse et donnai de brutaux coups de hanches. AH cette position... fut divine! Ainsi, la sensation de mes vas et viens s'accentua, à tel point que je sentis l'orgasme arriver. Non...c'était trop tôt! Je voulais encore profiter de ce plaisir en sa compagnie.

- Diante... Leti... je... je vais...

Sous l'effet de la situation un tantinet trop exaltante et enivrante pour ma faible retenue, je ne parvenais guère à trouver les mots pour répondre à son commentaire légèrement moqueur. Je compris certes la nature de ses mots, mais je ne parvins pas à dire quoi que ce soit à cet instant.  La raison, je n'avais qu'un seul besoin urgent et c'était d'assouvir mes envies avec nulle autre qu'elle. Elle passa sa main dans mes cheveux et je lui ravis ses lèvres sous un baiser sensuellement bestial. Je repris de plus belle notre ébat et mon corps se déchaîna. C'était... c'était absolument divin d'être avec ma tendre aimée ainsi et le plaisir que je voyais monter chez elle... délectable!

À chaque mouvement de hanches que j'entrepris, je ressentis la douce étreinte de l'orgasme peser de plus en plus sur moi et menaçant de me libérer. La délicieuse voix non retenue de ma partenaire adorée m'énonça que je n'étais pas le seul à me perdre dans un plaisir décadent. Étrangement, cela me donna beaucoup plus d'agréables frissons et bien plus d'énergie. J'avais même l'impression qu'elle s'efforçait à me faire ressentir bien plus de sensation exquise en resserrant les jambes avec le dos légèrement arqué. Je l'entendis lâcher cette fois un cri de jouissance et cette douce contraction eut raison de ma retenue. Je me libérai dans un râle de plaisir et je m'effondrai sur elle. Je pris ce petit moment pour lui voler à nouveau les lèvres comme le voleur sans scrupule que je suis. Je lui donnai dans un baiser passionnément avide apporté par l'ivresse de l'orgasme toujours courant dans mon être en extase.

Je me retirai et roulai pour m'étendre sur le sol à ses côtés. Mon mouvement se fit moins fluide que sur le lit. Disons... que l'espace fut fortement restreint et je dus prendre garde à ne pas me fracasser contre l'une de ses tables de nuit. Je laissai un petit rire prendre ma gorge à ces mots en conservant les yeux clos.

- Il est vrai, mais... Je relevai les paupières pour lui lancer un regard taquin. Nous devrons trouver un moyen afin d'éviter d'impacter l'intégrité de tes meubles, amour!

Avais-je déjà apprécié à ce point un moment passé en compagnie d'une femme par le passé? La réponse me parut claire; non jamais. Leticia avait quelque chose de merveilleusement différent de quiconque m'ayant accompagné lors mon chemin de vie. Alors, qu'importe les épreuves nous restant à affronter, je les affronterai toujours avec sérénité si cela me permettait de rester à ses côtés... jusqu'à la fin!

Ainsi donc, je savourai la douceur de ce moment et cette sensation de bonheur naissante dans ce coeur inerte depuis ma renaissance. Je me surpris même à la taquiner gentiment à cet instant avec ce sourire se refusant de prendre congé. Quel délice de voir l'expression de ma tendre aimée se déformer par la stupéfaction face à mon commentaire taquin. Sa surprise la dévora à tel point qu'elle se redressa légèrement pour soutenir avec plus de facilité mon regard. Donc, je glissai l'un de mes bras sous ma tête pour en faire de même sans perdre ma position couchée. Je caressai doucement l'un de ses bras à ma portée en écoutant ses réactions à ma plaisanterie. Je ne pus contenir mon propre rire en réponse au sien.

- Moi aussi je t'aime Leticia et sans doute bien plus que tu peux l'envisager. lui soufflai-je en replaçant une mèche de ses cheveux tombant devant ces yeux où je n'ai aucune honte de m'y noyer.

La seconde information lâchée me stupéfia un bref instant à mon tour, elle prévoyait acheter une maison et demande mon avis... désirait-elle que j'y aménage dans un avenir proche " Bon, certes, aujourd'hui, les moeurs ont changé et il est de coutume que les couples résident en cohabitation tôt... mais, cela me fait étrange de penser ainsi. Mouais, après tout, je ne suis qu'un vieillard qui n'est guère accoutumé à de telles pratiques! " Ces remises en question me firent légèrement rire amèrement. " Me prendre la tête pour ce genre de détails sans importance... c'est ridicule! "

Je m'empressai de lui répondre afin que ce moment de réflexion ne soit pas mal perçu par ma tendre moitié.

- Je crois que c'est une bonne idée Leticia. dis-je avec un sourire ravi. Et ainsi, nous n'aurons plus quelconque tracas au sujet immobilier si nous choisissons judicieusement son contenue! Je pris un moment avant de continuer de formuler mes pensées. Mais, si je puis poser la question... cette maison contiendra-t-elle une place pour moi... plus qu'occasionnelle?