Qui êtes-vous... pourquoi n'arrive-je pas à prononcer cette question? Pv Elizabeth

Je remarquai bien évidemment l'attention que la douce Elizabeth porta à mes traits vampiriques. Bien que le commun des mortels pouvait en ressentir de la peur à cette simple vue, il en était autrement pour elle. Non, le coeur de la sorcière ne m'indiquait rien de cela, elle éprouvait une curiosité et peut-être même une pointe d'excitation à l'approche d'une nouvelle expérience à vivre. Puis, ses mots concordèrent avec mes observations. Je m'exécutai dans la douceur en présageant de n'en prélever que le strict minimum... je m'étais habitué à me contenter de très peu au fil des siècles.

Rapidement, je sentis sa respiration s'arrêter lorsque mes crocs pénétrèrent sa chaire. Sa main vint se perdre dans mes mèches toujours maintenues par un élastique et ses lèvres entrouvertes lâchèrent un soupir doucereux. Immédiatement, un changement notable se fit, le goût déjà exquis de son sang fut parfumé par une nouvelle vague, le plaisir. J'avais très peu vécu un tel plaisir par le biais d'une morsure au point où cela m'impactait de bien des manières. Par les dieux... c'était tout bonnement divin!

L'envie d'une troisième gorgée m'effleura l'esprit, mais je me contins à l'approche d'un tout nouveau désir plus charnel cette fois. Celui-ci se transforma en un profond baiser empreint de toutes les émotions puissantes du moment. Pris dans le feu de l'action, la femme attrapa mon T-shirt et s'apprêta à le retirer, mais je la stoppai afin de la prévenir. Immédiatement, nos regards se croisèrent et je pus voir à nouveau ce sourire chaleureux enjoliver son doux visage avant de prendre parole. Je fis un petit sourire à ses mots dans un soupir. Oui, elle n'avait guère idée à quels points ces pensées furent justes. Je ne fis qu'un signe de tête affirmatif à sa question.

Alors, je la laissai retirer le vêtement qui me couvrit. Ainsi, sans un seul mot, je la laissais découvrir les multiples traces et tatouages démontrant mon passé tumultueux non sans détacher mes yeux de celle-ci afin de voir l'entièreté de ses réactions.

Aussitôt que je lui laissais un signe de tête afin de lui donner mon accord, ses mains s'activèrent pour retirer le vêtement et je l'aidai même en me penchant un peu vers l'avant. Puis, une fois torse nu, son regard jugea l'état de mon être dans un premier temps. Tout se déroula dans un silence attentif autant pour moi que pour la jolie sorcière. Je pus observer la moindre réaction qui anima son doux visage et les fluctuations de son coeur battant sous cette découverte. Ensuite, avec une infinie douceur, ses doigts parcoururent les balafres venant des épreuves de ma vie humaine, une à une. Bien que mon corps répondit par de délicieux frissons à chacun de leurs passages, mes lèvres restèrent closes en lui laissant le temps d'analyser ce que ses yeux voyaient et que ses mains exploraient.

Comme je pus, m'attendre d'un enfant venant de ce siècle bien indulgent, la cicatrice qui m'avait presque coûté la vie la fit réagir immédiatement et des larmes menacèrent de couler. Mais cela lui sembla plus fort... plus insoutenable! " Par les dieux, avait-elle le don de voir le passé par le simple biais d'un contact? Revivait-elle la souffrance que j'avais surmontée pour survivre à cet instant-là? " Ces questions envahirent mon esprit sans néanmoins franchir la barrière des paroles. L'apparition d'une pulsion me surprit par sa vivacité... la préserver de ce contact possiblement douloureux, mais je m'abstins. " Ô Odin... faites que je me fourvoie! "

Ce fut Elizabeth qui brisa le silence d'admiration la première. Je sentis une vague de tristesse en imaginant le pire s'immiscer en moi en entendant cette douce voix tremblotante d'émotion retenue. Je posai ma main sur sa joue dans une tendre caresse afin de balayer ces possibles ténèbres qui la guettaient. Je laissai filer un petit sourire. Ce fut le plus chaleureux qu'il me fût possible. Je ne souhaitais que ramener la gaieté perdue.

- Non, je n'y vois aucun inconvénient de t'en faire part, mais est-ce vraiment ce que ton coeur aspire à cet instant précis? Ne désires-tu pas partager un moment de velouté avec moi avant?

Avais-je réussi à atténuer cette douleur... cette souffrance qu'elle avait vécue à la simple découverte de mes cicatrices? Sans doute, son doux sourire qui se volatilisa momentanément fit son grand retour à mon soulagement. Je ne lui en tenais pas rigueur de ce malaise ni le questionnement qui en suivit. Je comprenais sa curiosité et son désir d'apprendre ce qu'il m'était arrivé pour expliquer ces balafres si importantes. Je me ferai une joie d'étancher cette soif de savoir, mais pour lors, j'étais visité par un tout autre désir bien plus fort et plaisant pour tous les deux.

Elle accepta mon invitation et la sorcière prit même la situation en main... sans l'envie d'émettre un jeu de mots douteux. Avec plaisir, je suivis le mouvement insufflé en m'allongeant sur son lit docilement. J'étais bien curieux de découvrir la moindre de ses préférences afin de lui faire vivre un plaisir sans retenue ni tabou. Ainsi, je pus profiter pleinement de ce délicieux baiser et la suite des choses. Par les dieux, même si la demoiselle sembla un peu incertaine de ses gestes, je sentis mon corps réagir aux moindres actions de ces mains chaudes redécouvrant ce qui lui était offert sous un autre esprit... bien plus désireuses de plaisir. Ce fut tant agréable ce contraste que mes crocs refusèrent de coopérer en me menaçant de rester présents toute la nuit durant. Lorsque ma future partenaire mit fin au baiser, j'allais protester, mais je me tus en la voyant descendre.

La surprise fut complète lorsque ce fut ces lèvres qui jouèrent de connivence avec les mordillements. Je lâchai un petit soupir de délice lorsqu'elles couvrirent de mordillement en alternance de baiser mes côtés. Évidemment, ceci me déclencha une tendre série de profonds frissons à chaque passage de ses lèvres douces. J'avais toujours été un peu sensible à ce niveau et cela n'avait pas changé depuis ma transformation. Je fis un petit sourire en lui soufflant en la regardant de mes prunelles rubis.

- Tiens... cela ne t'a pas pris bien longtemps avant que tu ne le découvres... à croire que tu peux réellement lire les pensées Elizabeth!

Je l'accueillis avec un grand sourire et l'embrassai avec une passion tout en douceur. De nouveaux soupirs s'échappèrent de mes lèvres aux moments où ses mains commencèrent à donner de l'attention à ma virilité. Par réflexe, je la serrai légèrement contre moi en passant mes mains dans son dos pour atteindre ses reins et ses fesses. Je la laissai s'amuser un moment en savourant tous ces agréables sensations qu'elle me faisait redécouvrir.    

- À mon tour!

À ces mots, je nous fis échanger les positions afin d'être sur le dessus. Je lui donnai un petit baiser et mes mains épousèrent chaque courbe de son corps sous une caresse. Je prenais attention aux moindres réactions pour découvrir l'endroit qui la faisait frissonner de plaisir. Ah Odin... son rythme cardiaque sous ce jour... l'odeur de sa peau sous cette proximité tout absolument tout était divin!

Mon regard rubis ne quittait pas la demoiselle lorsque ses explications furent prononcées. Ainsi, elle n'avait pas cette capacité, mais toute cette situation s'expliquait par cette incompréhensible sensation de connaissance de l'autre. La possibilité que nos âmes se fussent connues par le passé devenait de plus en plus évidente, mais toujours aussi déroutante.

- Hum... je vois ce que tu veux dire avec une facilité déconcertante! lâchai-je dans un petit soupir souriant.

" Ô Hoenir, Dieu du Mystère, éclaire cette voile au fil de nos rencontres... je vous en conjure afin que je puisse les récidiver en toute sérénité! " J'ignorai si mes prières allaient les atteindre maintenant, mais mon esprit perdit vite ces pensées au profit de la douceur du moment en échangeant les positions.

Son corps réagit agréablement sous mes doigts explorateurs. Je m'amusai à découvrir son être si désirable de bien des manières, mais je tins bon. Je savais me contenir et l'appel du sang fut bien moindre vis-à-vis l'appel du pur désir charnel. Je sentis son corps se tendre sous mon imprégnation instinctive de son délectable parfum, car si elle m'invitait inconsciemment à la mordre. Je lui fis simplement des petits baisers et des mordillements gentillets.

- N'aie crainte... je ne te mordrai plus ce soir, je n'ai plus besoin de grande quantité de sang pour fonctionner et je parviens à me satisfaire de très peu à présent. soufflai-je contre sa peau dans un sourire.

Alors, sous les désirs du moment, aucune partie de son corps ne souffrit d'inattention. Je m'attardai même un instant sur chaque parcelle de sa peau la faisant soupirer de délice sans franchir encore son intimité. Je souhaitai suivre son rythme afin de ne pas brimer son désir soutiré. J'adorai voir la passion du moment posséder complètement mes partenaires et cela faisait même augmenter mon propre plaisir ressenti. Je savais me montrer patient dans ces situations! Donc, je ne vis aucun problème à jouer de la douceur des caresses pour l'enivrer de plaisir. Ces préliminaires durèrent pendant un certain temps. Lorsque je sentis son corps s'impatienter, mes doigts vinrent taquiner enfin sa féminité. Comme s'ils connaissaient déjà par coeur le chemin, mon attention se porta immédiatement sur la partie de son anatomie qui la fit gémir de plaisir. Ses douces intonations vibrantes, un vrai régale pour mon ouïe! Puis, je m'assurai de lui faire vivre ce plaisir à chaque mouvement afin que je puisse savourer cette magnifique mélodie.

- Dis-moi lorsque... tu te sentiras prête! dis-je en venant l'embrasser avec passion et tendresse sans que le mouvement n'en pâlisse.

Je m'enivrai de ce moment sans une seule once de gêne. Curieusement, cette proximité avec elle me fut naturelle...salutaire. Ainsi, je profitai pleinement de cet instant de complicité charnelle avec la magnifique sorcière à mes côtés. " Ô destin responsable de notre rencontre... je te remercie de cette offre! " L'idée de faire une offrande pour remercier les dieux vola dans mon esprit... même si cette époque ne le permettait plus vraiment. C'était purement instinctif.

Tout doucement, mon ouïe se plaisait à déceler la moindre variation de cette délicieuse voix résonnant comme une douce musique. Mes doigts furent avides de chaque frisson parcourant ce corps désirable. À tel point qu'ils s'assuraient de reproduire l'action pour recréer l'effet sans cesse. Jamais je ne me lasserai de cette sensation vécue comme si ce plaisir fut partagé sous un trait qui m'était inconnu jusqu'à présent. Alors, rapidement, mon esprit fut embrumé par ce plaisir stupéfiant et je sentis la promesse d'une ivresse sans précédent se profiler. Je humai une ultime fois son agréable parfum sous une pulsion entre deux embrassades sur sa gorge en me collant un peu plus à elle pour me délecter de sa douceur. Cette innocente respiration, la chaleur de son épiderme et son coeur qui battit contre sa peau... oui, ce fut trop pour moi! Ensuite, sa nouvelle invitation eut raison de l'hésitation m'habitant encore. Donc, avec douceur mes crocs percèrent sa peau frémissante. Ce goût, ces petites plaintes de délice et ces mains me serrant contre elle... tout cet amalgame de sensations distinctes fut absolument divin. Je léchai mes lèvres afin de ne pas gaspiller ne seraient-ce qu'une seule goutte de ce précieux nectar divin avant de me relever pour m'assurer de son état. Je m'étais peut-être contenté que d'une nouvelle gorgée, mais je ne voulais pas l'affaiblir.

Avec attention, je m'assurai que le plaisir prodigué par mes actions avant de passer à l'étape suivante fut toujours présent, voir insuffisant. Je ne voulais aucunement presser les choses et ainsi prendre le risque de la blesser. Son corps réagit délicieusement à chaque passage de mes doigts et j'étais venu à découvrir le point qui la faisait complètement fondre de délice. Elle me demanda d'abréger ce supplice si agréable, elle m'avoua qu'elle était fin prête. Donc, je ne la fis plus attendre en m'exécutant pour la pénétrer dans un mouvement contrôlé. Je pris un moment pour lui laisser le temps de s'habituer à ma présence et commençai le véritable mouvement quand je sentis l'étincelle du plaisir refaire apparition chez elle. C'était si bon que je ne garderai aucune retenue... mais je devais me contenir pour son bien.

- Dis-le-moi si c'est trop... fort. dis-je en tentant de trouver un rythme agréable pour tout les deux.

Sous l'envie, je me penchai un peu afin de venir lui donner un baiser en caressant tendrement sa joue en prenant appui sur ses hanches pour la serrer contre moi.

Jamais je n'aurais pensé que cette soirée s'annonçant tristement routinière terminerait ainsi. Je savourai cette si belle surprise avec cette femme délicieusement remplie de mystère entre mes bras. Mon corps tout entier réagissait aux moindres réaction et plaisir apportés par le sien. Même ma soif ne faisait que croître! Ce n'était pas une soif quelconque, c'était un puissant désir à son égard. J'ignorai si cela représentait autant pour elle que cela ne l'était pour moi, mais j'avais envie d'approfondir tout ceci.

Mon regard se gorgea de tout ce que ma tendre partenaire m'offrit comme délicieux spectacle. Le moindre souffle ne me manqua pas tout comme ce mordillement de lèvre et ce petit resserrement signe d'un inconfort. Je lui donnais le temps dont elle avait besoin, mais ce malaise passa rapidement pour découvrir un plaisir pur. Alors, toujours en prenant en compte ses désirs, j'avais commencé réellement à me mouvoir sous un rythme doux lorsqu'elle me rassura. Ah... cet ébat était si bon que mes crocs se refusèrent de déserter. Mon corps ne cessait d'en demander davantage, mais je prenais sur moi!

Ce dut être assez puissant pour la sorcière, car celle-ci étouffa ces petits cris par des morsures à son poignet. Sur un premier temps, je devais admettre que je ressentis brièvement de la déception. Oui, j'étais déçu qu'elle me prive de sa délicieuse voix, mais je réalisais un fait par la suite. " Il ne fallait surtout pas que l'odeur de son sang perce... là maintenant! " Sinon, je ne parviendrai pas à retenir mes coups de butoir. Je l'embrassai avec fougue et passion afin de lui faire lâcher ses bras.

Puis, elle se décolla pour souffler une toute nouvelle invitation. Aussitôt, que les dieux me gardent, mais je ne fus plus maître de mes désirs ardents. Je me relevai légèrement pour soulever un peu plus ses jambes dans une caresse avant de débuter le mouvement dans une position différente. Ainsi, mes coups furent plus profonds et plus soutenus. Je ne cessai de toucher l'endroit qui la faisait hurler, mais je m'assurai de lui laisser mes lèvres pour lui permettre d'étouffer ses plaintes de désir si elle le désirait. Les vagues de plaisir apportées par nos corps enlacés et ces frissons à chaque fois qu'elle frôlait mes côtes... Les sensations furent si fortes que je sentis le délice de l'extase faire tranquillement son apparition. Je dus arrêter un bref instant, car c'était trop.

- Désolé, d'arrêter cela aussi sèchement, mais je ne veux pas que... ça se termine aussi tôt... mais c'est si bon... Dis-je en l'embrassant avec passion et désir.

Le plaisir se répandit dangereusement dans tous les membres composant mon corps sous chacun de ces délicieux mouvements et sensations. Les vagues de délices terminèrent divinement leur course dans mon bas-ventre. Les cris de plaisir pur jaillirent sans honte pour mon plaisir des lèvres de la belle brune et j'en soutirai un puissant désir. Celui-ci me poussa à tenir la cadence de cet ébat charnel grâce à la résistance innée de ma nature d'immortel. Je ne ressentais ni l'épuisement ni le besoin de reprendre mon souffle entre mes baisers de plus en plus avides... non, j'étais complètement enivré par la passion que nous atteignons à l'unisson. Cependant, ce n'était pas le cas de ma douce partenaire, elle commença à peiner à garder ce rythme.

Je ressentis ce point culminant si fort se présentant à notre porte... mais c'était trop tôt à mon humble avis! Je n'avais pas envie de mettre un terme à cet agréable échange tout de suite. Ce fut ce que je craignais en captant les battements de son coeur et ses respirations. J'ignorai pourquoi, mais j'avais besoin de savourer la présence de la sorcière un peu plus longtemps contre moi, de ressentir encore son coeur qui battait de vitalité. J'allais devoir faire preuve de retenue une fois de plus.

À contrecœur, je ralentis les coups de reins pour m'arrêter même un bref instant. La frustration gagna Elizabeth dans un premier temps et elle lâcha même un petit gémissement de mécontentement. En remarquant l'agacement de cet arrêt, je fis un petit sourire désolé et je lâchai l'explication qui suivit.

Alors que j'allais ajouter que je m'inquiétais de son état d'épuisement, elle prit les devants dans une réponse qui me soulagea. Elle non plus n'avait pas envie d'écourter cette nuit encore jeune qui nous appartenait!

- Alors... si tu n'as pas objection... ralentissons un peu le pas! Souffla ma voix suave dans un petit souffle.

Je me retirai pour venir m'installer, étendu, à ses côtés. Mon corps se lova contre le sien en serrant son dos contre mon torse. Grâce à l'une de mes mains qui couvraient ses hanches, je la tins en place et je la pénétrai à nouveau dans un geste toujours calculé. Ainsi, chaque mouvement de nos hanches à l'unisson continuait à faire vivre la flamme du désir sans nous enflammer entièrement au coeur du brasier. Je pus également caresser sa poitrine et embrasser en mordillant son épaule.