Putain que je te déteste... mais pas uniquement! (Arthur)

putain que je te déteste…mais pas uniquement !

Arthur Fitzgerald

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il avait à peu près d'une semaine que je me cachais en n'osant même plus mettre un pied hors de ma planque. Les sorcières rouges de mes deux avaient perçu ma trace et avaient tenté de me coincer. Là, je n'en pouvais plus de vivre ainsi. J'avais l'impression d'être un rat se terrant dans son trou en attendant de se faire attraper... j'en avais plus que marre de toujours fuir ce salop d'Arthur Fitzgerald! Je devais l'affronter une bonne fois pour toutes pour enfin arrêter de vivre dans l'ombre.

Je me décidai de sortir un vieux grimoire acquis lors de mes recherches de puissance. Je fis défiler les pages et je sortis un vieux sort de communication. Oui, celui-là était absolument parfait... seul le destinataire pouvait l'ouvrir et le consulter sans dommage. J'écris une lettre manuscrite à l'attention d'Arthur avec mon désir de l'affronter de front. Je lui donnai une date, une heure et un lieu soit; demain, vers minuit dans les rues de Old Spirit Place. Je cachetai l'enveloppe et je récitai la formule en utilisant mon sang comme source d'énergie. La lettre brilla d'une lueur verte avant de se dématérialiser devant mes yeux pour apparaître dans les mains de son destinataire.

À l'arrivée de l'heure du rendez-vous, je me préparai à sortir complètement à découvert sans sort masquant mon apparence ou ma présence. Je n'avais plus besoin de ces artifices lassants... soit je sortirai vainqueur de l'affrontement en vivant enfin au grand jour ou soit je mourrais des mains de mon ennemie. Je n’avais plus rien à perdre de toute façon... Le coven d'Ombra ne menait strictement à rien et les démons ne répondaient même plus à mes appels à l'aide. Ils s'étaient complètement désintéressés de mon cas. Alors, j'étais complètement livré à moi-même, et ce, depuis des mois maintenant!

J'arrivai sur les lieux une demi-heure avant l'heure prévue sur la note. Je me cachais des possibles passants encore présents et j'attendis son arrivée. Mon regard froid se perdit dans le vide sous la colère me ravageant difficilement l'esprit. Enfin, au bout de ses longues minutes d'attente, il apparut finalement devant moi aussi droit que sa fierté insufflée par son égo lui donnait... Fidèle à lui-même! Je sortis du noir avec une rage insaisissable exprimé sur le visage.

- Te voilà enfin... toi qui m'as absolument tout pris!

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Tous les moyens sont bon pour obtenir le fruit de son désir!

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Matthew G.Crawford

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]J’avais attendu patiemment ce moment depuis longtemps. J’avais eu le temps à la réflexion, j’avais imaginé toutes sortes de scénarios possibles et inimaginables.

Matthew Crawford. Un sorcier incroyablement talentueux et malicieux. Je l’avais rencontré il y a plus de quarante ans. Il représentait à lui seul mes plus belles forces et mes plus grandes faiblesses. Il avait été mon meilleur ami, mon témoin de mariage, mon bras droit, puis, le pire ennemi qui m’avait arraché ma femme de ma vie pendant des années et s’en était pris à ma famille. D’une cruauté sans pareille dans l’histoire.

L’homme en question avait choisi de sortir de l’ombre ce jour. J’avais reçu de sa part une lettre qui m’était apparu par la magie de sang dans mes mains. Inutile de préciser que j’étais passé par tous les états en fin de lecture.

Enfin tu te montres… Crois moi je suis prêt Matthew.

Le rendez vous était dans une rue de Old Spirit Place. Je m’y étais rendu à l’heure demandée par mon adversaire. Préférant régler cela seul, je n’avais pas prévenu mon entourage de cette rencontre. Cette nuit allait bouleverser le destin de chacun de nous deux : perdre quelqu’un qui avait fait parti de notre vie ou bien perdre la vie. Personnellement, j’avais bien trop à perdre pour mourir cette nuit, j’avais bien l’intention de m’en sortir vivant.

Lorsque j’arriva au lieu du rendez-vous, Matthew m’y attendais déjà. Il était là en simple homme, sans artifice et mascarade. Je semblais peut être passible mais j’étais enragé de le voir, Matthew devait se douter de mon état intérieur et ressentir sensiblement la même chose.

« - Je n’aurai raté cette occasion pour rien au monde. Toutes ces années où tu m’as pourri moi et mes proches… Tout va enfin se terminer ! »

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Arthur Fitzgerald

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je n'arrivai pas à croire que cet homme ayant reçu MON aide afin de reprendre le droit chemin avait hérité de la vie qui ME revenait de droit! Le poste dont je mourrais d'envie d'obtenir, la femme que j'ai toujours aimée ainsi qu'une vie de famille à ses côtés. Non, moi, il ne me restait que la place d'ami et d'observateur de leur agaçant bonheur. Aujourd'hui, je n'étais plus rien... même plus un subalterne pratique pour le coven... que de la chair à sacrifier.

Avec cette rage au ventre qui ne cessait de croître au fil des pensées meurtrières, mon expression se durcit et je serrai la mâchoire durement. L'air autour de moi se chargea d'énergie magique négative en entourant mes poings refermés. La force magique devint de plus en plus palpable. Elle sera bientôt prête à être relâchée. Tout comme moi! Je n'avais pas envie de sonder cette colère sourde qui me consommait entièrement. Je sentis juste le besoin de tout relâcher afin de tout évacuer sans penser au lendemain... après tout, il n'aurait plus de lendemain pour l'un de nous deux ce soir. Arthur joua la carte de l'impassible hautain, mais son visage démontrait bien la puissance de sa propre colère enfouie.

Ses mots concordèrent avec mes observations et sa venue seule, sans défense, face à moi également. Tout se jouera qu'entre nous et cela m'allait parfaitement!

- Tu ne crois pas si bien dire... Arthur... Ma voix hargneuse fendit l'air et je lançai l'assaut pour démarrer ce pas de guerre que l'on attendait tous les deux.

Je tendis le bras dans sa direction et une vague de force nécrotique sous forme d'onde noirâtre jaillit de ma paume. Toutes les choses qui entrèrent en contact avec cette vague de fumé noire furent durement ravagées, comme s'il avait été emporté par la détérioration du temps. La banne à ordure se trouvant sur mon chemin s'oxyda en se recroquevillant sous son propre poids. Je la frappai du pied pour complètement la détruire et la retirer de ma vue. Puis, je tentai de lancer un sort de propulsion pour le faire se fracasser contre le mur.

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Matthew G.Crawford

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Croire que ce soir tout serait terminé était en d’une grande motivation. Je pensais à tout ce que nous avions vécu ensemble. Nous avions pour ainsi dire parcouru un bout de chemin tous les deux en tant qu’amis, du moins ce que je considérai comme mon ami. Sa trahison avait été un crève cœur à l’époque et qui s’était transformée très rapidement en haine.

Heureusement, il n’y avait personne dans la rue. Tous les deux voulions la même chose, se débarrasser du cauchemar vivant de l’autre. Nos regards étaient les mêmes et nous étions animés tous les deux par le même désir.
Matthew n’était visiblement pas bavard et en venait directement à la magie. Même si je voulais en finir aussi vite que lui, j’avais envie tellement envie de lui demander les pourquoi de ses agissements de toutes ces années où ils nous avaient pourris. Était ce par jalousie? Par orgueil? Pourquoi ?! J’avais besoin de réponses. Pourquoi s’en prendre à Zephyr, à Karl, à Pénélope…?

Il lança un premier sort très violent. Rien d’étonnant de sa part. J’avais eu le temps de me protéger par un sortilège qui avait formé une sorte de bouclier. Les éléments autour de moi s’étaient émietté ou oxydés selon le matériau dont ils étaient composés et mes doigts avaient tout de même commencé à grisés par le sort de Matthew. Toutefois, je pris le second sort de plein fouet. Le sorcier me projeta alors contre le mur avec une grande violence. J’étais alors sonné et très endolori.
Mais il fallait me relever vite et riposter à mon tour. Je lança alors une longue chaîne toute de fer sur mon adversaire afin de l’emprisonner, que j’avais créée par un sortilège de magie de sang. J’aurai la possibilité de mouvoir la chaîne comme je le souhaitai, le but était plus de contenir Matthew dans un premier temps. L’éliminer serait dans un second temps s’il acceptait de répondre aux questions.

« - Toujours aussi violent et efficace dans ce type de sortilèges à ce que je vois. Mais j’aimerai comprendre Matthew, simplement…pourquoi tout ça ? Tu ne m’as jamais parlé. Si je perd la vie ce soir, j’aimerai savoir! »

Je m’étais relevé et approché légèrement de lui. Sur la défensive et prêt à lancer un sort de défense. Je le savais rapide et très puissant, mais il me connaissait tout aussi bien très fort également.

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Arthur Fitzgerald

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mon premier sort n'atteignit pas la cible espérée, il était parvenu à se protéger de cette vague. Le second, lui, y parvint. Arthur fut propulsé contre le mur et retomba violemment au sol. Je m'approchai de lui un peu trop serein, grossière erreur de jugement de ma part. Je ne pus me protèger de l'assaut de mon adversaire. Celui-ci lança un sort de chaîne envoutée grâce à son sang. Le lien s'entortilla autour de moi sans que je n'aie rien pu faire pour m'en préserver. Sous la surprise, je perdis l'équilibre et tombai au sol. Une petite plainte jaillit de mes lèvres sous le souffle couper du choc en me heurtant contre la pierre de la ruelle.

La situation devenait de plus en plus merdique à mes yeux... je perdais progressivement le contrôle du combat. Allais-je finalement mourir de la main d'Arthur? " Je préfère partir de sa main que de celle d'Auguste pour l'une de ces machinations sans résultat! " Puis, la voix de l'autre sorcier me fit me redresser avec difficulté afin de le regarder droit dans les yeux. Ses questions m'arrachèrent un rire froid sans joie... et mes paroles s'expulsèrent sans que j'y réfléchisse.

- Pourquoi? POUQUOI!? Tu as pris la vie que j'espérais et il ne me restait que le second rôle de merde... l'ami observateur! Plus j'assistai à tes prouesses et à ton bonheur plus je t'enviais et ça m'enrageait, mais je t'admirais en même temps d'une manière encore plus énervante. Je n'arrivais plus à supporter tout ça et j'ai flanché. À présent... je me ressens vide. Je ne ressens plus rien si l'on oublie la rage depuis notre... Ma voix se coupa et je repris la suite sans le regarder dans les yeux. Ma vie de crime ne mène à rien et elle n'a plus aucun sens à mes yeux. Je suis écoeuré de fuir et je n'ai plus le coeur à continuer comme ça...

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Matthew G.Crawford

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Avoir réussi à enchaîner Matthew me facilitait la tâche. C’était un sort que j’utilisais régulièrement pour contenir des ennemis, les emmenants ensuite avec facilités aux autorités surnaturelles compétentes pour juger de leur sort. Pour ce qui était de Matthew, je m’occupais de lui personnellement.

J’écoutais ensuite mon ennemi me répondre avec une étonnante franchise. Il était dans une position de faiblesse et plus rien à perdre de toutes façons. Cela me faisait un bien fou de confirmer mes doutes. La jalousie avait donc bien été sa réelle motivation, et non pas, comme je le craignais, une folie meurtrière juste pour satisfaire des plaisirs malsains. Même si sa réponse me rassurait d’une part, je me sentais toutefois responsable de ses agissements. Le sentiment de n’avoir rien fait pour l’aider à surmonter tout, ça alors qu’au fond de moi j’étais conscient de quelque chose.
Par ailleurs, je ne m’attendais pas à se que Matthew se livre au point de parler de se qu’il ressentait. Je le connaissais plutôt pudique sur ses émotions, alors pourquoi en faire autant ? Ce qui m’étonnait par dessus tout était que cela me touchait.

J’avais le visage fermé, la mâchoire très serrée, les yeux légèrement humides de colère et de diverses émotions. Je m’approchais de lui calmement mais d’un pas franc. Je le regardais, lui encore au sol et encore enchainé. Je lui mis un bon coup de pied dans l’estomac. Puis je me détourna immédiatement et revins à quelques mètres de lui.

« - Tu fais chier Matthew !! »

Je le libéra de la chaîne. Le sort était coûteux en énergie et je n’avais plus besoin de le contenir. J’avais à mon tour besoin de m’exprimer.

« - J’ai cru tout ce temps que tu devenais un meurtrier fou et ça m’a rendu dingue de n’avoir rien pu faire pour toi !! Tu t’es acharné toutes ses années sur mes proches, et ça je ne te le pardonnerai pas ! » Je soupira fort et repris avec émotion. « - Tu étais tellement plus qu’un second rôle dans ma vie, BORDEL Matthew ! »

Nous délivrer chacun notre tour avait été nécessaire pour moi. Je sentais que ma haine envers lui avait changé. Évidement j’étais encore plein de rage, mais c’était different. Mais maintenant, j’étais bien plus que prêt à en découdre.

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Arthur Fitzgerald

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mes paroles avaient sorti sans que je prenne le temps d'y réfléchir à deux fois. J'avais toujours eu horreur de parler de ce que je ressentais en ayant ce besoin fondamental d'être maître des situations que j'affrontais. Ici et maintenant, c'était autre chose, je n'arrivais plus à me contenir et je me doutais que j'allais amèrement le regretter.

En prenant sur moi, mon visage se referma en mettant ce masque d'impassibilité feint avant d'affronter à nouveau son regard. J'osai relever les yeux sur lui et mes prunelles s'encrèrent aux siennes. Mon ennemi également me toisait silencieux cependant, ce que je vis chez lui me fit soupirer faiblement. Arthur avait dû mal à digérer ce que je lui livrai et son visage se referma sous la rage sourde.

Puis, il s'approcha dangereusement de moi avec cette même expression inquiétante sur ses traits. " Qu'est-ce qu'il allait faire? " Oui, l'instinct de survie me submergea et mon corps tenta de reculer un peu en roulant sur le côté. La colère envahissante de Fitzgerald le poussa à me frapper de manière violente au ventre alors que j'étais vulnérable enchaîné et ceci ne lui ressemblait pas du tout! Cette douleur se répandant dans mon ventre démontra bien la force de ce simple coup. Le choc me fit me recroqueviller en manquant d'air dans un premier temps et ensuite, le coup m'arracha un faible, mais profond râle de souffrance. Peut-être que je me trompais, mais j'entendis un son ressemblant à sa voix comme un murmure incompréhensible et lointain.

- Ah... putain... dis-je dans un dernier gémissement en fermant les yeux.

Lentement mes liens se défirent et je fus libre de mes mouvements. La surprise me fit ouvrir les yeux immédiatement et agir immédiatement. Alors, je me relevai en m'appuyant sur mes paumes avec difficulté. Je pus écouter les impressions qu'Arthur avait éprouvées pendant ces innombrables années où la rage et le désire de pouvoir m'avait complètement contrôlé. Ces mots brisèrent quelque chose en moi et une vague désagréable de sentiment m'ensevelit.

Je n'arrivai plus à contenir cette puissante rafale de sentiments contradictoire et ceci me le fit projeter contre le mur derrière lui en tendant le bras vers lui. J'utilisai un sort de contrainte à mon tour en retenant contre le mur grâce à un champ de force. Mon bras amoché par mes sorts violents réalisés au courant de mon parcours fut toujours levé et je m'approchai de lui à mon tour. Le regard noir sous la fureur et sous cet amoncèlement de sensations diverses.

- Je te déteste tellement Arthur...

Mes doigts atteignirent sa gorge. Je désirai à un point douloureux de les serrer autour de ce cou offert et de le tu... Mais toute cette rage disparut. Ma main empoigna son chandail et mon corps agit sous la pulsion déstabilisante. Mes lèvres se collèrent aux siennes pour lui donner un baiser brutal et avide.

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Matthew G.Crawford

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Matthew s’était relevé. Je me doutais qu’il allait riposter après le coup que je venais de lui donner. Mais étrangement, je ne m’étais pas défendu de son emprise et me retrouva alors plaqué violemment contre un mur. Avais je pris trop de temps à réagir ou bien était-ce un comportement délibéré inconsciemment…? Je n’avais plus le temps de me poser la question puisque maintenant j’étais coincé et à sa merci.

Lorsqu’il s’approcha à quelques centimètres de moi je croisa son regard plus noir que jamais. J’avais peur. J’allais mourir sous ses mains dans quelques secondes. Je perdais tous mes moyens et j’était paniqué. L’impassible homme que j’avais toujours été se démontait sous ses doigts qui attrapaient mon cou. Mais subitement tout bascula. J’eu à peine le temps de prendre une inspiration, que ses lèvres se posèrent sur les miennes vigoureusement. Qu’était il en train de se passer ?!!

Je ne l’avais pas repoussé. Ce contact si intime était invraisemblablement consenti de ma part sans que je m’y attende… Intérieurement je bouillonnais, de profonds sentiments enfouis se réveillèrent subitement.
Lorsque Matthew se retira j’étais totalement pris de stupeur par mes émotions. Il avait également lâché son emprise sur moi et je n’avais pas attendu pour le projeter à mon tour sur le mur d’en face. Je ne lâcha pas Matthew des yeux, je n’avais pas le temps de comprendre ce qu’il était en train de se passer en moi mais je sentais un énorme désir viscéral de le violenter, mais pas comme je l’imaginais. Il venait à l’instant de dégoupiller une grenade en m’embrassant.

Toujours dans mon elan, je lança une petite onde sur le mur de briques au dessus de Matthew dont quelques éboulis tombèrent sur lui. Lâchant mon emprise magique sur lui je l’attrapa par le col de sa chemise et le plaqua sur une partie du mur encore intacte. J’avais une envie irrépressible de lui faire mal… et qu’il me rende la pareille.

« - Montre moi comment tu me détestes Matt…» lui susurrais-je à son oreille.

Je sentais une certaine ivresse m’envahir. Le désir de l’embrasser fut plus fort que tout.

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Arthur Fitzgerald

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mes désirs m'avaient complètement contrôlé et je n'avais pas pensé une seule seconde à sa réaction. Ça avait simplement été impossible de le contenir. Nos regards se croisèrent à nouveau. Je ne manquai pas cette surprise et cette incompréhension ravageant le visage si désirable de mon ennemi. Puis, son expression de stupeur palissa subitement. Avant que je ne puisse réaliser ce qu'il venait de me faire, je fus à mon tour projeté contre le mur. Le choc de cet impact m'arracha une nouvelle plainte de douleur et je sentis une sensation de chaleur se répandre dans mon corps. Ma vue s’altéra légèrement et je secouai un petit peu la tête pour perdre cette désagréable sensation.

Je ressentis un petit éboulement de gravats qui tomba sur moi. Comme je fus à sa merci, je ne pus rien faire d'autre si c'était que d'essuyer ce nouvel assaut. La douleur me fit pencher la tête vers l'avant dans un énième gémissement de souffrance. Pourtant mon corps l'acceptait sans rechigner et... en redemandait! Je sentis une vague de désir pur se déverser en moi à chaque coup. Il ne me laissa pas le temps pour me reprendre de cette attaque et je fus à nouveau plaqué durement contre un mur... intact si je me fiais à la douleur grandissant dans mon dos. Toujours la tête penchée vers l'avant afin de l'épargner de toutes les secousses à venir, je le laissai faire ce qu'il voulait de moi.

Malgré mon état un peu second... sa voix fut clair et si enivrante. Je relevai la tête vers lui et celui-ci m'embrassa avec une fureur qui ne me déplaisait pas! Mes mains agrippèrent son cou et je prolongeai avec brutalité un baiser avant de lui donner un coup de pied pour le faire tomber.

- Très bien... si c'est ça que tu veux... dis-je en me jetant sur lui.

Je laissai mes pulsions violentes prendre possession de mon corps et je l'embrassai en mordant avide ses lèvres au passage. Mes mains cherchèrent le contact de sa peau caché sous cette couche de vêtement que je rêvais de déchirer pour l'exposer.

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Matthew G.Crawford

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il n’y avait plus rien ni personne, plus aucune envie de vengeance, plus de justice, plus de Penny ou quiconque. C’était lui et moi seulement, la tout de suite. Rien d’autre ne comptait. Mon esprit faisait totalement abstraction de tout pour que mon corps tout entier se laisse porter par mes désirs. La rage m’animait, mais pas seulement, j’avais envie de lui tout entier, de son contact, de son corps contre le mien.

J’aimais sa façon de me rendre mon baiser, je percevais l’intensité entre nous deux. Mais évidement le coup de pied fut moins agréable, mais j’acceptais et j’en voulais plus… Je tomba au sol en gémissant. Je n’eu pas le temps de me relever puisque Matthew s’était immédiatement jeté contre moi en s’infiltrant sous mes vêtements. Et cette fois, son baiser fut différent, c’était carrément bestiale puisqu’il me mordit les lèvres ! Je le repoussa car la douleur me brûlait. Je mis sur genoux et m’essuya la bouche, je constatais alors qu’il y avait du sang sur mes doigts. Il n’y était pas allé de main morte ! Je lui offris mes doigts ensanglantés à sucer, et cette vision de pénétrer sa bouche était tellement excitante.

Je ne voulais plus rien retenir, il me fallait assouvir ce désir. J’enlevai alors ma chaude veste que je jeta plus loin. Mon pull over suivi, ma chemise fut violemment ouverte par mon partenaire.

« - Je te veux Mat, je te veux tout entier… »

J’attrapa Matthew par la nuque et lui agrippa quelques mèches de cheveux. Puis, je l’embrassa d’abord sur la bouche avec fougue et descendis rapidement sur une épaule où je le marqua violemment par par un suçon. Dans ma main je fis apparaître un fer à marquer par magie. Il y avait un sceau avec mes initiales « A.F. » sur l’un des bout et de l’autre « M.C.» pour les siennes. Je lui mis sous les yeux.

« - Chauffe moi ça. » lui ordonnais-je lascivement.

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Arthur Fitzgerald

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cette pulsion de sensualité sauvage avait fait de moi que désir... rien de plus. Chaque stimulus était perçu par de l'excitation et tout mon corps me brûlait... soit par les contrecoups de ce combat où par cette folle vague pure d'envie indomptable. C'était si puissant et exquis à la fois! Jamais je n'avais suivi mes désirs à ce point et j'adorai cette sensation vivifiante qui naissait dans mon bas ventre en déferlant dans mon corps tout entier!

Arthur fut dans le même état d'esprit, car je pouvais le sentir répondre à chaque passage de mes doigts explorateurs. Cependant, la douleur le poussa à couper le moment en me faisant reculer. Le souffle court, je suivis le mouvement en me redressant pour lui laisser de l'espace et le temps de se reprendre.

Mon regard s'attarda sur la moindre parcelle de peau exposer. Ce fut ainsi que je réalisai l'étendue de ma brutalité de cette morsure avide, car du sang perlait de ses lèvres si invitantes à embrasser encore et encore. Il le constata également et il le préleva du bout des doigts. Puis, il tendit sa main vers moi, par instinct, je m'approchai de ses doigts maculés de sang et je vins les sucer pour le récolter. Mon futur partenaire sembla s'enflammer par ce petit geste et son expression changea vers un besoin d'assouvissement. Il commença à retirer ses vêtements et je ne manquai rien de ce spectacle. Lorsqu'il n'avait que sa chemise, ma conscience flancha et je fis sauter tous les boutons dans un mouvement brusque.

- Alors, ne te gêne pas Arthur... je le veux aussi! dis-je en le regardant dans les yeux avec une lueur de désir brûlant.

Je fus attiré par lui lorsqu'il agrippa quelques mèches pour me tirer vers lui. Une nouvelle vague de chaleur douloureuse se répandit et une nouvelle offensive de mon partenaire me poussa à soupirer contre ses lèvres. Lorsque son attention se posa sur mon cou en tirant sur ma chemise pour y exposer une partie de mon épaule, je lâchai un petit souffle de plaisir en sentant ses baisers s'intensifier. Il se décolla et me présenta un objet; un sceau... non un sceau différent sur chaque face. Je fronçai les sourcils d'incompréhension. Son ordre sous ce ton qui éveilla mon désir me poussa à obéir malgré ma réticence. Alors, je tendis ma main sous l'objet et récitai une formule pour invoquer une petite flamme des enfers. Une lueur mauve illumina ma paume et une petite flamme noire dansa au creux de ma main. La flamme lécha l'objet sans le brûler, mais seulement chauffer le fer comme il me l'avait ordonné.

- Je me trompe ou tu veux nous marquer d'un serment non violable? Je ne te savais pas aussi sentimental! lui lâchai-je avec un petit sourire en coin.

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Matthew G.Crawford

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Jamais je n’avais imaginé un tel scénario pour nos retrouvailles. Et finalement, c’était une bonne chose, car j’allais laisser de côté la raison pour libérer tout ce que mon cœur et mes désirs avaient à exprimer à Matthew. Moi qui aimait tout prévoir, ce soir l’imprévu était incroyablement stimulant.

La marque rouge que j’avais laissée sur l’épaule de Mat ne me suffisait pas. J’avais une irrépressible envie de le posséder rien que pour moi. Pour une soirée, un an, une vie, je m’en moquais bien, mais ce soir j’en avais besoin. Avec ce serment il ne pouvait pas me duper et nous marquer tous les deux m’excitait fortement. J’émis ensuite un petit rire à sa remarque.

« - Sentimental… peut être un peu. Disons que pour un amant spécial j’use de moyens spéciaux. Je veux que tu me prouves ta loyauté, montre moi à quel point tu veux de moi. Et évidement je ferai de même. »

Je le laissais décider de l’endroit où il allait se marquer avec mes initiales. Quant à moi, j’enleva ma chemise complètement et apposa le sceau brûlant en dessous de mon pectoral gauche, sur les côtés.Cela faisait un mal atroce au point que je dus me plier en deux, blotti contre Matthew. Je lassais également un râle sortir très grave en sentant le fer brûlant me marquer la peau. Je laissa tomber ensuite l’objet et glissais mes mains sous les vêtements mon partenaire en guise de réconfort plus doux. Rapidement, le contact de son torse chaud et de son bassin sous mes doigts me fit sentir une vague d’excitation monter en moi. C’était d’ailleurs la première fois que je caressais un homme, chose que je n’avais jamais faite de ma vie et découvrir ceci avec Matthew était un accomplissement.

Maintenant, il me fallait en voir plus. Je l’embrassa frénétiquement et lui enfonça ma langue à la rencontre de la sienne. Au même moment ses mains glissèrent plus en bas mais bloquèrent à cause de sa ceinture.

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Arthur Fitzgerald

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ce rire fut assez agréable à mon ouïe. Ce sourire qui traînait sur ses lèvres attisa tous mes désirs. De plus l'entendre utiliser le terme d'amant de sa bouche pour me désigner m'exalta encore plus. Mon propre sourire étira mes lèvres et je fus bien curieux de voir où cela nous mènera.

- D'accord, j'accepte de jouer le jeu Arthur! dis-je en refermant le poing pour éteindre la flamme des enfers.

Mon amant se décida de l'emplacement de son marquage et il opta sur le torse visiblement en se fiant à son retrait de ce qui restait de sa chemise. L'homme qui éveilla tant de sentiment en moi appliqua l'objet sur sa peau. La douleur de la brûlure le fit se pencher vers moi. Ce râle profond de douleur me fit entourant mes bras autour de lui. Un petit bruit métallique capta mon attention et je le ramassai. Je choisis l'avant-bras et y appliquai à mon tour le sceau sans hésitation. La douleur vive me fit serrer le poing durement dans un gémissement de douleur. Je projetai un peu plus loin. Je posai ma tête sur son épaule en me reprenant de cette nouvelle vague de souffrance.

Je sentis ensuite une sensation bien plus douce et agréable épouser chaque ligne de mon torse se mouvant vigoureusement sous cette nouvelle source de frissons de délice. En me décollant pour le regarder droit dans les yeux, celui-ci s'acharna de nouveau sur mes lèvres et je lui répondis avec une joie non dissimulée. Mon corps se tendit sous ces pulsions qui reprirent furieusement leur place face à ces baisers beaucoup plus délectables. Je commençai à m'attarder sur son ventre en descendant mes caresses, je m'arrêtai en mettant la main sur sa boucle de ceinture.

- Est-ce que c'est ta première fois avec un homme? Dis-je en lui susurrant à l'oreille avant de lui mordiller le cou pour lui laisser répondre.

Je lui défis sa boucle et libérai son membre de sa prison de tissus. Puis, mes mains s'activèrent dans une caresse assez rapide.

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Matthew G.Crawford

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tous deux décidés à se donner corps et âmes l’un à l’autre, je n’avais plus aucune crainte à me donner complètement à mon partenaire de la soirée. J’avais accueilli avec tendresse la souffrance de Matthew lorsqu’il eut apposé le sceau avec mes initiales sur son avant bras. Il me prouvait loyauté et avait accepté de jouer à mon petit jeu sadique. Qui aimait châtiait bien…

Visiblement, Mat était bien plus doué à diriger que moi. Il constata rapidement que je n’avais aucune experience. J’avais passé ma vie entière avec mon épouse, et jamais je n’avais tenté autre chose, sauf ce soir. Sa souffle chaud dans mon cou m’embrasait. Je libéra une main de sous ses vêtements et m’agrippais à sa nuque, je le voulais, maintenant…

« - Oui, tu es mon premier… j’ai besoin que tu me guides Mat’… »

Il délivra mon sexe pour le caresser. Mon dieu quelle sensation! Je sentais une chaleur grandir dans mon ventre, dans le même temps mon cœur s’emballait et mon souffle s’intensifiait. Mon amant était véritablement bon dans ce qu’il entreprenait. Était ce parce qu’un homme savait ce qu’un autre homme aimait? Ou bien étaient-ce mes sentiments envers Matthew devenus si confus à son égard qui me faisaient trembler de plaisir sous sa main. L’envie de capturer ses lèvres une nouvelles fois pendant qu’il me maîtrisait m’était indispensable. J’avais besoin physiquement de ce contact. Fougueusement je l’embrassa, appréciant en même temps ce qu’il engendrait dans tout mon corps. Je gémissais tout en me courbant de plaisir contre mon partenaire. J’avais envie de pouvoir en faire autant pour lui mais j’étais comme tétanisé par le plaisir qu’il me donnait.

« - Hmmm… pas… si vite.. » lui soufflais je dans le creux de son cou.

J’arrive tout juste à m’agripper à son bras où il avait apposé le sceau. Je ne parvenais pas à m’exprimer comme je voulais mais je ne voulais surtout pas venir trop vite sans profiter de lui comme je le souhaitais.

(c) DΛNDELION

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putain que je te déteste…mais pas uniquement !

Arthur Fitzgerald

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mes mains ne s'arrêtèrent pas dans leur caresse et voir le plaisir pris par mon amant ne faisait que croître mon envie de le tourmenter bien plus sous les mille et une sensations de désirs. J'avais enfin cette chance de partager ce moment avec lui et je n'aurais jamais pu imaginer le plaisir que j'y prenais!

Malheureusement, je ne m'étais pas trompé sur le pressentiment qui m'était survenu à le voir réagir sous mes attentions, Arthur n'avait jamais testé le plaisir différent vécu entre des bras d'un autre homme. " Aaah... je vais devoir prendre mon mal en patience et ne pas baiser aussi sauvagement comme je l'aimais habituellement! Mais, le jeu en valait le prix, je n'avais pas n'importe quel amant entre les mains! " pensai-je en tranchant.

- ... d'accord, je te guiderai et je vais essayer d'être le plus doux possible. dis-je d'une voix suave dans le creux de son oreille.

À sa demande de ralentir le pas, je pris difficilement sur moi malgré que mon corps tout entier me suppliait de presser le pas! Subitement une douleur vive, me fit un spasme dans mon bras porteur de la marque. Arthur venait de s'y agripper.

- AH... Arthur... attention à mon bras... dis-je entre deux souffles plus profonds.

Ce moment de douleur vive me fit réaliser l'endroit où nous étions et l'homme entre mes bras. Le régent de la Red House était assez connu, je me doutais qu'il ne voulait pas être pincé ainsi.

- Je me doute que l'on devrait continuer dans un endroit plus intime! dis-je en sortant une gemme de mon pantalon. Cramponne-toi à moi!

J'attendis qu'il s'exécute et je brisai la pierre magique chargée d'énergie afin de nous téléporter dans ma planque. Comme je m'y étais installé depuis ma fuite, tout mon matériel de magie noire s'y trouvait. J'avais même ménagé un autel de fortune. Nous arrivâmes dans la même position que dans la ruelle.

- Ici, nous ne serions pas embêtés. Alors, reprenons où nous en étions!

En disant ces mots, je viens l'embrasser avec fougue et je me décollai pour m'attaquer à son pantalon et ses sous-vêtements pour les retirer du jeu.

(c) DΛNDELION

Tous les moyens sont bon pour obtenir le fruit de son désir!