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Pain doesn't make people, it's love that makes people. The pain is inconsequential. It's love that saves them

Sujet: Re: Pain doesn't make people, it's love that makes people. The pain is inconsequential. It's love that saves them   Mar 29 Aoû - 22:51
Arthur Fitzgerald
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Son soulagement était immense. Je le vis dans la réaction du sorcier. Ses larmes étaient significatives, Caleb savait qu’enfin nous avions trouver la solution qui lui permettrai de se débarrasser de tous ses cauchemars, et encore mieux, de sa famille. Je savais pertinemment que j’encourais un jour le risque de me retrouver face aux Putnams pour répondre de cet acte. Je savais qu’ils étaient puissants. Je ne connaissais pas la force individuelle de chacun, mais je savais également que je n’étais pas seul. Derrière moi j’avais une famille et un coven, tous prêts à montrer comment chacun se soutenait à Red House.

Je ne m'exprima pas tout d'abord en voyant les larmes de Caleb. Je compatissais d’abord tout en comprenant ce que cela faisait de se sentir soutenu et libéré. J’avais ressenti cela plusieurs fois dans ma vie. La main d’un ami, m’épaulant et m’emmenant vers de nouveaux horizons. Ce n’était pas certes la meilleure voie à l’époque que celle d’entrer dans une secte de mages noirs, mais cette option avait été la seule à se présenter à moi lorsque j’avais été chassé de mon foyer et m’étais retrouvé à la rue, apeuré de découvrir seul des pouvoirs dont j’avais peur de ne pas maîtriser.

Il allait me falloir du temps pour pouvoir préparer le baptême de Caleb. Effacer sa marque pour en apposer une nouvelle n’allait pas être chose aisée. Je me releva enfin de mon assise et me mis derrière le canapé, celui face à Caleb pour être face à lui. Mes mains sur le dossier qui me soutenait.

« - Bien… Il va me falloir du temps pour que je me prépare à ton baptême. Je vais devoir être au prêt à utiliser le maximum de mes capacités. Pour que la marque de ton clan puisse disparaître il va falloir que j’absorbe cette magie pour pouvoir poser la mienne. Et de ce que j’ai ressenti tout à l’heure en l’examinant, elle est très puissante. »

Je regardais ensuite le grimoire rouge que j’avais posé sur la table basse plus tôt. J’allais devoir l’étudier méticuleusement pour réussir.

« - Je vais préparer le baptême. Étudier consciencieusement, me reposer au maximum pour avoir toute l'énergie nécessaire... Je t’appellerai quand tout sera prêt. »

Je revins face à Caleb et lui tendit la main pour serrer la sienne afin d’ajourner l’entretien.

« - Ne t’en fais pas, nous réussirons, je t’en fais la promesse. »

Finissant avec ces derniers mots, je voulais qu’il me quitte avec l’espoir qu’enfin ses cauchemars allaient prendre fin bientôt.

Quinze jours plus tard, j’avais appelé Caleb pour qu’il me retrouve pour le baptême. Je lui avais donné rendez-vous en pleine nuit. J’avais choisi cette nuit précise car cela tombait sur une lune de sang, événement qui amplifiait mes pouvoirs de sorcier de sang. Tout avait été préparé dans une pièce à rituel à Red House. Habituellement les baptêmes étaient assistés plein de témoins, mais celui-ci resterait confidentiel pour éviter tout commérage qui arriverait aux oreilles du clan Putnam.
J’étais dans la salle, seul, habillé de ma robe rouge par-dessus mon costume. Je sentais le sorcier arriver.






KoalaVolant
Sujet: Re: Pain doesn't make people, it's love that makes people. The pain is inconsequential. It's love that saves them   Mer 30 Aoû - 11:13
Caleb T. Putnam
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Je ne pouvais pas retenir mes larmes de soulagement et d’émotion. J’avais passé près de la moitié de ma vie à fuir, à me cacher, à regarder par-dessus mon épaule de peur de voir débarquer les membres du clan Putnam pour me ramener à la maison et me laisser entre les griffes de mes parents. Je n’osais imaginer ce qu’il m’en coûterait s’ils me remettaient la main dessus. Leur cruauté ne semblait pas connaître de limites.

Ce qu’Arthur me proposait n’était pas seulement une libération, mais également une vraie famille, un endroit où je pouvais me sentir en sécurité, où je me sentirais épaulé et soutenu. Je ne savais pas si le vieux sorcier avait bien conscience de ce que cela représentait pour moi.

Essuyant mes yeux, j’acquiesçai quand il me dit qu’il devait se préparer pour mon baptême et qu’il allait devoir être en forme pour le faire. Je finis mon thé et lui serrai la main avec reconnaissance, un sourire aux lèvres. Sa promesse m’emplit d’espoir et ma main trembla légèrement dans la sienne.


« - Merci, Arthur. Merci de tout cœur. Pour m’avoir écouté, pour tout. Vous n’avez pas idée de ce que ce que ça représente pour moi. Et si je puis faire quoi que ce soit pour vous montrer ma gratitude, vous n’aurez qu’un mot à dire. »

Samhain inclina la tête vers mon régent en signe de remerciement et nous prîmes congé de lui. Je tremblais en sortant de son bureau, mes yeux pleins de larmes, mais je souriais. Une fois rentré chez moi, je m’effondrai sur mon lit, épuisé par l’entretien comme jamais. Je dus causer une frayeur à mon familier, car il se mit à croasser et battre des ailes frénétiquement en me demandant ce dont j’avais besoin. Je lui fis signe de venir se blottir contre moi, comme dans les premiers temps où nous vivions ensemble. Mon vœu en l’invoquant, tant d’années auparavant, avait été de ne plus être seul. Je ne cherchais pas à être plus puissant ou plus en sécurité ; j’avais simplement d’un peu de compagnie. Se calmant un peu, le corbeau vint se blottir contre moi et frotta sa tête contre ma joue.

Tu n’es pas seul, Caleb. Tu ne seras plus jamais seul.

J’attendis l’appel d’Arthur avec impatience. J’avais tellement hâte d’être enfin libéré de ce coven maudit qui me pourrissait la vie depuis toujours. Des cauchemars me tourmentèrent quelques nuits, des songes où Arthur avait soudain la voix de Silas et me brûlait à nouveau avec le fer rouge, où je revoyais les silhouettes sans visages et où j’entendais à nouveau « Même mort, tu peux servir le clan ! ». Je sentis quelques fois ma marque me brûler, mais la perspective d’en être bientôt débarrassé rendit la douleur supportable, même la fois où elle se fit si forte que je faillis hurler. Elle vivait ces derniers jours et bientôt, je serais libre, alors elle pouvait bien me donner l’impression de revivre la marque initiale, je n’en avais cure.

Le jour J, après une très mauvaise nuit, je pris un petit-déjeuner frugal avec une grosse tasse de thé, je me douchai et m’habillai en tremblant. Alors que je me préparai, je portai la main à ma marque, la traçant du bout des doigts. Malgré ma haine envers elle, j’avais passé toute ma vie d’adulte à la porter. L’idée qu’elle allait disparaître me donnait une étrange impression de vide. Qu’allais-je faire avec ce poids en moins sur les épaules ?

Puis je regardai le corbeau tatoué sur mon poignet gauche, dissimulant une autre marque que je devais à mes parents, mais de manière moins directe. Après ma fuite de la cérémonie, je m’étais retrouvé dans les rues, seul, terrifié et surtout terriblement conscient de la monstruosité de mes parents. J’avais eu peur qu’on me retrouve et qu’on m’oblige à retourner vers eux. Le désespoir m’avait pris et j’avais voulu trouver une autre échappatoire. Sous l’encre se trouvait la seule de mes cicatrices que mon père ne m’avait pas infligée lui-même, mais que je lui devais tout de même.

Ma journée se passa dans une sorte de brouillard, j’attendais la nuit avec impatience, j’avais l’impression que mon sang bouillonnait dans mes veines, mon esprit focalisé sur la cérémonie qui allait prendre place le soir même. Y aurait-il des témoins ? Serions-nous seuls, mon régent et moi ? Il m’avait prévenu que cela n’allait pas être facile pour lui, que la marque de mon père était puissante. Mais il m’avait promis qu’il allait me libérer et je lui faisais confiance.

Quand l’heure vint, je me préparai et me rendis à la Red House, Samhain sur mes talons. Je sentais l’influence de la lune de sang et j’eus un sourire alors que j’avançais vers le quartier général de mon coven. Ce coven, j’avais choisi d’en faire partie, je l’avais choisi. Et le régent était un homme bon et protecteur, pas un tyran cruel. Tout irait bien. Et même si Arthur m’avait dit que cela risquait d’être un peu douloureux, je savais que cela ne le serait pas plus que nécessaire.

Je me frayai un chemin dans les couloirs du bâtiment jusqu’à arriver devant la porte que m’avait indiquée Arthur. Je posai la main sur la poignée, mais je marquai un temps d’hésitation. Je me revis, tant d’années auparavant, attendant mon tour, entouré par le coven de mon père et par mes camarades d’infortune. J’eus soudain peur. De ne pas être à la hauteur de la confiance qu’on m’accordait, de ne pas mériter qu’on fasse tant d’efforts pour moi, de décevoir, d’être rejeté, abandonné quand on se rendrait compte que je n’en valais pas la peine.

Samhain frotta sa tête contre ma joue pour me rassurer et m’encouragea doucement à passer la porte. Tout irait bien, il était là, il ne laisserait rien m’arriver de mal. Je n’étais pas seul.

Rassemblant tout mon courage, j’ouvris la porte et entrai dans la pièce, le cœur battant la chamade et ma main tremblant. Je m’efforçai de sourire en voyant mon régent et le saluai d’un signe de tête.




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Sujet: Re: Pain doesn't make people, it's love that makes people. The pain is inconsequential. It's love that saves them   Dim 17 Sep - 21:36
Arthur Fitzgerald
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Le rituel du marquage, comme la plupart des rituels que je pouvais pratiquer en ma qualité de régent, avait un caractère très cérémonial. Même si j’avais opté pour la discrétion en n’ouvrant les portes à aucun public, j’avais tout de même appliqué à la lettre tous les autres coutumes traditionnelles : l’envoie de la convocation sur un parchemin écrite à l’encre noire et signée avec un mélange d’encre et de quelques goutes du régent en personne – de la magie de sang utilisée comme gage inaltérable jusqu’à la mort du régent-, ce qui donnait un aspect pourpre à la signature. La préparation de la salle matériellement et de façon magique, c’est-à-dire des bougies rouges disposées selon certains critères précis à chacun des rituels, des pierres, un écueil, des runes et symboles dessinées au sol ou sur les murs. Quelques charmes de protections dans la salle pour ne pas avoir d’incident durant le rituel. J’avais demandé également à l’un de mes sorciers de m’apporter un animal vivant et de le mettre en cage, juste au cas où j’aurai besoin d’un renfort d’énergie. Il m’avait apporté un bouc noir assez vivace. Tout cela, sans compter le costume très cérémonial que je portais uniquement pour ce type d’occasions, un trois pièces d’un noir profond, une cravate noire, une chemise blanche et ma robe rouge de cérémonie par-dessus les épaules qui m’arrivait jusqu’aux mollets.

J’étais prêt à accueillir Caleb pour le rituel. C’était mon premier marquage en tant que régent de Red House. J’avais appris par cœur les incantations en latins, les étapes à suivre pour que tout se déroule parfaitement bien. J’avais répété dans ma tête le scénario pour ne manquer aucun détail.
Durant toute la période entre notre précédent entretien et aujourd’hui, je m’étais préservé au maximum pour garder le plus d’énergie possible.

Ce soir, j’étais arrivé avec une heure d’avance pour répéter une dernière fois le scénario dans la salle. Mon familier Cornélius était perché dans un coin sur une torchère en métal noir. Sa présence était rare mais j’étais heureux qu’il soit là.
J’étais tellement concentré sur toutes les énergies diverses qui m’entouraient que je sentis Caleb arriver à Red House. En entrant dans la salle il m’adressa un sourire et un signe poli de la tête. Je ne répondis pas avec un sourire, j’étais imperturbable et totalement dans mon rôle.

« - Prend place mon frère sorcier. Je réponds à mon nom, moi, Arthur Fitzgerald, régent de Red House. Caleb Putnam, je te somme à ton tour de répondre au tien. Sorcier de Red House, tu es convoqué ici, en cette nuit de pleine lune rouge, pour ton marquage avec ton régent. »

Je me piqua un doigt avec une aiguille et le pressa pour y couler au moins une goutte dans un bol en laiton afin d’attester mon identité. Le bol étant charmé révélait si le sang qui avait été déposé n’était pas celui dont le nom avait été prononcé. Je présentais ensuite le bol à Caleb pour qu’il en fasse autant. Ainsi cette formalité faite, je déposais le bol après avoir vérifié que ce dernier n’eut rien révélé sur une console au fond de la pièce.
Je revins au centre de la salle, face à Caleb, qui était placé également au centre sur un point où je l’avais incité à se positionner en rentrant. Au sol était dessiné un cercle et plusieurs runes en dedans. Nous étions tous les deux sur le cercle, qui représentait le futur lien créé par la marque, ainsi qu’une rune sous nos pieds différente pour chacun : une rune pour « l’émetteur » et une « le receveur ». Enfin, il y avait une petite table qui nous séparait de quelques centimètres où se trouvaient les instruments pour la cérémonie.

« - Répètes après moi et suis mes indications :
Signam aeternam accipio, fidem spondeo usque ad mortem…Signam aeternam accipio, fidem spondeo usque ad mortem…»


Je répétais ainsi l’incantation 4 fois et avais enjoins Caleb à en faire autant. Toujours concentré, je pris une dague magnifiquement ciselée à son manche et repiqua un peu plus profondément le même doigt pour faire couler davantage de sang. J’invitai Caleb à le faire également, puis de nous prendre par les mains qui saignaient pour que nos liens s’établissent comme convenus dans le rituel.

« - Caleb Putnam, acceptes-tu notre lien qui sera marqué par le sang ? »

Les choses sérieuses allaient commencer. Je devais devoir absorber la magie du clan Putnam de la marque de Caleb pour pourvoir imposer la mienne. J’espérais avoir assez d’énergie pour mener le rituel jusqu’au bout, au pire j’avais le bouc pour m’aider.






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Sujet: Re: Pain doesn't make people, it's love that makes people. The pain is inconsequential. It's love that saves them   Sam 30 Sep - 18:10
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La cérémonie avait commencé avec mon arrivée. Pas de bonsoir, pas d’échange de platitudes, il fallait commencer. Je retirai mon manteau et le posai où je pus. Samhain alla se percher dans un coin, son regard fixé sur moi, attentif au moindre signe de détresse de ma part. Je savais qu’il s’en voulait encore de ne pas être intervenu la première fois et il m’avait juré qu’il ne laisserait plus personne me faire autant de mal.

Je pris une grande inspiration, me passai une main dans les cheveux et sur la nuque dans une tentative d’apaisement. Mon cœur battait la chamade et je sentais que mes mains tremblaient. J’avais l’impression que je n’allais pas tarder à me mettre à saigner du nez, mais je fis de mon mieux pour rester aussi calme que je le pouvais.


« - Je réponds à mon nom, moi, Caleb Thomas Putnam, Sorcier de la Red House. »

Je me piquai le doigt et fis couler mon sang dans le bol que me tendait mon régent. Ma respiration se fit un peu plus rapide, moins profonde, mais je restai concentré sur les paroles d’Arthur. Tout allait bien se passer, tout allait bien se passer. Il n’allait pas me faire de mal. Reste calme, Caleb, tu n’es pas face à ton père. Il ne peut pas t’atteindre ici. Je n’étais plus sûr de savoir si ces pensées étaient les miennes ou des mots de réconfort de la part de mon familier.

Alors que le régent revenait vers moi, je commençai à sentir un picotement dans mon dos, simplement dérangeant d’abord, puis désagréable.


« - Signam aeternam accipio, fidem spondeo usque ad mortem…Signam aeternam accipio, fidem spondeo usque ad mortem… »

Je répétai les mots après Arthur, suivant ses instructions, et me repiquai le doigt avant de prendre ses mains en le regardant. Je tremblais, je sentais que mon nez saignait, mais j’étais déterminé. Le picotement s’était mué en une sensation de brûlure, mais je tenais bon.

Tu ne risques rien, Caleb. Je suis là, personne ne te fera du mal. Respire. fit la voix de Samhain dans mon esprit alors que je crispai un peu la mâchoire et que ma respiration se faisait plus rapide.


« - Je l’accepte. »

Ma voix n’avait pas tremblé, je n’avais pas baissé les yeux et j’avais même réussi à calmer suffisamment ma respiration pour ne pas paraître essoufflé en le disant. La douleur croissait lentement, mais sûrement, et je savais que si j’avais passé la main dessus, ma marque aurait été chaude, brûlante même. Je serrai les dents et fixai mon regard sur mon régent.



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Sujet: Re: Pain doesn't make people, it's love that makes people. The pain is inconsequential. It's love that saves them   Jeu 2 Nov - 17:47
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Le déroulé de la cérémonie du marquage se passait dans les règles . J’étais serein, Caleb était concentré et suivait bien les instructions.
La pièce sentait fortement l’encens et divers odeurs de plantes séchées qui favorisaient les bonnes ondes. Ce n’était pas indispensable, mais ayant une épouse herboriste, elle avait apporté sa petite touche personnelle pour nous porter de bonnes ondes.

Un petit filet de sang coulait de nos deux mains liées. C’était le mélange de nos deux sangs qui s’écoulaient doucement, mais qui ensemble formaient ce petit flux lourd qui tombait dans un écueil en bronze.
Je regardais Caleb dans les yeux. J’imaginais que tout ce cérémonial était impressionnant et angoissant pour lui. Il devait sans doute revivre ce qu’il avait déjà vécu autrefois, même si le rituel était différent.

« - Maintenant, je vais effacer tous les anciens marquages. Tu vas ressentir une douleur vive qui va vite s’estomper, cela correspond à ta marque qui va se réveiller et se défendre. Je vais absorber la magie de cette marque et la faire disparaître immédiatement. »

Le moment était venu à Caleb de dire au revoir à ses cauchemars et son lien avec sa famille. Il serait libre de tous ses liens avec son ancien clan qu’il maudissait. C’était la tâche la plus compliquée du rituel. Nous devions chacun être forts pour supporter toute la magie que j’allais émettre et toute celle que l’ancienne marque allait libérer.

« - Es-tu prêt ? »

Je laissais prendre un instant pour se préparer. Moi même je me préparais mentalement. J’allais ressentir l’intensité de sa douleur en absorbant la magie de son ancienne marque.
Après un instant, au départ de Caleb, je commença. Je répétais une formule latine seule en boucle. J’allais la répéter jusqu’à ce que l’ancienne marque aie disparu et que la nouvelle serait apposée. Je sentais nos mains se serrer plus fort, la douleur de la marque de Caleb se réveillait. Ce moment douloureux durerait pas plus de 2 min pour tous les deux. Au fur et à mesure de processus, une sorte de fumée rouge tournoyante nous enveloppa. Nous voyions à peine nos familiers respectifs qui croissaient pour signaler leur présence. Caleb avait bientôt fini de souffrir, cela avait été vif mais intense pour lui. C’était maintenant à moi d’absorber ce mal. Lorsque la douleur pénétra dans mon corps, je resta difficilement debout sans fléchir. Je devais continuer à formuler mon incantation et tenir le lien avec Caleb, c’était l’essentiel pour venir à bout du rituel. Je me permis de poser ma main libre sur la table entre nous deux où se trouvait l’écueil, afin de soutenir mon poids. J’avais du mal à garder les yeux ouverts tant la souffrance était affligeante.
Puis, après quelques longues secondes, la douleur s’estompait enfin. Je pouvais enfin relever les yeux sur Caleb. Je finissais le rituel, la marque et toute sa magie de Caleb venait de disparaître.
Je m’arrêta de parler. J’analysa mon sang et celui de Caleb par la magie un instant pour être certain que tout était terminé, qu’il n’y avait plus aucune magie présente en lui de son ancien clan.

« - Il n’existe plus aucun lien entre toi et le clan Putnam. »

Je lâchait sa main. J’étais épuisé mais satisfait. J’étais devenu blafard et un peu faible. Je sentais mon pou s’emballer mais je tenais.

« - Le rituel est achevé. Caleb, tu es désormais mon marqué. »

Les mots étaient lourds de sens, mais il m’étais tenu de les prononcer pour clore la cérémonie du marquage. J’allais tenir ma promesse de ne pas soumettre Caleb à aucune forme de servitude pour le coven ni pour moi.

« - Merci à toi. Repose toi maintenant, nous nous verrons plus tard pour discuter si tu le veux bien. »

Je me permis d’avoir un petit sourire en fin de cette cérémonie. Je raccompagna le jeune homme jusqu’à la porte puis la referma, m’appuyant sur celle ci quelques secondes.

« - Je n’ai clairement plus l’âge. » disais-je en souriant à Cornelius, mon familier. Je ne pensais qu’à moitié ces paroles, mais c’était a raison. J’avais été jusqu’à ma limite, la magie des Putnams avait été très puissante et difficile à gérer, mais dans un autre temps qui d’autre aurait pu le faire… Il fallait vraiment réfléchir à l’avenir, et vite.






KoalaVolant
Sujet: Re: Pain doesn't make people, it's love that makes people. The pain is inconsequential. It's love that saves them   Lun 13 Nov - 0:13
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Je devais serrer les dents, car la marque se défendait. J’avais l’impression qu’on me gravait le dos avec un clou chauffé à blanc. Je regardai mon régent, mes yeux fixés sur lui sans fléchir. Je lui faisais confiance, il allait m’aider, la douleur ne durerait pas et j’allais enfin être libéré de l’enfer qui me poursuivait depuis mes dix-huit ans.

Je me revoyais à nouveau devant mon père, à genoux, en chemise de lin blanche. Je revoyais le sourire de façade de Silas alors qu’il récitait par cœur à quel point je le rendais fier et que mon intronisation rendait le clan plus fort. Ces paroles étaient vides, elles ne signifiaient plus rien pour moi car je savais très bien qu’il n’en pensait pas un mot. Puis était venu le moment des baptêmes et du marquage. J’avais refusé, je m’étais débattu, mais ma mère – ma propre mère, celle qui m’avait porté et mis au monde – m’avait immobilisé et m’avait forcé à accepter la marque. Aucun de ces gens ne méritait le titre de parent, ils ne méritaient pas les efforts que j’avais fait pour les rendre fiers, ils ne méritaient pas les larmes que j’avais versées dans mes oreillers quand mes notes n’étaient pas assez bonnes ou que les cours étaient terminés et que je devais rentrer chez moi.

Et pourtant, même encore aujourd’hui, ils me faisaient encore du mal. Pour défaire ce qu’ils m’avaient fait, je devais encore souffrir. Pire : un homme que j’admirais et respectais devait souffrir avec moi. Ce n’était pas juste.

Arthur me demanda si j’étais prêt et après quelques grandes inspirations, je fis oui de la tête et serrai les dents. C’était comme si on m’appliquait à nouveau le fer, la douleur était atroce. Il n’y avait aucun doute que mon nez s’était mis à saigner, je tremblais, je pleurais. Je baissai la tête, tenant la main de mon régent aussi fermement que je le pouvais, essayant de retenir les hurlements de douleurs que je voulais pousser.

Caleb, personne ne t’en voudra. Si tu as besoin de crier, crie ! Tu es en sécurité ! Les mots de Samhain me firent desserrer les dents et je me mis à hurler aussi fort que je le pouvais, sans lâcher la main d’Arthur. Je le vis s’appuyer sur la table entre nous et je m’en voulus de lui infliger une telle douleur. J’aurais voulu l’aider, le soutenir, mais le rituel n’était pas terminé et j’étais incapable de penser plus loin que cette atroce sensation de brûlure. Des larmes coulaient sur mon visage, je hurlais de douleur, je tremblais, je voulais que ça s’arrête, que tout s’arrête. Pourquoi avais-je entraîné le sorcier dans cette histoire ?

Puis soudain, tout fut fini. La douleur disparut aussi rapidement qu’elle était venue et mes cris moururent. Je relevai les yeux vers Arthur qui lâcha ma main et me sourit doucement. J’étais épuisé, j’avais tellement crié que ma gorge me faisait mal, mon visage était noyé de larmes et je sortis rapidement un mouchoir pour essuyer le sang qui coulait de mon nez.

« Il n’existe plus aucun lien entre toi et le clan Putnam. » Depuis combien d’années rêvais-je d’entendre ces mots ? J’avais l’impression qu’une chape de plomb venait d’être enlevée de mes épaules. Portant ma main à l’endroit de ma marque, je ne sentis rien sous mes doigts. Rien. Plus la moindre trace du maudit blason, plus aucune trace de chaleur hormis ma température corporelle. J’étais libre ? Vraiment libre ? Mes parents ne risquaient plus de me faire du mal à distance ?


« - M… merci, mon régent… merci de tout mon cœur… »

Je lui souris doucement et me laissai raccompagner à la porte. Je tremblais toujours et je ne voulais qu’une chose : rentrer chez moi et m’effondrer sur mon lit.

« - Merci, Arthur… reposez-vous bien… encore merci… »

Je le saluai avec un sourire et partis, Samhain sur mes talons. Je rentrai chez moi, fis un message à l’un de mes barmen pour lui annoncer que je ne viendrais pas travailler le lendemain, me douchai rapidement, puis je me laissai tomber sur mon lit et m’écroulai en sanglots. Toute la pression, tous les efforts, toute l’adrénaline retombaient et je sanglotais jusqu’à ce que, finalement, je sombre dans le sommeil. Un sommeil réparateur, calme et paisible.



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