Intrigue majeure "La croisade des anges", phase 1

Intrigue 1

La croisade des anges, phase 1

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Pourquoi avais-je l'étrange pressentiment que toute cette histoire n'était qu'un début? Mouais, cette sensation de mauvaises surprises me tombant dessus s'imposait à moi terriblement. Et puis, ma réaction émise face à l'impression présentée, il y a peu, venait sans doute de lui donner de la matière à analyser. Je tentai de m'expliquer suite à sa demande, mais, hélas, cela ne fut pas très crédible pour l'enquêteur. " Ah fichtre... que dois-je faire pour me sortir de cette situation maintenant? " Cette pensée vola dans un soupir faible tout de même audible. Ma congénère prit la parole en mettant un fait en évidence; si un vampire fut le fautif, la quantité de sang présente sur le lieu du crime n'aurait pas été aussi importante. Elle avait vu juste et cela plaidait dans notre sens.

La nouvelle question que me posa l'agent de la police surnaturelle concernant les nouveau-nés fit lentement grimper la colère en moi. Cependant, j'en ignorai la raison. Pourquoi mon esprit vola-t-il vers ma protégée? Je serrai les mâchoires et possiblement, ma nature apparût un bref moment dans mes prunelles qui brillaient d'une couleur différente. En reprenant le contrôle, je remis de l'ordre dans mes pensées. Je devais faire mon possible pour que mes futurs propos puissent se tenir un tant soit peu pour le bien de l'enquête!

- Oui, j'admets que j'ai parfois bien du mal à faire face à une quantité importante de sang, mais... j'arrive à me ressaisir avant que le pire ne se produise! Pour ce qui est des nouveau-nés... Je m'arrêtai et jetai un regard sur la leader près de moi avant de poursuivre. Ils sont toujours bien entourés et épaulés afin d'éviter que de tels drames ne soient perpétrés! Alors, vous devriez aller chercher vos coupables ailleurs, monsieur! Puisque je doute que vous en trouviez ici.

Puis, la conversation se posa sur un proche de Jordie du nom de Graham et je gardais alors le silence à ce sujet laissant la femme prendre la parole. Bien que je fus un vampire, je n'étais guère au fait des liens ou encore des trames qui prenait le clan des vampires de L.A. après tout, mon appartenance forcée chez la Golden Rosary ne me permettait pas de prétendre y appartenir.

" Oh, mais ne serait-ce pas là une ouverture chez l'agent dont on ignore toujours le nom que je vois filer l'espace d'un faible instant? " Dans un autre moment, cette observation m'aurait fait simplement sourire malicieusement... mais pas à cet instant où la colère restait toujours présente dans mon esprit. Non, là, je voyais cela comme le moment propice pour attaquer!

- Pourtant, je suis sûr que la loi vous y oblige très cher... tout comme le fait de montrer la preuve de votre appartenance à une quelconque agence représentant la loi et l'ordre! Et pour votre gouverne... les sorciers sont tous aussi capables de commettre de telles monstruosités tout comme l'homme. Alors, notre nature ne peut être votre seule raison de notre prétendue implication dans ces meurtres. Avez-vous autre chose qui nous accuse? Mon ton se fit dur et sec suite à ma rage contenue.

Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!

Jordie connaît Rufus Clayton depuis de très nombreuses années. Et pour preuve le fait qu'elle l'ait rencontré alors qu'il était encore humain et que Los Angeles avait à peine posé ses fondations.
En dépit de son caractère et de son mode de vie, le vampire s'est toujours montré respectueux et loyal envers sa personne. Et ce soir encore, il lui en donne la preuve, en soutenant ses propos et en allant dans le même sens qu'elle, contre cet inspecteur un peu trop zélé.

Nombreux sont les détracteurs qui ont tenté de nuire à Jordie, à sa nature, son statut et sa personne et tous se sont mordus les doigts pour l'avoir tenté. Elle fut d'ailleurs satisfaite de son premier effet, riant intérieurement de cette maigre tentative à garder contenance malgré tout. S'il voulait jouer à ce jeu, elle y participerait volontiers, et nul doute que son confrère en ferait autant. Le ton commence alors à monter, et le regard de la leader durcit un peu plus.

- Je pense surtout qu'en tant que citoyenne américaine j'ai des droits. Quant à votre nom, outre le fait que se présenter reste une règle élémentaire de bienséance, il me semble que vous êtes effectivement tenus de nous le donner.

Elle n'aimait pas du tout le fait d'être observée, sans savoir par qui et dans quel but précis. Et les regards réguliers du policier vers la vitre confirment bien ses soupçons.

-Vous savez ce dont nous sommes capables, hm … vous devez donc être bien imprudent pour me parler ainsi. Glissa t-elle d'un léger air sadique avant de poursuivre.D'autre part, je sais aussi ce dont vous êtes capables et comment vous savez abuser de cette autorité bancale ! C'est pourquoi je compte bien user de mon semblant de statut, comme vous le dites, pour protéger les miens d'accusations infondées.

Elle attendait avec impatience que l'agent réponde à Rufus car elle était tout de même bien curieuse d'en apprendre davantage sur cette affaire. Si l'homme face à elle s'était comporté autrement, peut être aurait-elle pu même les aider mais c'était sans compter son attitude de mauvais flic.

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La croisade des anges, phase 1

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Nous en venions enfin aux explications : des découvertes de cadavres et pas de suspect clairement déterminé pour ces meurtres. Je ne mettais pas en cause la bonne foi de Caleb, pourtant il avait été appelé tout comme moi ici pour tenter de tirer les choses au clair. Au vu des paroles de Karl, il pouvait de s’agir de magie noire, tout comme autre chose. Cela pouvait expliquer pourquoi la régente des vampires et l’un des sien étaient interrogés ensemble également à côté de notre salle.

« - De la magie noire ? Si c’est le cas nous devons évidemment élucider tout ça le plus vite possible. Je ne tiens pas à ce que Red House soit également touchés par ce genre de crime infâme. Je dois protéger le coven à tout prix. »

Il était évident que le coven faisait partie de moi, c’était tout naturel que de le protéger de ce type d’agressions. Toutefois, je n’excluais pas de ma volonté de protéger toutes les personnes qui m’étaient chères et qui ne faisaient pas parti du coven.
Pour le moment, Karl évoquait des pistes dont une qui avait ébranlé Caleb visiblement. Je m’approcha du jeune sorcier et l’écoutait pour en comprendre un peu plus.

« - Si c’est de la légitime défense il ne faut pas t’inquiéter. Le tribunal de justice de sorcellerie reconnait cet acte tout comme celui des humains. Et le cas contraire, je m’en porterai garant devant le haut conseil de sorcellerie. » posant ensuite mes yeux sur Karl. « - Maintenant je me demande en quoi cet homme a un lien avec ces crimes ? Surtout s’il est supposé mort. »

Karl n’avait apparemment pas que le nom de Damien Parris. Lorsqu’il prononça le nom de Matthew, mon sang ne fit qu’un tour. Immédiatement je me m’étais à penser à Penelope qui avait réussi à s’extirper d’un de ses enchantements de magie noire.

« - Non aucune nouvelle. Mais si tu me demandes ce que je présume que tu en as peut-être… »

La réponse de Karl, qu’elle fusse affirmative ou bien négative, n’allait dans les deux cas pas me plaire. Le savoir dans l’ombre n’était pas bon, mais s’il était de retour la nouvelle ne me ravissait pas non plus.

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La croisade des anges, phase 1

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K arl ne supportait que trop mal de jouer ce genre de carte dans un jeu que la situation rendait perfide à bien des égards. Le temps n’était plus un allier depuis des jours. Pour les supérieurs de Karl, il fallait au moins un coupable pour apaiser les tensions. Il fallait aussi, un tant soit peu d’investigation. Pour certains agents, être sur le terrain représentait aujourd’hui une délivrance. À l’inverse, la gestion des interrogatoires, était une corvée pour celles et ceux réquisitionner pour les mener ; Karl le premier. Cependant, l’ancien régent de Red House fraichement nommé à son poste de capitaine se devait de faire correctement son travail en suivant les procédures. Ainsi, il exposa à Caleb, les faits qui étaient à sa disposition tout en continuant à enregistrer l’échange malgré la temporaire défaillance de Putnam.

— Voulez-vous boire quelque chose ? tenta-t-il avec bienveillance lorsque du sang commença à couler de la cloison nasale du jeune sorcier. — Effectivement, nous savions que monsieur Parris était mort. Arthur prit le relais et rassura son congénère en évoquant la légitime défense. — Il a raison Caleb. Si la légitime défense est retenue, il est fort peu probable que vous ne soyez pas condamné. Pour être honnête avec vous, je suis certain que votre affaire n’a rien à avoir avec celle qui nous accapare aujourd’hui. Mais je me devais de vous énoncer les faits que nous avons en notre possession. Dès lors, Fitz savait qu’il devait notamment évoquer le passé trouble de son père. Il préféra toutefois s’abstenir pour le moment et présenta pour se faire une autre de ses hypothèses, bien plus fiable cette fois. Cependant, avant de se lancer, le capitaine mit le magnétophone en pause.

— Je n’ai aucune nouvelle de Matthew de mon côté, du moins pour l’instant. Je vais être honnête avec toi, je pense que cela n’est pas le fruit du hasard. Pas mal d’agents imaginent qu’il s’agit d’une espèce de tueur en série. Mais je pense que c’est plus préoccupant. Il lança un coup d’œil vers l’autre pièce pour s’assurer que tout se passait bien avec son collègue. Ce dernier venait de se lever précipitamment de sa chaise et semblait en colère. Fitz avait toutefois confiance en son confrère et reporta son attention sur ses deux interlocuteurs et plus encore sur son père pour lui faire part de sa théorie.

— Je ne vais pas passer par quatre chemins. Je suis à peu près sur maintenant qu’il s’agit d’Obscurus bien que la plupart des corps ne présentent pas les stigmates d’un quelconque cérémonial de sacrifice. Alors, pourquoi faire autant de victimes ? Il y a forcément un but derrière tout ça ? Qu’est-ce que vous en pensez ?

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La croisade des anges, phase 1

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Blessures graves acceptées

« - Si je peux avoir un verre d’eau, je ne serais pas contre. Merci. »

Le mouchoir toujours sous le nez, j’osai enfin lever les yeux vers Karl et Arthur. Ils avaient accueilli ma confession avec beaucoup plus d’indulgence que je ne le pensais. Beaucoup plus que ce que mon esprit torturé daignait m’accorder. Je faisais encore parfois des cauchemars de ce qui s’était passé cette fameuse nuit à Florence.

Les paroles des deux Fitzgerald me permirent de respirer plus calmement. Mon régent était de mon côté et le détective n’était pas là pour me demander de rendre des comptes pour la mort de Parris. Du moins, pas pour le moment. Je n’aurais qu’à raconter ce qui s’était passé ce fameux soir, tout dire avec franchise et cet épisode serait enfin derrière moi. Du moins, c’était ce que m’avait dit mon psy. Mais au moins, à présent, je savais que j’avais des gens de mon côté, mis à part ma merveilleuse cousine. Deux régents qui pouvaient témoigner en ma faveur, ce n’était pas rien.

« - Je comprends pourquoi vous l’évoquez, monsieur Fitzgerald. Pour ce que ça vaut, je regrette sincèrement ce que j’ai fait et je n’aurais pas dû fuir comme je l’ai fait. J’étais sous le choc, j’avais peur, je ne savais pas quoi faire. »

Puis Karl se tourna vers son père et parla de sa théorie sur l’implication d’un certain « Obscurus » et de sacrifices rituels. Cela m’interpela. Je n’en avais aucune preuve, mais je savais que mes parents penchaient du côté de la magie noire, comme l’avait suggéré Karl au début de la conversation. Si quelque chose de gros se tramait, ils avaient sûrement au moins un œil dessus, voire, plus probablement, ils y prenaient part. Était-ce pour cela que ma marque me brûlait depuis quelques jours ?

Je portai la main à ma brûlure, caressant délicatement la chair chauffée du bout des doigts. La douleur s’était un peu atténuée, mais elle était toujours présente.

« - Autant de sang et de morts suggérerait quelque chose de très gros. Une invocation, peut-être ? Ou quelque chose de plus sinistre encore ? Je ne suis pas très versé dans ce genre de magie, je ne sais pas bien ce qu’il est possible de faire. »

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BANGERZ

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Intrigue majeure

phase 1 : la Croisade des Anges

i]Garde ton calme. La colère ne mène à rien sauf aux errances[/i].
Il n’avait de cesse de se le répéter, se fichant pas mal que l’un des vampires en présence puisse lire ses pensées. Néanmoins, il se devait de continuer à assurer son entrevue. Difficile cependant, pour le croyant qu’il était, de ne pas se sentir offusqué d’être en présence de telles infamies. Un dégout de nouvelle date, tout comme l'application à l’excès de ses croyances. Bien sûr, cet homme avait toujours été croyant, sans jamais se risquer à pratiquer son culte. Mais il semblerait que sa révélation récente, en plus de le mettre en émoi, lui avait ouvert de nouvelles perspectives , à commencer par le rejet de quelques créatures jugées impures par les saintes Écritures.

« — Bien reprenons ! »

Sa voix ferme tremblait légèrement sous l’effet de la colère. De là où il se trouvait, il ne pouvait voir Fitz qui menait son entretien avec calme et retenue contrairement à lui.

« — On n’échappe pas à sa véritable nature, monsieur Clayton. Vous dites, admettre avoir du mal à résister à l’appel du sang “parfois.” Baliverne ! »

Puis il déroula sa théorie sur les infants. C’était absurde, sans fondement, mais dans la tête de l’inspecteur, il était en présence des bons suspects. Malheureusement pour l’agent zélé, il était face à de fortes personnalités, enclines à se défendre et faire tomber ses arguments.

« — Je vous demande pardon ? »

Sa voix tremblait encore plus, preuve que le contrôle était défaillant.

« — Et voilà que maintenant les vampires nous rappellent à leurs exigences. »

Il se mit à rire presque nerveusement et lorsque Rufus évoqua les sorciers et leur capacité à faire tout autant de mal, l’inspecteur se leva. Cette remarque acerbe le ramena à sa propre nature, car oui, il était un sorcier.

« — Vous croyez que je ne suis pas aux faits des aberrations commises par certains sorciers ? »

Et voilà que la leader vampire se mit à son tour à faire entendre sa parole, plus sarcastique que celle de son confère, et de ce fait, plus à même à faire vriller l’agent zélé.

« — Vous les avez vus, les cadavres ? Moi oui, et il ne se passe pas une heure sans que s’y songe. Cette ville devient chaque jour un peu plus folle et tout le monde semble s’en foutre royalement. Si vous êtes ici, c’est pour une raison… »

Il marqua un silence avant de taper du poing sur la table et de hurler à pleins poumons.

« — ALORS FERMEZ-LA ! »

Il cessa de crier se rendant compte qu’il avait peut-être attiré toute l’attention de son supérieur qui délaissa son interrogatoire pour s’avancer.

« — Le jugement dernier approche… »

Il n’eut pas le temps d’en dire davantage, car déjà Karl Fitzgerald venait de franchir de seuil de la porte.

CONSIGNES

- Vous devez essayer de faire un post RP par semaine au minimum. Vous pouvez bien sûr en faire davantage.
- Le MJ viendra faire une intervention toutes les semaines, et au besoin (sur demande ou non) et en fera une à la fin pour vous signaler la fin de l'intrigue.
- Tous les coups sont permis, à condition de respecter le degré de blessures maximum demandé par le joueur pour son personnage (vous pouvez chacun le repréciser au début du RP).

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La croisade des anges, phase 1

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La réaction de colère grimpa chez ce minable semblant de représentant de la loi suite à notre habilité à nous soutenir, moi et la Leader des vampires. Bien sûr, tout ceci ne manqua évidemment pas à mon attention. Cependant, je ne m'attendais aucunement à cette angle duquel ce sot m'attaqua. Ces nouvelles paroles crachées à mon égard accentuèrent ma propre frustration. Donc, je m'efforçai de garder mes bras croisés en restant accoudés contre le dossier de ma chaise pour tenir cette position de calme en m'obligeant ainsi à tenir le contrôle de mes gestes. Néanmoins, sous cette brutale retenue qui s'opérait en moi, ma main serra si fortement que mes ongles s'enfoncèrent dans la chair de mon bras et mon sang coula. Cela éveilla chez moi une pulsion de sadisme et une curieuse envie de lui enfoncer sa misérable petite tête dans la table. L'image de son sang ruisselant de la table au sol éveillait un désir sanglant. " Ah fichtre... contrôle-toi Clay! " Alors, je lui lâchai dans un souffle sous l'apparition soudaine de mes attraits vampiriques.

- Certes, on ne peut guère échapper entièrement à sa nature, il suffit de trouver un emploi ou une vie qui vous permettent de trouver l'équilibre entre vos besoins et vos désirs à combler sans que cela ne soit répréhensible par la loi. Dis-je avec un sourire un tantinet vil qui rappelait ma vie d'antan.

À l'ouverture que je ressentis chez notre enquêteur du dimanche, j'attaquai sans hésiter dans et... l'homme s'indigna complètement et il défaillit en se relevant de la table. Ma camarade dans ce malheur ajouta son grain de sel avec une touche un peu plus sarcastique et même en laissant un air un tantinet sadique se former sur son visage. Le craquage de notre ami fut magistral, car il cria en tapant à présent sur la table. Je me relevai à présent avec ma vitesse surhumaine afin de le regarder à son niveau malgré ma grandeur un peu plus élever que la sienne. Je ne remarquai pas, mais des fissures dans le bois se créèrent sous mes doigts.

- Je crains que vous vous voiliez la face très cher inspecteur en reportant la responsabilité sur nous! Oui, j'ai bien vu l'un de ses cadavres abandonnés ainsi presque dans l'espoir que l'on ne l'est découvre. Ce que j'exècre par-dessus tout est que vous croyez toujours que c'est les vampires qui en sont les responsables, alors que depuis très longtemps nous tâchons d'oeuvrer dans l'ombre afin de garder notre existence secrète.

Sa dernière phrase qui ne fut pas entièrement prononcée me laissa confus et je remarquai enfin l'apparition de Karl grâce à son arôme qui entra dans la pièce. Ouais, mon entière attention fut posé que sur l'homme furibond devant moi.

Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!

Plus l’interrogatoire progresse et plus Jordie sent le piège se refermer. Quel que soit le but de l’inspecteur ou la progression de son enquête, ça n’était visiblement pas en la faveur des vampires. Elle ne sait pourquoi exactement, mais les siens semblent avoir été pris pour cible. Une cible facile en soit, vu les faits exposés et la nature sanglante et barbare de ces crimes. Nul doute que les lycans seraient eux aussi mis sur le devant de la scène. Mais Jordie a suffisamment vécu pour reconnaître une victime de vampires ou de loups, et les crimes en cours ressemblent largement plus à un massacre qu’à une chasse, aussi sauvage puisse-t-elle être.

L’inspecteur perd rapidement son calme et plus son flegme s’efface et plus les sens de la leader s’agite. L’homme dépassait déjà les limites de sa fonction, et plus le temps passe, plus l’Immortelle soupçonne derrière cela un dessein beaucoup plus sombre.
Lorsque son poing s’abat sur la table, Jordie se releva de sa chaise, beaucoup moins rapidement que son acolyte mais il était hors de question qu’elle reste ainsi, en présence d’un homme peu scrupuleux et envers qui elle avait de plus en plus de méfiance.
C’est donc dans un calme glacial qu’elle se redressa, un regard cruel plantait dans celui de l’inspecteur. Représentant de l’ordre ou non, il avait désormais dépassé tout ce qu’elle était prête à supporter.

-Comment osez-vous … gronda-t-elle en commençant à faire le tour de la table.

Le jugement dernier ? Quel genre de policier emprunte ces termes? Voilà qui semble décidément de plus en plus louche. La vampire se stoppa en entendant la porte s’ouvrir. Elle n’était plus qu’à quelques pas de l’homme chargé de cet étrange interrogatoire. Elle pose néanmoins d’abord son regard sur son acolyte vampire, Rufus Clayton, afin de lui intimer de faire preuve de prudence quant à la suite. Puis, elle porta son attention au nouveau venu qu’elle reconnut aussitôt, Karl Fitzgerald, pour son lien avec Lyanna, sa meilleure amie, et son statut d’ancien régent. Elle a déjà été amenée à le rencontrer, mais reste néanmoins sur ses gardes pour le moment.
Il ne pouvait y avoir que très peu de hasard pour qu’il ait fait irruption à ce moment précis …

-J’espère que vous êtes ici pour relayer votre collègue, Monsieur Fitzgerald. Car celui-ci outrepasse largement ses droits … et je ne saurai en tolérer davantage.

Jordie détourne de nouveau son attention pour planter un regard acerbe sur l’inspecteur zélé, continuant à progresser vers lui, plus menaçante.

-Tout ceci ne semble être qu’une mascarade pitoyable visant à incriminer les miens par tous les moyens possibles, mais vous n'avez aucune preuve valable. Cet interrogatoire ressemble désormais davantage à un purgatoire !

Et la leader ne pouvait pas tolérer d'être traité ainsi.

All I wanted for Christmas was you

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La croisade des anges, phase 1

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L e temps des convenances et des échanges en bonne et due forme semblait révolu, même pour un fervent défenseur de la procédure comme Karl. Et puis le fait de mettre Caleb mal à l’aise, avait convaincu le capitaine récemment promu, d’œuvrer différemment quitte à délaisser son professionnalisme l’espace d’un instant. Il se rendit donc près de la fontaine à eau, dressée dans un coin de la pièce, récupéra un verre qu’il remplit avant de revenir sur ses pas pour le tendre au pauvre Caleb. — Tenez ! laissa-t-il entendre en faisant à nouveau preuve de bienveillance.

— Ne vous excusez pas Caleb. Toutes les pistes doivent être explorées et je me devais d’évoquer cet épisode, aussi déplaisant soit-il. Maintenant que les choses sont un peu plus claires, on peut évacuer l’hypothèse de la vengeance… Il se tue l’espace d’un court instant durant lequel il ne quitta point son père du regard — Du moins pour vous. Évidemment, il avait quelque chose en tête ; une théorie qui l’amena à évoquer Matthew et tout ce que cela engendrait de néfaste.

Une hypothèse en entrainant une autre, l’ancien régent de Red House déballa la sienne, espérant inspirer ses interlocuteurs pour glaner des informations supplémentaires et avancer dans ce semblant d’enquête. Caleb fut le premier à relancer l’échange, ce à quoi Fitz répondit aussitôt : -- Effectivement, j’aurai tendance à croire qu’il s’agit d’une invocation au vu du nombre de victimes et de la quantité de sang déployée. Malheureusement pour moi, mes connaissances en termes de magie noire sont assez restreintes. Et je pensais… Il se tut instantanément et observa ce qui se tramait dans l’autre salle d’interrogatoire. Son collègue s’était redressé d’un coup, tapant sans retenue contre la table. — Mais qu’est-ce qu’il fout ?! Les deux vampires en sa compagnie se levèrent à leur tour. Karl devait intervenir, sinon quoi il était fort à parier que la situation dérape.

— Ne bougez pas d’ici, je reviens ! intima-t-il aux deux sorciers avant de quitter précipitamment la pièce pour regagner l’autre salle d’interrogatoire. — Pierce ! Qu’est-ce qui te prend ? L’hostilité de Karl était à la mesure de sa déception. Comment un inspecteur de sa trempe avait-il pu perdre aussi facilement ses moyens en menant un interrogatoire ? Jordie Davis prit la parole pour faire entendre son mécontentement.

— Si mon collègue est allé trop loin, je vous prie d’accepter mes excuses. Mais la leader vampire ne semblait s’en convaincre et continua à avancer vers l’agent zélé, obligeant Fitz à se mettre devant elle pour stopper sa progression. — Madame Davis, effectivement il n’y a aucune preuve contre vous, alors il est inutile de répondre à la violence des mots par de la violence physique. Il se retourna dès lors vers son collègue qui se permit à son égard, une familiarité qui agaça passablement Karl. — Ça suffit Pierce, tu te calmes ! Si tu veux régler tes comptes, c’est dehors. En attendant, je te demande de quitter cette salle, tu en as assez fait. L’agent zélé se sentit si offensé par l’attitude de son supérieur, qu’il s’en alla en maugréant d’étranges paroles que l’ancien régent préféra occulter.

— Vraiment, je vous prie de m’excuser s’il vous a offensé. Tout le monde est à cran, assez pour nous inciter à faire une interruption. Je vous demande donc de rester ici quelques minutes, le temps pour moi d’aller prévenir tous les agents en charge des interrogatoires. Il lança un dernier regard à Clayton pour le convaincre de ne pas faire de bêtise et quitta la pièce pour regagner les autres salles et avertir les inspecteurs qu’il était temps d’effectuer une pause pour calmer les ardeurs de chacun. Et alors qu’il se dirigeait d’un pas décidé vers l’endroit où les loups étaient interrogés, il vit paraître Lyanna sous la forme d’une projection astrale. Elle était en fâcheuse posture et l’appelait à l’aide, ce qui amena le sorcier à accélérer le pas pour retrouver au plus vite sa compagne. Il ne manqua pas au passage de marquer l’arrêt pour donner l’ordre de stopper tous les interrogatoires.

— On n’arrête personne aujourd’hui ! répétait-il de salle en salle, jusqu’à enfin s’approcher de celle où se trouvait Lyanna, loin de se douter de ce qu’il allait découvrir derrière.

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La situation mise en lumière par Karl était très préoccupante. Plusieurs morts en très peu de jours, cela devenait une affaire plus qu’urgente à traiter. Je ne voulais pas voir de mort à Red House, il était hors de question de perdre un frère ou une sœur à cause d’un serial killer.

« - Merci Karl, cela ira pour moi. Bien si on résume, de votre côté la SLAPD n’a pas encore identifié la nature du tueur. Nous savons seulement que ce sont des morts tuées par une créature surnaturelle. »

J’écoutais les questionnements de Caleb ainsi que les explications de Karl. J’essayais de faire mon propre raisonnement avec les éléments que nous avions sous les yeux.

« - Pas de marque, pas de symbole, pas de rune… il n’y a rien qui puisse confirmer que le tueur était un mage noir. Surtout pourquoi autant de morts si le but n’est pas de les utiliser ensuite?! Un sorcier noir les aurait marqué sur le corps. A moins que... »

Je continuais ma réflexion en observant les photos dans le dossier. A part avoir pour but tuer gratuitement je ne voyais pas l’intérêt qu’avait un sorcier à faire ce genre d’acte. La seconde option était un apport en énergie conséquente, et quelle énergie au vu du nombre de corps.

« - Ca serait complètement sordide qu’un sorcier, ou bien même plusieurs, tuent gratuitement et laissent des cadavres derrières eux. Comme pour se faire remarquer… »

L’agent d’a côté se faisait également remarquer, un peu trop au goût de Karl qui décidait de sortir voir son collègue. Je me tournais vers la vitre pour voir ce qu’il se passait.

« - Ca chauffe apparement… » déclarais-je à Caleb.

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Blessures graves acceptées

Je pris volontiers le verre d’eau et remercia Karl d’un signe de tête. Ses paroles me rassurèrent et je hochai la tête avant de boire une gorgée d’eau et de prendre une grande inspiration pour me calmer. Il ne s’agissait pas de moi ou de Parris. Je n’étais pas encore convaincu que mes parents et leur coven de malheur n’étaient pas impliqués d’une manière ou d’une autre, mais comme je n’avais strictement rien pour appuyer ce pressentiment, je décidai de le garder pour moi.

Mon hypothèse d’une invocation était partagée par l’ancien régent de Red House, mais selon son père, c’était peu probable. Quand Arthur évoqua le fait que les mages noirs marquaient leurs sacrifices, je pâlis un peu en songeant à ma propre marque et au rituel d’entrée dans le coven Putnam. Je ne l’avais jamais envisagé sous cet angle, mon père m’ayant raconté maintes et maintes fois que c’était une tradition qui remontait à la fondation-même du clan Putnam. Et si cette tradition était un moyen de s’assurer que même mort, un membre du clan pourrait continuer à le servir ?

Alors que je me posais ces questions, Karl parut surpris par quelque chose qui se passait dans la salle d’interrogatoire et nous dit de rester ici avant de sortir en trombe pour rejoindre son collègue. Je regardai à travers la vitre pour observer la scène, une main toujours posée sur sa marque au fer rouge.

« - On dirait, oui. J’imagine que tout le monde est un peu à cran, c’est loin d’être une situation facile. » répondis-je en grattant ma brûlure sans faire attention.

Je me tournai vers mon régent, ne sachant pas trop comment aborder mes questionnements. Apparemment, lui s’y connaissait en magie noire et il pourrait peut-être me renseigner sur ma marque. Mais comment lui demander cela ?

« - Arthur… merci pour votre confiance. J’aurais dû vous parler de Parris, mais… »

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C" 'est complètement absurde! Comment diable a-t-il pu devenir un agent avec de telles manières?! " Cette phrase résonna douloureusement en moi en le fixant sans émettre un seul mouvement. Certes, j'étais bien conscient que j'avais agi, une nouvelle fois, sous le coup de la frustration, mais je pus éviter une catastrophe en ces lieux en prenant sur moi. Cela ne fut pas simple, bien au contraire! Alors, en serrant durement mes doigts sur quoi je m'accrochais, je m'efforçai de rester en place luttant contre cette envie de meurtre qui me travaillait de plus en plus. Ma congénère se leva à son tour pour affronter cet homme qui représentait la loi entre ces murs. Puis, elle contourna cette table qui me séparait de cet ingrat. Je n'étais guère le seul à détester la façon de... procéder de l'enquêteur en charge de notre interrogatoire, car la leader le démontrait également. Elle prit la parole, mais elle fut vite interrompue par l'arrivée de Karl.

À l'aide d'un simple signe de tête, ma supérieure tâcha de me faire comprendre que je devais impérativement reprendre le contrôle qui s'amenuisait lentement. Je fis un petit soupir qui sonna davantage comme un faible grognement avant d'enfin relâcher cette table qui avait bien souffert de cet excès de rage survenue. Je lui lâchai dans un murmure en m'éloignant légèrement.

- Bien...à ta guise...

Ensuite, l'homme qui avait refusé de nous révéler son identité depuis le début de cette immense absurdité que fut cet interrogatoire nous fut prononcé par le conjoint de ma meilleure amie. " Pierce hein... Je tâcherai de m'en souvenir. " pensai-je aussi tôt sans quitter du regard l'exécrable agent qui mériterait une bonne correction. " Et je me ferai une grande joie d'en être désigné pour la lui donner! " Karl intervint également afin de... protéger son collègue de ma camarade de mauvaise fortune? Néanmoins, l'échange qui suivit entre les agents eut le mérite de calmer le trouble-fête du doux nom de Pierce et celui-ci quitta la pièce non sans avoir fait entendre une dernière fois sa désagréable voix.

Une fois seul avec ces êtres dignes de respect, je repris place sur mon siège. Les excuses lancées par Fitzgerald atteignirent leur but en apaisant un tantinet le sentiment de colère et il nous demanda de rester sagement dans la salle en attente d'instructions... enfin, il était fort probable que le "sagement" fut adressé à moi précisément et ce regard qu'il posa sur moi me le disait bien. Je lui fis un signe de main en silence afin de lui démontrer que j'avais bien compris le message, avant que l'homme nous quitte.

- Et... nous revoilà seuls! soufflai-je en me penchant légèrement vers l'avant.

Mon regard se perdit doucement sur le cliché encore présent sur la table. Le visage de cette femme me revient en mémoire... je pris la photo dans un infime soupir. Une curieuse sensation s'immisçait en moi... comme un échec et je n'aimais guère cela. " Si notre enquêteur n'avait pas été un crétin fini, j'aurais œuvré pour le bien de cette affaire! " pensai-je en reposant la photo à sa place parmi les autres pièces que composait le dossier en court.

- Si un possible doute peut subsister en vous, sachez simplement que je ne suis pas responsable de ceci. Certes, j'eus bien une période où ce genre de carnage survenait à mon passage, mais... plus maintenant! Je pris un moment avant de poursuivre. Avez-vous vu quelque chose qui ait pu vous paraître hors norme?

Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!

Si Jordie Davis s’était montrée plus menaçante face à l’inspecteur zélé, c’était davantage dans un but d’intimidation que dans celui de s’attaquer au membre des forces de l’ordre. Bien sûr, s’il avait continué dans cette voie sans l’intervention de son collègue, Karl Fitzgerald, peut-être aurait-elle mis ses menaces à exécution mais le mari de Lyanna était arrivé au moment opportun et était parvenu à calmer les ardeurs de chacun. Preuve qu’ils étaient bel et bien observés et surveillés.
En signe de coopération, la leader vampire fit quelques pas en arrière et rejoignit Rufus Clayton auprès de la table, le temps que les deux agents règlent leurs comptes.
Le déroulé de cet interrogatoire leur montrait bien à tous qu’ils n’avaient que trop peu de contrôle sur les événements et semblaient tous dépassés. Elle adressa un hochement de tête à Karl, avant qu’il ne quitte la pièce. Elle n’en tiendrait rigueur qu’à ce Pierce, si un jour il a le malheur de recroiser sa route.

Lorsque les deux congénères se retrouvent de nouveau seuls, Jordie s’approcha de la porte laissée entrouverte. Elle pouvait de nouveau entendre tout le bruit ambiant, dont cette phrase que l’inspecteur répétait sans cesse : “On arrête personne aujourd’hui!”

Elle reporta ensuite un instant son attention sur Rufus dont l’annonce la surprit quelque peu. Elle arqua un sourcil en croisant les bras.

-Sur cette affaire je ne doute absolument pas de ta bonne foi, ni d’aucun vampire d’ailleurs ! Je suis même prête à parier que ce n’est pas non plus l’affaire des loups. L’immortelle marque une pause pour soupirer, jetant un vague regard sur le dossier encore présent sur la table. Le seul élément qui me paraît réellement étrange, en plus de la manière dont ces interrogatoires sont menés, est justement le manque flagrant d’éléments sur lequel s’appuyer.

Jordie ramenait une des mèches échappées de son chignon derrière son oreille lorsqu’une voix familière lui parvint. En effet, la porte étant restée ouverte, elle parvenait à entendre ce qui pouvait se passer dans la salle de l’autre côté du miroir. Intriguée, elle quitta donc la sienne pour pousser la porte voisine et reconnaître l’actuel régent de Red House ainsi qu’un autre homme qu’elle ne connaissait pas.

-Monsieur Fitzgerald, le salua-t-elle respectueusement, ainsi vous aussi avez été convoqué. Cela ne m’étonne pas vraiment … Il semblerait que beaucoup d’entre nous soyons réunis ce soir.

La pensée de sa meilleure amie lui vint alors. En tant que régente, elle devait avoir été elle aussi convoquée.

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Intrigue majeure

phase 1 : la Croisade des Anges

L'ambiance chauffait dans diverses salles d'interrogatoire, mais pour des raisons différentes. Soudain, cependant, telle la lumière d'un phare pour certains, le glas annonçant une fin proche pour d'autres, une alarme retentit dans l'intégralité des locaux, provoquant d'abord stupeur, puis une agitation sans non.

Quelques minutes plus tôt dans le bureau de la direction.

"- Vous en êtes sûr ?! Comment est-ce possible ?!"
"- J'en sais rien, mais les faits sont là, il faut agir et vite. Nous avons perdu plusieurs gardiens et..."
"- On n'a pas le choix, réunion de crise avec tous les agents toutes les autres enquêtes sont en suspens dès maintenant. C'est du jamais vu... Cette prison, cette île était sensée être inviolable... "

Sans attendre, il appuya sur un bouton qui fit immédiatement retentir cette alarme spéciale que chacun des agents du SLAPD connaissant sans jamais s'imaginer l'entendre un jour.

À l'extérieur, Elle était là, Elle attendait. Dès les premières notes insupportables de cette tonitruante alerte un sourire narquois s'était dessiné sur Ses lèvres. Non pas qu'elle était heureuse de Lui venir en aide à Lui, mais peut-être que ce plan lui permettrait de montrer qu'elle Lui était supérieure... Après tout, ce n'était pas Elle qui serait faite arrêter... Le boss le verrait bien...

******

À l'intérieur du commissariat, c'est la panique, des agents courent dans tous les sens, les salles d'interrogatoire s'ouvrent et il semble que vous êtes libres... Pour le moment.
Vous pouvez en profiter pour partir, risquant cependant de vous retrouver bousculé dans la cohue. Vous pouvez jouer cela au dé si vous le souhaitez.

CONSIGNES

- le sujet va rester ouverte core une semaine, durant laquelle vous pouvez poster à votre guise.
- si vous le souhaitez, on peut ouvrir un sujet commun pour continuer et retrouver ceux des autres groupes et faire une sorte de suite sans MJ, ou simplement vois pouvez décider de faire une suite avec une ou deux personne.
- faites-vous plaisir, amusez-vous et utilisez les dés si le cœur vous en dit.
- merci pour votre participation.

Intrigue 1

La croisade des anges, phase 1

♔

Une voix ne provenant aucunement de ma congénère et des systèmes cardiaques me firent remarquer que le sort "d'isolement" venait de se rompre. Cette voix fut celle de Karl indiquant l'arrêt des interrogatoires pour lors. " Mouais... ils avaient un certain nombre des personnes présentes dans ce bâtiment en ce moment. " Je me retournai vers la seule sortie menant à l'extérieur de cette pièce et je pus voir que la porte n'était pas entièrement fermée. Peut-être étais-je trop préoccupé par le dossier qui fut toujours présent devant moi, mais je n'avais guère perçu ce changement pourtant assez important. " Devait-on sortir maintenant? " Pensai-je en regardant cette ouverture si invitante!

La voix de la leader et son attention qu'elle posa sur moi me poussèrent à faire de même. La surprise prit son visage à mes dires et mon interlocutrice m'assura qu'elle ne mettait pas ma parole en doute. Je devais admettre que cela me rassurait! Puis, ce que Jordie avança par la suite me fit froncer les sourcils à mon tour en réfléchissant sur la tournure de cette situation.

- Ouais, les autorités sont fichtrement dépassées par les événements et... je ne peux guère leur lancer la pierre à ce sujet! Tout semble disproportionné et cela n'envisage rien de plaisant à mon humble avis.

Une nouvelle voix s'éleva en venant d'une autre pièce. Je ne fus pas le seul à le percevoir, car mon aînée se retourna vers la porte avant de... l'emprunter.

- Bon... sortons alors! soufflai-je en réponse à ma question mentale d'il y avait peu et je me relevai pour la suivre.

Nous franchîmes donc l'entrée de la pièce adjacente à la nôtre pour rejoindre les autres "interrogés". Deux hommes inconnus se trouvaient dans cette salle et l'un d'eux fut accompagné d'un corbeau... Des sorciers sans doute. Je ne dis rien pour l'instant me contentant de les saluer d'un hochement de tête poli.

Subitement, une alarme douloureusement forte brisa ce moment de calme. Je me contractai en fermant les yeux un bref instant sous ce son fort déplaisant qui refusait de prendre fin. Les agents présents paniquèrent et ce fut vite la cohue dans les locaux. La peur et l'inquiétude se firent ressentir avec force, comme si tous la vivaient avec puissance en même temps. Fichtre... quelque chose de gros venait de se produire!

- Nous devons partir... Maintenant! Quelque chose se trame...

Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!