Caleb T. Putnam Sorcier rouge ☽ Feat : Sebastian Stan
☽ Localisation : Au Red Raven ou à la Red House
☽ Age : 32
☽ Date d'inscription : 20/03/2022
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|  Caleb & Lyanna
J’avais passé une vingtaine d’années en Europe à fuir ma maudite famille, à mettre ma vie en pause, regardant toujours par-dessus mon épaule pour m’assurer qu’on ne me rattrapait pas. À présent, je faisais mon possible pour retrouver une vie aussi normale que possible. Je voyais enfin quelqu’un pour mon anxiété et tous les autres problèmes créés par mon passé, et j’avais enfin l’impression d’avancer. Tout cela, je le devais encore à ma cousine. Je lui devais tant depuis tant d’années que je ne savais pas si je pourrais jamais lui rendre tout ce qu’elle m’avait donné.
J’avais retrouvé le sourire et je regardais Lyanna avec tendresse en buvant mon thé. J’aimais la voir si radieuse, j’aimais la voir heureuse. J’espérais sincèrement pouvoir contribuer à ce bonheur de mieux que je pouvais, même si cela impliquait un discours.
« - Je vais bosser sur un discours alors. Je ne suis pas le meilleur à cet exercice, mais je ferai de mon mieux. Par contre, s’il y a un piano pour la réception, je jouerai un ou deux morceaux avec grand plaisir. Tu as des chansons que tu aimes particulièrement ? Est-ce que Karl a des chansons qu’il aime particulièrement ? Vous avez peut-être « votre » chanson ? »
J’étais peut-être un peu trop enthousiaste à propos de ce mariage, mais le bonheur de ma cousine était contagieux et la musique était ma passion depuis tout petit. La première chose que j’avais achetée avec mon propre argent, dès que j’en avais eu les moyens et que j’avais emportée avec moi tout au long de mes voyages était mon piano.
« - Oh, et il faut que je vous trouve un cadeau de mariage, aussi… »
Ca, ça allait être un casse-tête : qu’est-ce que je pouvais bien offrir à la régente de Whitechapel qu’elle n’avait pas déjà ? Après tout, elle m’avait aidé à financer mon bar, ce n’était pas comme si elle manquait de quelque chose. Peut-être quelque chose pour Charlie ? Elever un enfant coûtait cher et Charlie allait devoir être gâté ou gâtée. Il fallait que je creuse cette idée.
Ma cousine me demanda soudain si elle était superficielle de vouloir être redevenue mince sur ses photos de mariage, mais avant que je puisse répondre, une femme s’avança vers elle et répondit qu’au moins les photos seraient jolies. Je me tendis, ne connaissant pas la nouvelle arrivante, et la fixai avec méfiance, prêt à intervenir si elle faisait le moindre mouvement pour blesser ma cousine.
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