Il est temps! (Pv: Leticia)

Je fis un petit sourire démontrant bien mon empathie pour celle-ci face aux inquiétudes d'où provenait le fondement de tels propos. Je pouvais comprendre ce que de telles pertes pouvaient représenter même si je ne l'avais pas vraiment ressenti. Certes, par le passé, je possédai bien des êtres ayant partagé ma route auquel je m'étais attaché... hélas, leur perte ne m'avait pas tant affecté. Ouais, je ne fus pas dans l'état de penser à ce genre de désagrément suite à ma transformation... je m'étais complètement abandonné à ma rage violente de sang en la savourant sans ménagement. Alors, je ne pouvais pas la guider afin de faciliter cette situation outre le fait d'être cette épaule où elle pourra s'appuyer lors de ce moment douloureux.

- Hélas, je ne peux répondre sincèrement à cette question afin que vous puisiez en tirer des leçons. Je n'ai guère vécu de pertes significatives au point d'en être impacté, car lorsque mon sir me transforma, je vivais en solitaire et ma soif de sang me posséda rapidement. Je ne vivais qu'à travers ces pulsions et j'épousais pleinement mes instincts en cherchant sans cesse à les assouvir. Navré. Cependant, il est certain que vous réintégrez votre emploi avant qu'il ne soit trop tard. Si ce n'est pas dans quelques mois, ce sera au court de l'an prochain maximum... vous réagissez remarquablement bien aux entraînements.    

La conversation passa sur le sujet délicat de l'hypnose et tous ces points faibles. La question qu'elle releva me fit sourire avant de prendre la parole.

- Comme, il vous plaira. Je ferais en sorte que vous puissiez suivre l'entièreté du procédé lorsque ce sera le moment opportun. Bien que les multiples failles avec ce don, si nous l'utilisons avec soin en impliquant un ordre sous la formulation de l'option lorsque l'on s'adresse verbalement à notre cible, cela passe beaucoup mieux. Évidemment, l'on peut débuter un ordre simple, par exemple, ne bougez plus et si vous remarquez qu'il répond bien à vous ordres, c'est qu'il est sous votre contrôle. Alors, à cet instant, vous pouvez agir à votre guise. Je vous le montrerai plus en détail le moment venu.

Puis, la parole devenait superflue, car nous fûmes visités par une pulsion commune. Je la conduis à notre hôtel, sans cesser de goûter ces douces lèvres encore et encore avec une ivresse passionnelle. Je la plaçai sur notre couche fournie par la chambre. Mes murmures empreints de sensualité non dissimulée accompagnée de mes mordillements que je lui soufflais firent mouche. Les mains avides de la femme déchirèrent sans aucune difficulté le morceau de tissu qui couvrait l'élément de son désir, à savoir mon torse frémissant sous ces caresses. Ces délicieuses lèvres revirent vers moi en quémandant de l'attention que je pris un plaisir à combler dans un baiser passionné et farouche. Je m'abandonnai avec joie à ces envies que je tus depuis fort longtemps. Puis, elle s'éloigna de moi en mettant fin au baiser que j'avais un besoin urgent de prolonger pourtant, car mon corps me démangeait atrocement. La demoiselle me fit un commentaire qui prit un moment à analyser vu mon état. " Euh... souhaite-t-elle un autre lieu que sur le lit de notre chambre? " Cette pensée m'envahit. Puis, je brisai le silence.

- Euh... Oui? Enfin, si le confort de la couchette de notre chambre ne vous convient pas, on peut le faire accoudé contre le mur? Je fis un sourire taquin dévoilant mes crocs au passage avant de poursuivre. Je vous laisse choisir.

L'incompréhension se lit sur son visage comme un livre ouvert posé sous votre nez. Je ne pus retenir un petit sourire attendri devant ces réactions face à ma différence plus que notable de mon... moi du passé. Mouais... je m'efforçais de plus être le même homme sans foi ni loi de cette ère et je remarquais, nuit après nuit, que bien que cela fonctionnait, il demeurait toujours là. Mes instincts dictés par mon passé tumultueux guettèrent simplement le moment de ressurgir. Il était fort à parier que les sorciers de mon entourage furent la raison de tous mes efforts déployer pour garder le contrôle, sans compter bien sûr de l'effet du sceau marqué à même ma chaire qui m'empêchait de fauter.

- Non... rassurez-vous, je détiens toujours des émotions humaines, mais elles sont un peu embrouillées par mon ancienne prédisposition. J'oeuvrai toujours dans le sens de la facilité et ce, peut importait les conséquences de mes actes autrefois. Cependant, oui, il est bien différent ce que la vampirisation accentue chez chaque individu... certain, c'est la vengeance, d'autre les pulsions enfuies ou encore le désir de tenir une vie normale en gardant en tête ses besoins vitaux qui ont changé.

Le flot de questionnement sur la possibilité que notre cible pour le charme des vampires se montre récalcitrante ne manqua pas de me faire sourire faiblement. Décidément, l'esprit de la demoiselle fonctionnait à toute allure cette nuit et ne cessait de chercher des réponses que je pouvais lui apporter.

- Je ne vous laisserai pas seule dans vos premiers essais et je comblerai les manquements si cela se produit... ne vous en faites guère. Non, je ne chasse que des humains ordinaires alors, rare s'eux qui en porte sans connaître notre monde. Je vous déconseille fortement de vous attaquer à des sorciers même si leur sang est un délice. Il existe des sorciers qui s'offrent en tant que donateur de sang, c'est ce que l'on nomme réceptacle.

Lentement, je m'amusai à changer la tournure de la conversation sur un désir purement physique advenue par sa présence à mes côtés. Ma douce congénère se laissa également guider par le désir du moment et je nous conduisis à notre motel. La réaction de ma future partenaire me surprit et je rebondis sur un commentaire d'humour bercé par le désir. La demoiselle ne fut peut-être pas autant accaparé par mes actions que je l'aurais cru, car elle expliqua la raison de son désarroi. Je haussai un sourcil à sa réflexion concernant les possibles maladies pouvant nous impacter et l'acte qu'elle posa sur ma... mouais dans cet état je ne peux plus qualifier ces chiffons de chemise pour l'extraire du jeu.

Je fis un sourire avant de l'embrasser avec bestialité et je retirai avec empressement ses vêtements. Hélas, ces fins dessus ne résistèrent guère à mes assauts.

- Oups... navré! soufflai-je contre ses lèvres en ressentant le léger tissu se fissurer sous mes doigts avides de ce corps attirant sans pour autant m'arrêter. À ce stade, je ne pouvais plus me contenir.

Lorsqu'elle était complètement nue sous moi, là je m'arrêtai. Puis, j'admirai la femme dans toute sa splendeur avant de revenir ravager son corps de baisers et de mordillements. Je la désirai tant que mes vêtements contraignant mon membre gonflé de désir me firent souffrir.

Je ne lui laissai qu'un petit sourire à ces dires. J'étais dans l'incapacité de lui formuler quoique ce soit, car mes souvenirs de mon propre abandon et mes pertes de contrôles délicieuses me titillaient toujours de nos jours. Ma faim réclamait toujours de plus en plus de sang, comme si mes privations répétées ne faisaient que retarder le moment où je ne serai plus maître de mes actes.

Puis, le fil conducteur de la conversation mena évidemment au destin de son sir en me demandant que lui était-il arrivé. Ce fameux soir, j'avais fait bien attention de dévier la conversation en lui faisant seulement comprendre que cet être abject n'était plus une nuisance sans entrer dans les détails. Aujourd'hui, je lui devais bien la vérité maintenant qu'elle assimilait avec plus de facilité sa nouvelle vie.  

- Je l'ai éliminé la nuit où il te transforma... je ne parvenais pas à le soumettre afin de l'arrêter et c'était ainsi qu'un combat éclata entre lui et moi. Je parvins à reprendre néanmoins le dessus et le tuai. Ce ne fut après que je vins à tes côtés avant que te renaisse.

Ce sourire qui illumina ce doux visage déjà magnifique fut si éblouissant qu'il me fit oublier mes pensées survenues en laissant même une curieuse sensation au passage. Je fis un petit sourire à mon tour.

- Ce n'est rien... il m'est simplement impossible d'en faire autrement. Je préfère être présent afin de vous aider, au mieux de mes capacités. soufflai-je en conservant mon petit sourire traînassant sur le coin de mes lèvres.

La suite avait le mérite de me faire perdre cette étrange sensation d'aisance pour laisser place à un amusement plus habituel. Alors, mon sourire joueur apparut en soufflant simplement.

- Oui, il en existe, pour ce faire vous devez côtoyer un peu plus les lieux réservés aux espèces surnaturelles tels que des bars ou bien des lieux de... plaisirs coupables. Il se peut aussi que vous ayez de la chance en trouvant un sorcier prêt à vous donner du sang en... échange de bon procédé.        

Rapidement, un désir impulsif apporté par nos petits jeux s'installa et je ne parvins aucunement à le contraindre et... FICHTRE que je n'avais guère envie de me forcer à me contenir! C'était déjà trop tard pour cela! Je lançai ces haillons qui furent autrefois ma chemise avant de continuer. Rapidement, je m'abandonnai avec un tantinet trop de force pour ces pauvres dessous faits de dentelles à mes envies, car ils cédèrent sous mes doigts avides. Je m'empressai néanmoins de m'excuser et le rire de la femme me fit rire également. Je terminai donc de l'effeuiller dans son entièreté et... ouais cette vue éveillait une pulsion qui me poussa à l'admirer. J'avais été attiré par ses courbes sous ce tissu moulant, il y avait peu et... je n'étais déçu de ce spectacle diablement enivrant. Elle était tout bonnement magnifique! La femme remarqua mon arrêt et la curiosité la poussa à me question. Je ne lui laissai qu'un regard fiévreux en guise de réponse avant de l'embrasser à nouveau avec une bestialité sensuelle. Je ressentis enfin une libération venant de cet emprisonnement que représentait mon jeans sur ma verge dressée. Ma future partenaire venait de me dévêtir et je ne pus retenir de lâcher un petit soupir de soulagement en étant enfin à mon aise ainsi.

Je commençai d'abord à lui monter un peu plus son désir en découvrant son corps de mes doigts sans cesser de l'embrasser. Puis, au bout d'un moment, je retirai mes doigts et la pris dans un petit soupir d'aisance.

Sa réaction contradiction avec le commentaire laisser lors de ce soir funeste qui scella son futur sur le criminel me fit rire ouvertement. Je me souvins parfaitement de ces mots et oh que ceux-ci n'étaient fichtrement pas aussi positif. Alors, me sentant l'âme taquine en cette douce nuit, je me permis même de lâcher une petite tirade à son égard.

- Oui... ce fut l'impression que vous m'avez donnée lors de notre croisade, il n’en fait aucun doute à ce sujet! dis-je avec un petit sourire amusé sur le coin des lèvres. Mais, certes, il ne manquera à personne et le danger qu'il amenait avec sa présence n'est plus. La suite fut prononcée avec un air plus sérieux, mais avec toujours l'esquisse de mon sourire.

La conversation prit une direction qui fit curieusement naître en moi une agréable sensation en la voyant rayonnée face à moi sous les traits d'un doux sourire. Bien que ce ne fut guère une partie de plaisir tous les jours de la soutenir lors de ces premières nuits de renaissance, je devais admettre que je ne vivais aucun regret. Je ressentais cet étrange sentiment qui n'était pas inconfortable, bien au contraire, j'avais une impression de chaleur d'aisance à ces côtés. Alors, ouais, j'avais pris la bonne décision à ce moment-là. J'en étais persuadé! La dernière réflexion de ma jolie camarade me permit de rebondir sur une touche plus taquine en me permettant de revenir de ce sentiment déstabilisant et plaisant à la fois.

- Mouais... mais pas trop tout de même! Sinon... dites bonjour à une malchance infinie avec plusieurs êtres dans mon genre. J'ai, disons, un talent certain pour me mettre dans des situations complètement absurdes et inimaginables! soufflai-je avec un petit rire dans le but de couper la conversation.

Diantre que je n'avais guère l'habitude d'avoir ce genre de compliment. " Enfin... si on excluait mon entourage sorcier que j'adorais indéniablement! " pensai-je avec un petit sourire.

En pensant à eux, un sujet tomba qui les concernait; la possibilité de boire le sang de l'un des leurs. Un petit sourire s'afficha aux doux souvenirs qui remontaient. Ah oui, juste y penser et... je me souvenais nettement de notre première rencontre. Ce sang si délectable qui m'avait complètement subjugué et attirer vers une Lily en mauvaise posture lors de sa mise bas en solitaire dans les bois.

- Oui, j'y ai déjà goûté et j'admets qu'il fut le sang le plus délectable qui m'est donné de goûter dans ma vie d'immortel. La sorcière qui est ma donatrice est l'une de mes meilleures amies et... ouais... Je fis un petit rire avant de poursuivre. Notre rencontre fut fichtrement marquante pour elle comme pour moi. Curieusement, un lien indéniable se créa entre nous et depuis, je la considère comme une soeur. Je vous promets que l'une de ces nuits, je vous raconterai tout... absolument tout! Si vous le désirez, je vous la présenterai. Je suis certain que vous vous entendrez à merveille. Peut-être sera-t-elle prête à vous faire découvrir cette expérience!

Le rapprochement purement physique se fit dans un pur délice qui fut partagé. Dires, que j'avais vécus plusieurs décennies sans retenter l'expérience et... ouf que je me lâchai complètement à cet instant! Forte heureusement que ma partenaire pouvait soutenir mes fulgurantes pulsions animales, car je n'étais clairement plus maître de mes désirs et mes coups de hanche étaient brutaux. Hélas, j'avais perdu face à mes envies charnelles et je me laissai complètement dominer par la bête déchaînée que je retenais depuis trop longtemps. Bien sûr, je prenais plaisir à faire vivre du désir chez ma congénère à chacun de mes mouvements et embrassade mordante. Je savourai nos ébats dans un soupir prononcé à chacun de mes passages. Ces plaintes de plaisir en approfondissant toujours mes attentions lors de la compréhension de son appréciation, sa peau froide contre la mienne et ces ongles un peu durement contre mon dos... C'était exquis, tout l'était! Je lâchai un petit soupir plus profond de plaisir lorsque la douleur se mêla au plaisir... ah... c'était si bon!

Je quémandai ces lèvres dans un baiser qui n'avait rien de chaste... il était sensuel et animal, je mordis même sa lèvre inférieure au passage.

Une très grande partie de cette soirée venait enfin d'être élucidée et je n'avais plus ce curieux sentiment que je lui "mentais". Je détestai ce genre de cachoterie et je n'avais guère envie de dissimuler ce genre information à celle-ci qui n'était pas obligatoire de lui cacher. J'étais, et le serai toujours, quelqu'un de sincère et de franc, alors je désirai l'être également pour elle. Hélas, un fait de ma vie ne pouvait pas être énoncé; mon appartenance au chasseur et la raison de ma présence lors de l'attaque funeste qui scellèrent son destin au mien. Du moins, pas maintenant! Je devais retenir l'information pour son bien, mais je me fis la promesse muette que je lui annoncerai tout le moment venu.

Heureusement, elle ferma vite le sujet de ce qui lui était arrivé, en laissant ce magnifique sourire illuminer son doux visage que je me surpris à admirer avec une grande appréciation. Je pus apprécier son désir de tourner la page sans réellement me demander la raison de mon implication en déviant sur un terrain surprenant pour moi. Car, je me doute que j'aurai bien du mal à garder le secret longtemps. Puis, la demoiselle me fit un fichtre de compliment et j'en fus déstabilisé... je devais l'avouer ou je déjouai l'émotion par l'humour... l'un de mes moyens de défense le plus utiliser lorsque je devais m'ouvrir. Ma charmante interlocutrice lâcha un rire qui me ravit en ajoutant sa touche.

- Mouais, c'est exact! Je vous paris que si j'avais été un métaphorme au lieu d'un vampire... Le chats noir serait ma deuxième forme! dis-je en riant de plus belle.

Le sujet des réceptacles capta l'attention de ma protégée et je ne fis qu'un signe de haussement d'épaules au sujet du vol. Pour ma part, je préférai requérir à ce genre de stratagème que de m'attaquer à des hommes lors de mes pertes de contrôles. Et puis le vol, dans mon cas, ne m'avait jamais réfréner. Bon, il était vrai qu'aujourd'hui, il était bien plus complexe de commettre ce genre de délit. La technologie facilitait tant la tâche des agents de la paix qu'il était fort peu probable de déjouer l'autorité.

Je fis un sourire chaleureux à la possibilité qu'une telle rencontre se produise. Oui, je désirai la présenter, il ne faisait aucun doute que tout se déroulera sans encombre.

- Oui, évidemment que l'on pourra orchestrer tel événement. Je pourrais lui en souffler un mot lorsque l'occasion se présentera à moi.

La situation nous permit un rapprochement qui... ah fut si exaltant et délicieux à la fois que je me perdis en cet instant. Je lâchai un râle profond de jouissance lorsque je me libérai. Je me retirai et m'étendis à ces côtés. Je fermai les yeux sous un énième soupir d'aisance. Oh oui, le souvenir de cet ébat restera gravé longtemps dans ma mémoire. Tout avait été délectable jusqu'à la "violence" apportée par l'appréciation de ma partenaire. Elle vint se nicher contre mon torse et cette présence froide encore contre moi... délectable, il n'avait pas d'autre mot! Je posai ma main contre son dos où mes doigts s'amusèrent à couvrir de douces caresses. L'aisance post-libération avec cette sensation de la douceur de la peau d'une magnifique femme contre la mienne fut si forte que je ne parvins à perdre ce doux sourire. Avais-je déjà ressenti autant de plaisir entre bras d'une autre femme autrefois? J'en doutais!

La voix de la demoiselle brisa ce moment de questionnement. Je relevai la tête pour la regarder. Elle venait de me tutoyer, mais je n'en fus aucunement offusqué... cela lui avait été tant naturel que je choisis d'en faire autant.

- Oh oui, je te crois Leticia, il en va de même pour moi, mais avant... je crois qu'un brin de toilette s'impose à moi. Alors, je risque de passer sous la douche avant une quelconque sortie. dis-je en cessant les faibles mouvements circulaires de mes doigts pour longer sa colonne vertébrale.

Ensuite, je lui levai doucement le menton pour la regarder directement dans les yeux. Peut-être avais-je envie de préserver ce moment encore un peu, mais je lui soufflai sur un ton lascif.

- Tu m'accompagnes? la questionnai-je avec un sourire en coin.

Jamais je n'aurais cru possible que le destin me permette à nouveau ce genre d'instant de plénitude, mais, voilà, me voici étendu sur une couche accompagné  d'une charmante demoiselle. Je ne pus m'empêcher de savourer ces instants d'allégresse en sa compagnie et je me vis même espérer que cela ne fut pas réservé que pour cette fois! Oui, j'avais apprécié absolument tout de cet ébat et... je... j'en encore envie? " Hum... oui, semble-t-il! " pensai-je en dévorant une seconde fois du regard ce corps aux courbes délicates qui couvrait délicieusement toujours le mien.

Bien que la faim la tenaillait et que ma soif en fut tout aussi éveillée, je l'invitai à prendre une douche en ma compagnie dans l'espoir peut-être non dissimulé de prolonger un tantinet notre accolade charnelle. Quelle ne fut pas ma surprise, lorsque celle-ci accepta mon offre avec ce sourire à se damner. " Ah... Dieu merci que je n'ai plus d'âme à perdre, car fichtre que je lui aurai donné! " Leticia se releva afin d'enfiler une robe de chambre pour couvrir sa nudité. Évidemment, mon regard n'avait pas faibli un seul instant et mon attention s'amusa à capter le moindre geste apposé par la belle vampire à mes côtés.  

Puis, elle fit volte-face pour plonger ses prunelles noisette dans les miennes et sa main se tendit vers moi. Elle m'invita à me relever à mon tour. Mes lèvres s'étirèrent faiblement devant cette invitation silencieuse. Alors, j'attrapai sa main et quittai le lit à mon tour, cependant, moi, je restai dans mon plus simple apparat... je n'en avais fichtrement que faire de lui octroyer le droit à cette vue! Je l'attirai doucement à moi et l'embrassai avec avidité et passion. Je pris l'ascendant lors de notre déplacement afin de l'entraîner dans la salle de bain. Mes baisers n'avaient pas diminué malgré nos pas. Je me décollai enfin d'elle lorsque nous franchîmes le seuil de la pièce. Ensuite, je m'occupai du débit de l'eau sans me préoccuper de sa température... après tout, nous n'en étions pas impacté, elle comme moi. Puis, je me glissai le premier sous le jet d'eau. Au bout de quelques minutes d'attente, elle me rejoignit sous la douche. Ainsi, nous pûmes profiter un peu de la présence de l'autre encore un moment avant de mettre fin une seconde fois à ce rapprochement. La faim devenait maîtresse et elle nous dictait de nous mettre en route. Alors, nous nous dépêchâmes de nous vêtir afin de débuter la chasse pour dénicher un bon "repas".