Je sens qu'il y a un problème. P.V. Arthur

Je sens que quelque chose ne va pas.

Elisabeth & Arthur

"La famille avant tout ".

Ma journée avait débuté comme toutes les autres. Je m’étais levée avant mon réveil et j’avais pris mon petit déjeuner en tête à tête avec Snow. J’avais la tête un peu dans les nuages ces derniers-temps. J’avais rencontré un homme, enfin, un vampire et j’étais folle amoureuse de lui. Je savais que je devais l’annoncer à ma meilleure amie, mais je n’osais pas. Je savais qu’elle n’allait pas me juger, mais son avis était important pour moi et je craignais de savoir le fond de sa pensée sur cette relation. Car je n’avais pas dans le projet de devenir vampire, donc d’une certaine manière, cette relation finirait quand je serais morte de vieillesse.

Pour le moment, j’avais envie de vivre cette relation sans me poser de question. Une fois ma boutique ouverte, je commençais la création des commandes qui avaient été passées par des clients. Les affaires marchaient vraiment bien et j’en étais arrivée à un stade où j’hésitais à ouvrir un deuxième commerce. Le problème, c’est que j’avais du mal à faire confiance à des personnes que je ne connaissais pas. Sans compter que le marché noir que je gérais me prenais beaucoup de temps et d’énergies et je n’avais pas droit à l’erreur.

La matinée passa relativement vite et je remontais à mon appartement pour manger un peu. Snow était partie faire son tour elle aussi mais elle revint en panique. Elle frappa avec son bec contre ma fenêtre et je me dépêchais de lui ouvrir. Je lui demandais rapidement ce qu’il se passait et elle m’expliqua que le beau-père de Lyanna était devant ma boutique et qu’il y avait un problème. Je ne cherchais pas à comprendre d’avantage et je descendais les marches de mes escaliers le plus rapidement possible en prenant le soin de ne pas tomber.

Je prenais mes clefs et j’allais rapidement ouvrir la porte de ma boutique. « Arthur? Mais que se passe-t-il? Entrez, ne restez pas sur le pas de la porte. » Je me poussais pour le laisser passer et je prenais soin de refermer la porte à clef derrière lui. J’allais rapidement lui chercher un verre d’eau afin qu’il reprenne ses esprits. « Tenez, buvez et racontez-moi ce qu’il se passe. Venez vous assoir, vous serez mieux. » Je l’emmenais avec moi à mon petit coin détente que j’avais créé pour les clients le temps que je termine les bouquets.

(c) DΛNDELION

Mais un jour, il murmura, en riant de plaisir: «Quand une sorcière est belle, eh bien, ça s'appelle une fée!

Je sens que quelque chose ne va pas.

Elisabeth & Arthur

"La famille avant tout ".

Les derniers progrès d’Eleonore, ma petite princesse, étaient considérables. Elle avait maintenant 19 mois. Elle marchait avec aisance et était une petite fille qui se déplaçait avec precaution. L’arnica avait été rarement utilisé, c’était pour dire… Le langage n’était pas encore présent mais sa mère et moi constations qu’elle comprenait ce que nous lui disions. Mon plus grand plaisir était au moment de lui lire des histoires et des contes très souvent orientés sur le monde magique. J’adorai aussi la prendre sur mes épaules et la promener ainsi. Elle était blonde aux yeux bleus comme sa mère, une vraie petite poupée. Je retrouvais toutefois le même regard que son frère Karl, peut être un de mes traits qu’ils avaient tirés de moi.

Tout ces moments passés en famille était un bol d’air frais compte tenu du rythme au travail. J’aimais tenir la régence du coven, mais cela demandait une implication très importante. A mon âge, je n’étais plus aussi robuste physiquement qu’avant, mon cœur me le faisait sentir… Songer à prendre quelqu’un de sérieux pour co diriger la régence devenait de plus en plus pressant.

Ce rythme de vie très rempli était pourtant bien équilibré. C’est alors que cet équilibre fut subitement brusque lorsque ma petite fille fut tombée malade. Je pensais à une gastro au départ au vu de ses symptômes : fièvre, vomissements, fatigue… Mais c’était sans compter sur l’observation précautionneuse de sa maman qui avait décelé d’autres symptômes qui n’avaient rien à voir avec une gastro classique : ses ongles foncèrent et étaient devenus violets, ses lèvres très pâles et ses yeux n’étaient pas d’une couleur normale non plus, ses cheveux tombaient... Les vomissements n’étaient pas passé après plus deux jours et étaient devenus des spasmes puisqu’elle n’avalait plus rien.

Sentant qu’il y avait anguille sous roche, je lui piqua le doigt (a contre coeur) pour lui prélever quelques gouttes de sang. Après une rapide analyse que j’avais effectué par la magie, je décelais que son sang était contaminé. Elle avait été empoisonné.

Inquiet mais pas affolé, je prévenais mes proches sorciers pour trouver des ingrédients que je n’avais pas sous la main pour concocter un antidote. Lyanna me dirigea vers la boutique d’Elisabeth Black. Je m’y étais rendu immédiatement.

La jeune femme m’y attendais, elle avait été prévenue par Lyanna elle même. Elle me dirigea dans un salon et me donna un verre.

« - Merci de votre accueil. Je vous explique, ma fille de 19 mois est malade. Mon épouse et moi pensions à une gastro mais après avoir analysé son sang, j’ai constaté que ce n’étais pas un simple virus. Eléonore a été empoisonnée. Vu la couleur et la texture de son sang, le poison a été concocté par quelqu’un utilisant des plantes interdites et dangereuses. Comment elle a été empoisonnée et par qui je l’ignore. Mais pour le moment il me faut des ingrédients essentiels pour l’antidote. Lyanna m’a dit de me tourner vers vous et que je peux vous faire confiance… Pouvez vous m’aidez Mademoiselle Black ? »

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KoalaVolant

Je sens que quelque chose ne va pas.

Elisabeth & Arthur

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Arthur avait le regard du père inquiet. Après que ce dernier eut bu un peu d’eau, il se mit à m’expliquer la raison de sa venue. Mon cœur se serra, comment pouvait-on s’en prendre à une enfant qui n’avait rien demandé à personne? Le pire dans toute cette histoire, c’est que les plantes devaient forcément venir de ma boutique. Il n’y avait que moi qui vendait des plantes de ce genre. Si j’arrivais à mettre la main sur l’enfoiré qui avait fait ça ! « Bien sûr que je vais vous aider. Et en effet, d’après ce que vous me dîtes et d’après les symptômes de votre fille, je ne peux qu’approuver ce que vous me dîtes. Est-ce que vous avez un échantillon de son sang avec vous? Ce serait utile pour que je puisse voir quelles plantes il faudrait que j’utilise pour la création du remède. »

Je pouvais faire un remède même sans savoir quelles plantes étaient au cœur de ce mal. Mais en connaissant les coupables, je pourrais en faire un qui agirait tout de suite sur le mal qui était en train de la ronger. Il fallait faire vite, la petite était en bas âge et elle ne tiendrait pas longtemps sans une intervention. Arthur avait vraiment bien fait de venir me voir. J’étais la mieux placée pour l’aider. En revanche, quand la petite serait sortie d’affaire, je ferai mon possible pour trouver le coupable et je laisserai à Lyanna le plaisir de le juger et de le punir en conséquence de son acte. Je me doutais que Karl lui arracherait très volontiers la tête et je ne pouvais vraiment pas lui en vouloir. La mère de ce dernier devait, elle aussi, se trouver dans tous ses états. Il y a vraiment des lâches sur cette terre.

« Suivez-moi. » J’attendais qu’Arthur se lève et je l’emmenais dans mon laboratoire qui se trouvait dans le même étage que celui de ma boutique. Il était bien rangé et organisé à ma manière. C’était ici que je faisais toutes les potions que l’on me demandait. J’en faisais pour Clayton, pour Lyanna quand elle n’arrivait pas à dormir, pour une de mes voisines qui souffrait de douleur articulaire. J’avais connaissance sur toutes les plantes et je savais comment les utiliser. Il fallait être très précis car une toute petite erreur peu changer la potion en arme et tuer la personne.

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Mais un jour, il murmura, en riant de plaisir: «Quand une sorcière est belle, eh bien, ça s'appelle une fée!

Je sens que quelque chose ne va pas.

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D’emblée, la sorcière me rassura sur son professionnalisme. La boutique qu’elle tenait était très fournie. J’avais pu constater l’organisation et le rangement méticuleux d’une bonne herboriste. Grâce à Pénélope, j’avais l’œil d’un expert sur le sujet. En la suivant jusqu’au laboratoire, j’avais pu voir qu’évidemment elle n’exposait pas dans la boutique les plantes les plus rares et celles uniquement pour l’usage des potions.

« - Vous avez là un très beau laboratoire, c’est très bien organisé et les plantes bien conservées. »

Il y avait de quoi être enthousiaste pour un expert en potion et un mari de femme herboriste. Mais je devais en revenir au sujet principal, raison de ma visite.

« - Oui en effet j’ai un petit échantillon. Attendez je l’ai là… »

Je sortais de ma poche intérieur de ma veste un petit tube de recueil du sang d’Eleonore. Il y avait à peine quelques millilitres, je n’avais pas eu coeur à en prélever davantage.

« - Tenez, le prélèvement a été fait il y a 1h30. Vous voyez que rien qu’à la couleur quelque chose ne va pas. »

Le sang était très clair pour ne pas dire rose, avec des petits copeaux noirs. Il était aussi très épais. Savoir que le sang de ma petite fille était comme cela dans son petit corps me soulevait le cœur. J’étais plus qu’inquiet pour elle. Mais maintenant que nous avions identifié que la source de son mal n’était pas un simple virus, je savais que cela allait avancer plus vite. Son rétablissement allait désormais dépendre d’un antidote.

Je laissais Mlle Black analyser le sang. J’espérais de tout coeur qu’elle trouverait ce qu’il faut pour préparer un antidote pour Eléonore.

« - Dites moi si vous avez besoin que je vous aide pour quoi ce soit, j’ai de très bonnes compétences en potion. Mais si vous préférez, je vous laisse faire tranquillement. »

J’avais du mal à rester en place mais je me contenais face à la sorcière. Intérieurement je bouillonnais. Que ce soit auprès de Penny ou de Mlle Black, je voulais aider pour que ma petite fille se rétablisse au plus vite.

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J’emmenais Arthur directement à mon laboratoire en essayant de ne pas lui montrer à quel point je me sentais stressée intérieurement. Je n’avais encore jamais été confrontée à cette situation. Oh bien évidemment, je connaissais toute la théorie mais pas la pratique. On parlait de la vie d’une petite fille, je n’avais pas droit à l’erreur sur ce coup. Une fois arrivée dans la pièce, je me retournais pour faire face à Arthur. Ce dernier me gratifia d’un très gentil compliment et je le gratifiais d’un sourire. « Merci beaucoup. Il est important pour moi que tout soit à sa place. »

La prochaine étape allait être l’analyse du sang de la petite fille. Arthur avait eu le courage de prendre quelques gouttes de son sang. Heureusement, le prélèvement était relativement frais. Il réagirait mieux aux différents tests que j’allais lui faire subir. Je prenais délicatement l’échantillon dans ma main. « C’est parfait, merci beaucoup. » Je le levais à la hauteur de mes yeux et je regardais sa couleur à la lumière. En effet, il y avait clairement un problème. Le poison était puissant et il était clairement en train d’épaissir et de noircir le sang. A ce rythme, la petite n’en avait plus pour longtemps.

Il fallait vraiment que je me dépêche et je n’avais pas droit à l’erreur. Je comprenais tout à fait qu’Arthur avait besoin de bouger pour se changer les idées, mais je n’avais pas du tout l’habitude de travailler en duo. « Je vous remercie, mais je vais y arriver seule. » Tout en parlant, je prenais différentes fioles sur les étagères. Je devais savoir quelles plantes avaient étaient utilisées pour ce poison. « Avez-vous établi une liste des personnes qui pourraient s’attaquer à vous en passant par votre famille? » Car on ne pouvait pas laisser cette tentative de meurtre impuni.

Je me doutais que Lyanna allait demander à Brad de retrouver l’enfoiré qui avait fait ça et très franchement, j’espérais que cet enfoiré allait souffrir vraiment longtemps… Le sang réagit immédiatement à une plante tropicale qui avait été mélangée avec une autre substance afin de la rendre encore plus agressive. J’allais devoir préparer un antidote super puissant pour contrer tout ça. « J’ai trouvé… Je vais être honnête avec vous Arthur, votre fille ne va pas survivre très longtemps, nous allons vraiment devoir nous dépêcher… » Je mettais la préparation dans une fiole. « Tenez, il va falloir lui faire boire ça le plus vite possible. Je peux venir avec vous ou je peux envoyer Snow qui peut l’apporter directement à votre épouse. Comment désirez vous procéder? »

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Mais un jour, il murmura, en riant de plaisir: «Quand une sorcière est belle, eh bien, ça s'appelle une fée!

Je sens que quelque chose ne va pas.

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Le cauchemar ne s’arrêtait plus. La vie de ma petite princesse dépendait de cet antidote. Les mots de la sorcière me glacèrent immédiatement le sang « votre fille ne va pas survivre très longtemps, nous allons vraiment devoir nous dépêcher »… C’était l’une des pire chose qu’un père puisse entendre. Je n’avais jamais ressenti cette douleur de toute ma vie, la peur de la perte de son propre enfant. C’était sans conteste la peur la plus terrible. Penser qu’Eleonore pouvait mourrir d’ici quelques heures, c’était tout simplement terrible.

« - Faites la apporter par Snow. Je vais me hâter de rentrer et lui donner de suite. Je vous remercie infiniment pour votre aide. Je vous donnerai des nouvelles…»

Je me précipita vers mon véhicule et voulais rentrer au plus vite à la maison. Je n’avais jamais tant haïs les bouchons et les feux rouges de Los Angeles. Finalement arrivé chez moi, je me hâtais de récupérer la potion qui était arrivée grâce au familier de Madame Black et qui avait été déposé avec rapidité. Ma petite fille était dans les bras de sa mère qui était aux larmes. Voyant la fiole entre mes mains, elle comprit que bientôt le cauchemar allait se terminer.

A la suite de la prise de l’antidote, ma petite fille était déjà beaucoup mieux. Plus de vomissement et sa peau avait retrouvé une couleur normale, c’était déjà de très bons signes. Elle dormait dans son lit. Penny et moi l’observions, entrelacés et plein d’espoir sur la réussite de cet antidote.

« - Ça va aller, j’en suis sûr… » déposant un baiser sur le front de ma femme.

Elle et moi étions encore mortifiés des dernières heures que nous venions de passer. Je sentais que cela m’avait impacté sur plusieurs plans et pas des moindres. Comment pouvait on infliger cela à une si petite fille…?!! La cruauté n’avait elle aucune limite ?
Ma position de régent était sans doute l’une des raisons de cette attaque. Le criminel, si je pouvais le nommer ainsi, avait touché dans le mile pour m’atteindre. Il était certain que je n’allais pas laisser cette affaire sans suite.

Plusieurs jours suivirent jusqu’à la guérison complète d’Eleonore. Elle n’avait plus aucun signe ou de symptôme. Elle revivait totalement normalement comme avant. Cependant depuis, notre regard sur Eléonore à Pénélope et moi avaient changé. Nous étions inquiets d’une potentielle attaque.

Par ailleurs, j’avais promis à Mademoiselle Black de lui donner des nouvelles. Je n’avais pas oublier de lui envoyer un message :

Bonjour Mademoiselle Black,
C’est avec soulagement que je vous informe que l’antidote a fonctionné parfaitement. Ma fille va mieux. Je passerai dans quelques jours.
Bien à vous Arthur.

Et promesse dite, promesse faite, je passa à la boutique de Mademoiselle Black, lui ramenant par la même occasion un petit cadeau de la part de Pénélope et Eléonore. La boutique était ouverte, j’entra avec le sourire.

« - Bonjour Mademoiselle Black, comment allez vous? »

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Il voulait que je fasse porter l’antidote par Snow et je le comprenais parfaitement. Si j’avais été à sa place, j’aurais pris exactement la même décision. Si jamais il arrivait quelque chose à Arthur sur la route, l’antidote serait intact et sa fille serait sauvée. Enfin, je l’espérais de tout cœur. J’appelais Snow par la pensée et j’ouvrais la porte de l’arrière-boutique pour la faire entrer. Elle alla se poser et je lui caressais la poitrine tout en lui attachant l’antidote à la patte. Une fois fait, elle s’envola le plus vite possible. « Je vous en prie. Soyez prudent sur la route. »

Arthur s’en alla à son tour. Je rangeais mon laboratoire et je fermais la porte. Je vérifiais bien que la porte de ma boutique était fermée et je montais dans mon appartement. J’allais me servir un verre pour me remettre de mes émotions. Pauvre petite… J’espérais vraiment que ça allait aller. Il fallait vraiment être la pire des ordures pour s’attaquer à une petite fille sans défense qui n’avait rien demander à personne. J’allais me prendre une bonne douche pour essayer de me détendre et j’allais ensuite me faire à manger. Une fois fait, j’allais me préparer à manger.

Snow était revenue entre temps et elle avait bien remplit sa mission. Il fallait croiser les doigts maintenant. Le temps passa et je reçu un message d’Arthur qui me disait que tout allait bien. Je fus soulagée de savoir que la petite était hors de danger. Mon Dieu quel soulagement… Ce jour-là, la boutique était plutôt calme, j’en profitais pour faire ma paperasse. La clochette de la porte d’entrée sonna et je levais le regard. Un sourire s dessina sur mon visage quand je vis Arthur. Il avait vraiment l’air d’aller mieux. Sa fille était sauvée donc je pouvais tout à fait comprendre son soulagement.

« Bonjour Monsieur Fitzgerald. Je vais très bien je vous remercie. Et votre petite? Est-elle totalement remise? »

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Mais un jour, il murmura, en riant de plaisir: «Quand une sorcière est belle, eh bien, ça s'appelle une fée!

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Tout était rentré dans l’ordre à la maison grâce à l’aide d’Elisabeth Black. Il n’y avait aucun doute, cette femme avait sauvé la vie de ma petite fille. Tout naturellement, j’étais revenu à sa boutique pour la remercier.

« - Je vais bien, merci. Tout le monde va bien, grâce à vous! »

Je m’approchais de la jeune sorcière avec enthousiasme et j’allais lui donner quelques détails de la guérison d’Eleonore.

« - L’antidote a été un véritable succès, il n’y aucun doute là dessus. Après qu’elle l’aie ingurgité elle a stoppé totalement les vomissements. Ensuite, Elle a retrouvé de l’énergie après 2 ou 3 jours. »

Pénélope était aussi très reconnaissante envers Mademoiselle Black. En tant qu’herboriste, elle ne pouvait qu’admirer le superbe travail de la sorcière élémentaire qu’elle fut un temps. Elle avait préparé une petite surprise avec l’aide de notre fille que j’avais apporté avec moi.

« - Mon épouse a reconnu votre talent et vous estime beaucoup. Elle a préparé un petit quelque chose avec Eléonore. » lui tendant le petit paquet et lui laissant découvrir ce qu’il y avait dans la petite boîte. « - C’est une tisane curative des maux de migraine. Pénélope a sélectionné les plantes avec le plus grand soin dans sa serre et Eléonore a décoré la boîte d’après ce que je vois. » riais-je en voyant les paillettes et les gommettes en relief en forme de fleurs collées dessus.

« - Cela fait longtemps que vous possédez cette boutique ? L’atmosphere intimiste y est très agréable. »

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Il y a des personnes qui disent que la magie a quelque chose de mauvais. Je ne suis pas du tout d’accord avec ça. Cette dernière peut sauver des vies quand elle est utilisée correctement. Mais pour sauver cette petite fille, je n’en ai même pas eu besoin. La connaissance que j’ai grâce aux plantes à suffit à lui sauver la vie. Cela dit, j’ai quand même ressenti une certaine pression. Préparer un remède pour un enfant ou pour un adulte, ce n’est pas du tout la même chose. Les quantités sont très différente. Un ingrédient mis en trop grande quantité aurait pu la tuer sur le coup. Mon Dieu, je ne sais même pas comment j’aurai pu vivre avec ça sur la conscience.

Un grand sourire se dessina sur mon visage. « J’en suis ravie et soulagée monsieur Fitzgerald. » Je le regardais s’approcher de moi sans retirer mon sourire. Elle allait bien et elle était en vie. Je ne pouvais que remercier ma mère pour son apprentissage des plantes. Ce dernier avait même été plus efficace que ce que j’avais pensé. Elle avait retrouvé son énergie au bout de deux trois jours. « J’en suis vraiment heureuse. J’espère vraiment que vous allez réussir à mettre la main sur la personne qui a fait ça... » Et j’espérais aussi que ce dernier allait avoir droit à la peine de mort. En ce qui me concernais, je n’avais aucune pitié pour ce genre de personne. Puis, ce dernier me tendit une boîte emballée que je prenais avec délicatesse. « Oh mais non, ce n’était vraiment pas nécessaire. C’est vraiment une très gentille attention. Je vous remercie. » Je déballais doucement la boîte tout en l’écoutant. « Merci beaucoup, c’est une très belle idée et votre fille a vraiment un sens artistique développé. C’est vraiment mignon et j’apprécie ce geste. »

Je posais la boîte sur mon comptoir. « Oui, ça va bientôt faire trois ans. Le temps passe vraiment vite et les affaires marchent vraiment bien. Je suis en hésitation sur l’ouverture d’un autre établissement. Mais je ne sais pas encore si je vais le faire ou non. Je suis le genre de femme qui aime gérer ses affaires sans l’aide de personne. Je n’aime pas avoir de compte à rendre à qui que ce soit. Et vous savez ce que l’on dit; On n’est jamais mieux servi que par soi-même. »

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Mais un jour, il murmura, en riant de plaisir: «Quand une sorcière est belle, eh bien, ça s'appelle une fée!