if you think you can scare me, you're wrong [Jordie&Aesma]

if you think you can scare me, you're wrong@Jordie Davis & Aesma CorwenLa nuit était tombée depuis plusieurs heures, mais malgré tout, mon antre était tranquille contrairement à l’habituelle foule qu’il y avait. Nous étions en pleine été et la température étouffante de l’extérieur n’était pas nécessairement bonne pour les affaires. Malgré tout, il y avait un va et vient de client qui me permettait de subvenir à mon besoin. La luxure était un des péchés les plus courants chez les êtres qui marchait sur terre. Il était facile de corrompre un cœur en faisant miroiter l’objet de désir. Si facile que parfois c’était d’un ennui total pour moi. Un défi de temps en temps se présentait attirant mon attention, mais comme toute bonne chose, ça avait une fin. C’était la triste fin assurée pour la pauvre âme qui m’avait tapé dans l'œil. Dernièrement, peu de personne avait causé un quelconque engouement et je ne vais pas caché que je m’ennuyais par moment. Heureusement que la ville avait beaucoup de choses à offrir pour un être comme moi. Je jette un regard satisfait sur la scène en contrebas. Même s’il n’y a pas foule, je sais que la nuit sera fructueuse de toute manière. Je repère Mac dans un coin sombre de la salle en train de garder un œil sur la clientèle comme elle le fait toujours. La vampire leva les yeux dans ma direction ayant fort possiblement senti que je la regardais et m’offrit un de ses sourires effronté qui me fit rire avant de retourner à sa surveillance.

Je finis par me retourner pour aller prendre place derrière l’imposant bureau en bois sombre qui occupe la partie du fond de la pièce. J’attrape une bonne bouteille de bourbon sur l’étagère et me verse un verre généreux alors que je sors une cigarette avec un magnifique briquet qui sert clairement plus comme objet de décoration qu’autre chose. J’avais acquis le luxe de pouvoir me procurer de belles choses et l’argent n’était pas un problème. Cependant, ce briquet en question s'était retrouvé en ma possession d’une manière bien particulière. Un homme trop désireux d’avoir son chemin avec certaines de mes filles avait insisté une fois de trop. C’était un souvenir précieux du plaisir que j’avais pris à lui faire vivre les pires tourments avant d'envoyer sa pauvre pathétique âme à mes frères dans l'autre monde. Je voyais la disparition de telles personnes comme un services que j’offre au reste de l’humanité. Ce n’est pas les petits anges qui allaient se salir les mains qui se donneraient la peine de régler ce genre de problème. Est-ce que j’avais quelque chose contre les anges ? Bien entendu! Bon sang, je suis un archidémon, j’avais été un ange au début de la création de l’humanité et je détestais la vision qu’ils avaient martelé dans le cran des êtres humains au fil du temps. Je détestais de m’avoir fait attribuer le rôle du méchant dans l’histoire. J’étais devenu ce que les autres attendaient de moi avec le temps. Même si je ne détestais pas ma vie, loin de là, ça ne m’empêchait pas de détester la perception des autres.

Je fus sorti de mes pensées par deux coups rapide contre la porte de mon bureau « Entrée. » La porte s’ouvrit devant alors que Mac passait la porte avec un air sérieux qui me fit lever un sourcil. Son attitude me faisait clairement comprendre que quelque chose venait de se passer. « Quelqu’un est ici pour discuter avec toi. » Je regardai mon bras droit en plissant les yeux attendant plus de détails de sa part. Je voyais bien qu’il y avait un certain inconfort chez elle, ce qui levait plusieurs drapeaux rouges. « Une femme, Jordie Davis. Elle demande à discuter en privé avec toi. Est-ce que tu veux que je l’escorte ? » Son ton est tendu et je soupire alors que je hoche simplement la tête prenant une cigarette pour l’allumer alors que la vampire se retourne pour aller chercher ce visiteur particulier. Je me laisse tomber sur ma chaise cigarette dans une main et verre d’alcool dans l’autre au moment où Mac revient en compagnie d’une femme. Je lève un sourcil en regardant Mac comprenant pourquoi elle semblait tendue au début. Non humain. Je n’ai nullement peur et je me détends dans mon siège accueillant mon invité avec un grand sourire. Je dépose ce que j’avais dans les mains pour me lever afin de l’accueillir comme il se doit. « Miss Davis, bonsoir. J’ai cru comprendre que vous désirez discuter avec moi. » Je me tourne alors vers Mac qui attend à la porte. « Tu peux nous laisser Mac. Tout ira bien. » Elle hésite quelques secondes avant d’hocher la tête et de se retourner pour partir en fermant la porte. Je me tourne à nouveau vers Jordie. « Puis-je vous offrir un verre ? » Je pointe la bouteille de bourbon que je suis en train de boire d’un signe de tête.

️ 2981 12289 0

— Lust

Lust's passion will be served; it demands, it militates, it tyrannizes

Jordie avait à cœur de maintenir le contrôle qu’elle avait acquis au fil des années sur le monde de la nuit de LA. Et de l’étendre, même. Car Los Angeles est vaste, et nombreux sont ceux qui tendent les bras vers le rêve américain, en espérant pouvoir y faire fructifier leur business. Bien que pour Jordie, cela ne soit pas un problème d’argent, la concurrence pouvait se montrer rude. Et il reste encore de nombreux clubs ou bars qui ne lui appartiennent pas. Pas encore.
Ce soir, la leader des vampires a jeté son dévolu sur le Nirvana et sa mystérieuse propriétaire. Un nom qui laisse rêveur lorsqu’on sait ce qui peut s’y passer à l’intérieur. Jordie n’y avait encore jamais mis les pieds. Et à vrai dire, elle n’en savait presque rien.
Sa première surprise fut de tomber nez à nez avec une vampire, qu’elle ne pensait pas connaître. Si tous les vampires ne faisaient pas l’effort de venir se présenter à elle, il était un peu plus étrange qu’un vampire travaille dans un club qui ne lui appartient pas. Cela rendit Jordie encore plus curieuse de rencontrer le propriétaire des lieux.

Lorsqu’on la guida vers le bureau de cette dernière, elle ne put s’empêcher de remarquer la tension qui habitait la vampire qui l’escortait. Savait-elle seulement à qui elle avait à faire? Elle la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle sorte du bureau avant de revenir à la jolie blonde qui lui proposa aussitôt à boire.

-Avec plaisir, merci beaucoup. Votre employée semble soucieuse ... J'ai pourtant fait de mon mieux pour montrer patte blanche. Fit-elle avec un léger sourire entendu.

Jordie fit quelques pas pour se rapprocher un peu plus de celle dont elle n’avait qu’un nom.

-Je suis ravie de vous rencontrer enfin, Miss Corwen. Je suis moi même propriétaire de plusieurs clubs de la ville. Le vôtre est somptueux d’ailleurs!

Tout en lui servant les quelques flatteries de convenances, Jordie tentait d’analyser la nature de son interlocutrice. Son cœur battait … Ca retirait déjà la carte du vampire. Lycan? Elle n’en avait pas l’odeur. Mais quelque chose en elle n’était pas humain … Alors quoi?

All I wanted for Christmas was you

if you think you can scare me, you're wrong@Jordie Davis & Aesma CorwenQuand j’avais décidé de me lancer dans le domaine du divertissement de nuit, je ne doutais pas qu’il y aurait certaines embûches ou des gens pas particulièrement heureux de me voir m’installer dans le coin. Je n’étais pas particulièrement effrayé de devoir me battre pour la clientèle de Los Angeles. Ma nature et les moyens que j’avais à ma disposition me permettaient de rendre mon antre encore plus attrayant pour les clients. Est-ce que j’avais peut-être tendance à booster l’ambiance en utilisant mes pouvoirs d’Archi-démon de temps en temps? Bien entendu! Faire le contraire serait complètement idiot de ma part si vous voulez mon avis. Autant bien utiliser les avantages que j’avais à ma disposition puisque j’étais certaine que toute personne qui aurait les mêmes pouvoirs que moi ferait la même chose. Je connaissais bien les humains après tout, ils avaient tous un peu en eu le péché que je représentais. Le désir faisait après tout partie littérale de chaque personne. Comme je le disais toujours, tout le monde désirait quelque chose.

Jusqu’à présent, les affaires avaient été florissantes. J’étais très au courant qu’il y avait plusieurs autres créatures surnaturelles dans cette ville. Le contraire aurait été très étonnant. Je n’avais tout simplement pas eu le plaisir, si on peut appeler ça ainsi, de rencontrer une figure importante. Pas jusqu’à ce soir quand Mac débarqua avec le message que Miss Davis voulait discuter avec moi. C’était bien entendu prévisible. J’étais finalement tombé dans sa mire, il faut croire. Je n’étais pas particulièrement inquiète sur la direction de la conversation. C’est pourquoi mon attitude était aussi détendue alors que je l’invitais à me rejoindre. Mac n’aurait pas été doué dans son travail si elle n’avait pas montré une certaine réticence à partir. Elle finit tout de même par nous laisser seule. -Avec plaisir, merci beaucoup. Votre employée semble soucieuse ... J'ai pourtant fait de mon mieux pour montrer patte blanche. Je prends une longue bouffée de cigarette alors que je souris à la vampire en face de moi alors que je m’appuie tranquillement dans le fond de mon fauteuil. « Miss Marquis est responsable de la sécurité. Elle prend son travail très au sérieux. Ne le prenez surtout pas personnellement. »

Je la regardais avec un sourire qui jouait toujours sur mes lèvres. Je n’avais bien entendu pas l’intention de donner quoi que ce soit sur ma nature alors que j’avais une bonne idée de la sienne surtout à cause de la réaction de Mac plutôt. Je me lève paresseusement, laissant la cigarette entre mes lèvres alors que je me dirige vers la bouteille de bourbon qui se trouve sur un meuble à ma gauche.-Je suis ravie de vous rencontrer enfin, Miss Corwen. Je suis moi même propriétaire de plusieurs clubs de la ville. Le vôtre est somptueux d’ailleurs! Je verse un verre pour elle et un autre pour moi. Je reviens vers elle pour lui offrir le verre. « Pareillement, j’ai entendu beaucoup de bien de vos établissements, mais je n’ai pas eu la chance de les visiter en personne. On peut dire que le Nirvana est mon bébé. J’y ai mis toute mon énergie. » Je porte le verre à mes lèvres profitant du goût de l’alcool avant de déposer mon breuvage alors que je prends plus sur le coin du bureau. « Mais j’imagine que vous n’êtes pas venu pour me faire part de mon sens de la décoration. Est-ce que je me trompe Miss Davis? » Je la regarde directement dans les yeux sans jamais détourner le regard ou même cligner.

️ 2981 12289 0

— Lust

Lust's passion will be served; it demands, it militates, it tyrannizes

La nature de Miss Cowen, propriétaire du Nirvana, restait un mystère. Mais une force obscure semblait flotter autour d’elle, donnant à cette entrevue une aura bien particulière. En venant ici, Jordie ne s’était pas attendue à de telles conditions. Elle ne se démonta pas pour autant et récupère le verre tendu.
Restant debout, Jordie prit le temps de prendre une première gorgée avant de répondre. Elle soutint le regard de la jolie blonde. Il n’était pas dans ses habitudes de détourner le regard, quel que soit la force de son interlocuteur, son sexe ou son influence.

-En effet. Si ça avait été le cas, j'aurais préféré un panier garni plutôt que de venir empiéter sur votre temps.

La seconde gorgée que prit Jordie marqua un silence de circonstance avant d’enchaîner sur la raison de sa venue.

-Comme je viens de vous le dire, je suis propriétaire de plusieurs clubs de la ville et j’envisage d’étendre mes propriétés.

L’immortelle était sûre d’elle et aucun doute, ni aucune appréhension n’aurait su faire trembler la justesse de ses mots. Jordie a toujours été quelqu’un de déterminé, qui sait où elle va et qui se donne les moyens d’y parvenir. Une qualité qui peut parfois se transformer en défaut, mais l’immortelle a pris l’habitude d’être parmi les plus influentes de la ville, et ainsi à obtenir facilement ce qu’elle désire. Qui sait de quelle manière cette entrevue évoluera …
Jordie abattit donc sa première carte, n’y allant pas par plusieurs chemins.

-Je suis venue vous demander à quel prix vous accepteriez de me vendre le Nirvana.

Ni plus, ni moins. Pourquoi y mettre plus de forme? Autant aller directement à l’essentiel et ajuster ensuite au besoin … Jordie préférait l’approche directe. Trop de fioritures lui faisaient perdre tout intérêt à accorder plus d’importance à ses interlocuteurs. C’était, selon elle, une manière de compenser un manquement.

All I wanted for Christmas was you

if you think you can scare me, you're wrong@Jordie Davis & Aesma CorwenLa conversation s’annonçait déjà intéressante, je pouvais le dire juste au premier regard. Cette vampire n’était pas venu avec l’intention de repartir les mains vides, si on peut le dire ainsi, mais malheureusement, je n’étais pas quelqu’un de facile à convaincre ou à manipuler. Je connaissais bien son genre. J’avais vu les premiers vampires comme toutes autres espèces s'éparpiller sur ce monde. Je ne me sentais pas le moindre du monde menacé même si je sais très bien que Mac était clairement sur ses gardes. Elle aurait sans doute préféré rester dans la pièce et la connaissance elle doit se trouver à portée d’oreille. La jeune vampire s’inquiétait beaucoup trop pour moi. Les compliments ne sont que de vague politesse alors que je la laisse prendre les devants. -En effet. Si ça avait été le cas, j'aurais préféré un panier garni plutôt que de venir empiéter sur votre temps. Je ne peux m’empêcher de rire à ses paroles alors que je porte mon propre verre à mes lèvres. Tout comme elle, j’avais beaucoup de temps sur mes mains. J’avais donc tout le temps du monde pour jouer à des jeux avec elle si c’est ce qu’elle désirait. Je soutenais donc son regard en silence toujours avec un sourire attendant de voir son prochain mouvement même si j’avais des doutes sur ce qu’il allait être.

-Comme je viens de vous le dire, je suis propriétaire de plusieurs clubs de la ville et j’envisage d’étendre mes propriétés. Sans surprise, elle me parlait de ses nombreuses propriétés. Je m’étais bien entendu renseigné avant de m’installer en ville et je savais qu’à un moment il y aurait cette confrontation entre nous. Je n’étais pas complètement surprise par la direction de notre conversation. Je savourais mon verre en silence alors que je l’écoutais. -Je suis venue vous demander à quel prix vous accepteriez de me vendre le Nirvana. J’ai déposé mon verre sur le bureau en riant. Elle avait beaucoup d’audace, ça je ne pouvais pas l'enlever. Sans doute était-elle habituée à ce que les gens se plient à ses demandes. Malheureusement, le Nirvana était à moi et rien qu’à moi. Personne n’allait me le prendre et je n’avais aucunement l’intention de m’en départir. Je me suis levé en souriant sans jamais la quitter des yeux. Malgré mon sourire large et charmant, ses yeux reflétaient mon mépris face à sa demande.« Et bien Miss Davis, je ne vais pas dire que je suis surprise et je vais devoir vous annoncer que vous vous êtes déplacés pour rien puisque le Nirvana n’est pas à vendre. Je compte bien en rester la propriétaire. Vous auriez vraiment dû envoyer un panier parce que vous m’avez fait perdre mon temps. » Bien que je montrais toujours courtois à son encontre, il était clair que la conversation était déjà terminée de mon côté. Je n’avais nullement l’intention de lui vendre ce que j’avais construit. J’ai contourné mon bureau pour me retrouver face à face avec elle. « Vous trouverez que je ne suis pas facile voir impossible à influencer avec vos dons. Je vous invite donc à aller prendre un verre au bar avant de partir, mais cette conversation n’ira pas plus loin. »

️ 2981 12289 0

— Lust

Lust's passion will be served; it demands, it militates, it tyrannizes