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Le mal de toi

Sujet: Le mal de toi   Ven 22 Avr - 19:43
James Lovell
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James Lovell
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Le mal de toi

James & Eva

J' observais l’édifice, à bonne distance. De toute sa splendeur, la cathédrale régnait en maitresse incontestée sur tous les fervents chrétiens de cette cité qui n’avait d’angélique que le nom. Seulement, qui étais-je pour juger, si ce n’est le premier des pêcheurs ? Je ne saurais dire pourquoi, mais il m’arrivait souvent de passer devant cet édifice religieux à la nuit tombée. Mais voilà des années, peut-être même plus d’un siècle que je n’ai pu me résoudre à pénétrer un lieu aussi saint. Comment « diable » pourrais-je m’y résoudre puisque l’endroit est une terre consacrée et que par nature, les vampires ne peuvent outrepasser cela ? De toute façon, cela n’avait pas la moindre importance, puisque je n’avais aucunement l’intention de m’y risquer. Poussant un long soupir mêlant incertitude et frustration, je regagnais mon automobile ; un modèle « vintage » qui m’avait incité à croire que nous étions faits pour nous comprendre.

Le moteur vrombissant, lunette de soleil sur le bout du nez (malgré la luminosité déclinante), je reprenais la route, délesté de quelques milliers de dollars. L’on m’avait dit de « donner » aux désœuvrés, ce que je m’étais employé à faire. Et il est vrai que la sensation était agréable, tel un frisson d’excitation qui parcourt l’ensemble de votre corps. J’avais déjà ressenti ça par le passé, mais j’avais oublié à quel point l’on se sentait bien mieux en étant altruiste. Malheureusement pour moi, c’était éphémère et à nouveau un vide était à combler. Dès lors, j’enclenchais l’accélérateur et cheveux au vent, je savourais ce semblant de liberté qui m’empêchait de me laisser envahir par un manque d’une autre nature.

J’accélère de plus belle sur la voie rapide que je commençais à connaître assez bien pour me permettre de telles prouesses. Je m’apprêtais à rejoindre le sud de la ville pour y retrouver ma nouvelle connaissance vampirique qui avait accepté de me prendre à l’essai pour que je découvre le métier d’ambulancier. Que l’on se rassure, je n’avais point l’intention de faire carrière, loin de moi l’envie de trouver ma vocation à mon âge. Toutefois, je cherchais comment me rendre utile et force est de constater que cet emploi, bien que peu rémunéré et fortement salissant, permettait à Leticia de se rendre utile et de sauver des vies.

Me voilà arrivé à destination. L’on m’avait conseillé le parking souterrain pour m’éviter quelques mésaventures. Consciencieux et désireux de bien m’intégrer, je m’étais donc employé à suivre les conseils. Quittant mon destrier métallique et réajustant la veste de mon costume sur mesure, je m’employais à déserter les tunnels de ce parking pour retrouver l’extérieur et la plaisante chaleur nocturne. Quelle ne fut pas ma surprise en constatant que j’étais tout près de l’établissement où Eva œuvrait ! A nouveau, mon cœur se serra engendrant une sensation ô combien désagréable dans mon organisme vampirique. Par réflexe et sans trop y croire, me voilà réduit à sortir mon cellulaire de la poche gauche de mon pantalon. Ce dernier n’avait rien de comparable à ce que je portais jadis, à commencer par la coupe, près (trop) de la jambe. Mais soit, si telle était la mode, je devais m’adapter. Toujours est-il que je me retrouvais à nouveau confronté à l’absence de message ; une torture de plus en plus difficile à accepter ; assez pour que je lutte présentement contre l’envie irrépressible de contacter Eva.









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Sujet: Re: Le mal de toi   Mar 10 Mai - 1:24
Eva Cortez
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Le mal de toi

James & Eva

Deux personnes ne méritent d’être ensemble que si elles se sentent mieux ensemble que séparées.
J’avais lu cette connerie dans un magazine quand j’étais allée chez le coiffeur voilà deux ou trois jours – j’avais perdu le compte avec mes gardes de nuit- et bien évidemment, cette phrase me renvoya à James… A la vérité, tout me faisait penser à lui. Irrémédiablement. Cela faisait deux… trois? Quatre? Semaines que nous ne nous étions plus vus… Tout était de ma faute, j’avais été sèche avec lui, je l’avais presque viré comme un malpropre alors qu’il était venu me chercher à l’aéroport. Je lui avais rendu ce qu’il m’avait envoyé chercher dans le château de ses ancêtres près de Londres, et je m’étais engouffrée dans un taxi, le laissant en plan. A chaque fois que j’y pensais, mon coeur se serrait. Puis je songeai à pourquoi j’avais agi ainsi, et mon coeur se serrait davantage. Cette sensation que j’avais eue en voyant les portraits de ses ancêtres qui lui ressemblaient trait pour trait… et quand je vis, dans l’avion, le portrait de cette fille qui ME ressemblait… j’avais flippé. Mais tellement! A un point qui m’étonnait moi-même. J’en avais vu des malades dans ma carrière, et James ne ressemblait pas à tous ces fêlés. Pourtant, que pouvait-il être, si ce n’était un type un peu trop imprégné de l’histoire de ses ancêtres qui aurait fait faire des portraits de lui à une époque reculée… et de moi? Pourquoi y avait-il un portrait de moi dans une tenue du passé dans ses affaires?
Il avait essayé de me contacter, mais je n’avais pas répondu à son messages, je l’avais immédiatement supprimé, quasiment sans le lire. Pourquoi? Parce que j’avais réalisé que j’étais faible face à lui, que je me savais incapable de lui résister et que potentiellement j’aurais accouru vers lui malgré que ma raison me dicta d’en rester éloignée. Alors, pour éviter de trop penser à lui, je me plongeai encore plus dans le travail. Heureusement, Leticia avait refait surface. Elle s’était absentée plusieurs mois, sans prévenir, si bien que je m’étais inquiétée, mais la revoir soudain reprendre son travail m’avait soulagée d’un poids. J’espérais que nos plannings finiraient par concorder pour que nous puissions nous accorder quelques petites soirées ensemble comme au bon vieux temps.

J’avais accepté une double garde de vingt-quatre heures, si bien que j’avais fini à l’heure à laquelle j’avais commencé la veille. La nuit était tombée sur Los Angeles. J’avais pris mon temps, fait mon tour de mes post-op pour vérifier que tout allait bien et les rassurer sur leur état. Si bien que mes collègues étaient partis avant moi quand j’arrivais en dehors de l’hôpital. Je m’arrêtai quelques secondes pour humer l’air du soir, les yeux fermés, savourant enfin ma première minute de répit… J’étais en repos pendant trente-six heures. Alors que je rouvris les yeux, mon visage se figea. Je venais d’apercevoir James. Mon coeur s’emballa comme jamais. Que faire? Que dire?

Alors que j’eus cru que le sol s’était dérobé sous mes pieds, il me fallut quelques secondes pour me ressaisir avant de finalement prendre une décision. Je me dirigeai vers lui, bien décidée à ne pas céder à cette attirance.

- James! Qu’est-ce que tu fais là? Est-ce que tu me suis?!



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Florissone
Sujet: Re: Le mal de toi   Mar 10 Mai - 22:12
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James & Eva

Dans ma tête, continuaient à toner les cris de mes suppliciés. Mais je ne devais pas abandonner, je devais lutter aussi âprement que possible contre la culpabilité ; mais plus encore, je devais combattre l’ancien moi et tout ce qu’il avait accompli. Nul doute que mon immortalité ne serait suffire à me laver de chacun de mes péchés. Telle était ma punition, que j’avais fini par accepter, avec ou sans sortilège. En revanche, je demeurais incapable d’accepter l’absence d’Eva et plus encore ce silence radio dans lequel elle semblait se complaire. J’étayais mon argument sur des suppositions, car malgré quelques relances par le biais de futiles messages écrits, je n’avais rien tenté au risque de la braquer et peut-être de la perdre de façon définitive. Dès lors, en dépit de la douleur engendrée par son absence dans ce semblant de vie, je n’avais nul autre choix que d’accepter le sien.

Par chance, bien que je peine à considérer cela comme de la félicité, j’avais trouvé à faire. Évidemment, je n’étais plus assez naïf pour oser prétendre avoir découvert une vocation. Cependant, par le biais de ce « stage » je pouvais avoir le sentiment de me rendre utile et peut-être de sauver quelques vies. J’approchais donc, le cœur léger avant de me rendre compte qu’à nouveau, je me trouvais tout prêt de l’hôpital où exerce Eva. Diantre ! Comment ne m’en étais-je pas rendu compte ? Et si d’infortune nous étions amenés à nous rencontrer, n’allait-elle pas s’imaginer que je la suivais ? Quelqu’un de censé pourrait le penser et Eva était tout sauf insensée. Alors j’en étais donc réduit à espérer ne pas la croiser de peur qu’elle me prenne pour un menteur ? N’était-ce pas déjà le cas ? L’absence de messages sur mon cellulaire amorçait un semblant de réponse. Devais-je la relancer ?

— Non ! laissais-je échapper dans un murmure, las d’en être réduit à tant d’impuissance. Il me fallait chasser la peine qui oxydait mon cœur et mon jugement. Pour ce faire, je devais consentir à me débarrasser de ce fichu portable et cessais d’avoir constamment le regard rivé sur l’appareil. Le téléphone miniature se retrouva donc dans le fond de ma poche sans plus de cérémonial. Je me sentais presque soulagé, car défait d’une certaine dépendance. Ma fierté fut malheureusement aussi éphémère que ma satisfaction. Et pour cause, je vis Eva venir à moi. Mon cœur, vil traitre, s’emballa presque aussitôt. Malgré tout, je n’éprouvais que peu de joie, car j’avais compris en posant mon regard sur elle, qu’elle demeurait hostile, malgré les semaines passées. Nul besoin de lire ses pensées pour l’éprouver ; ses paroles se suffisaient à elles-mêmes pour appréhender toute la méfiance qu’elle ressentait à mon endroit. Alors et parce que je ne pouvais me résoudre à jouer les amoureux transis face à tant d’hostilité, je me lançais à mon tour ; creusant bien malgré moi, cette odieuse distance qui n’avait de cesse de nous éloigner depuis son retour de Londres.

— Une salutation aurait été plus agréable de prime abord. Et pour répondre à tes interrogations, dans le désordre cependant, non je ne te suis pas. J’ai bien compris que tu éprouvais le besoin de te tenir à distance de moi. Je suis ici parce que mademoiselle Sanchez a accepté que je l’accompagne sur ses interventions. À défaut d’être avec toi, j’essaie de me rendre utile.









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Sujet: Re: Le mal de toi   Jeu 26 Mai - 20:58
Eva Cortez
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James & Eva

Dire que j'étais énervée était un euphémisme. Je sortais d'une longue garde, j'étais fatiguée, et étant une personne qui n'aimait pas trop les surprises, voir James sans être prévenue, devant mon lieu de travail, réveilla chez moi une sorte d'angoisse lancinante. Je ne savais comment réagir et tout ce qui tzot sorti était de l'énervement et qui cependant s'estompe un peu une fois que je fus arrivée devant lui. Je le sentis alors sidiote face à sa repartie: je ne l'avais même pas salué. J'aurais dû m'en foutre, mais cela me fit un drôle d'effet.

- Oui.. Oh euh... Bonsoir, bredouillai-je de prime abord.

Puis, la suite de son discours me hérissa de nouveau. Il parlait d'une mademoiselle Sánchez et je sus tout de suite qu'il s'agissait de la meilleure amie Leticia. Je n'aurais su dire si c'était de l'inquiétude ou de la jalousie de mais clairement un sentiment négatif m'assailla soudain.

- Leticia Sánchez ? Je peux savoir ce que tu lui veux ?

C'était sorti un peu plus sèchement que je n'aurais voulu et chaque fois que je posais mon regard sur lui mon cœur se serrait et mon humeur était tentée de s'adoucir, comme si ma raison défaillait.

- Écoute James... Désolée... Je suis fatiguée...

Et tu hantes mes pensées et mes rêves, ça n' aide pas !

Je me mis à triturer une mèche de mes cheveux. Il le manquait et je me maudissais de ressentir ça.

- Bon je.. Euh... Je crois qu'on devrait peut-être discuter un peu, non ?

Tous mes sentiments et mes émotions se mélangeaient rien qu'à le regarder. La grande affection que j'avais pour lui, cette attirance irrépressible que je ne l'expliquais pas, mais aussi cette crainte que je ressentais vis-à-vis de ce que j'avais découvert dans ses affaires, un léger sentiment de culpabilité aussi vu que je m'étais permis cette intrusion dans sa vie privée en fouinant dans les affaires qu'il m'avait demandé de ramener.

- Est-ce que tu veux boire un verre pour qu'on se parle ?

Je voulais en avoir le cœur net... Et savoir ce qu'il voulait à Leticia.


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Florissone
Sujet: Re: Le mal de toi   Ven 27 Mai - 17:56
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J e me sentais idiot à bien des égards, mais il fallait que je chasse de ma tête ce regain de faiblesse. Alors et pour me donner un semblant de contenance, me voilà rendu à me focaliser sur la façon dont Eva venait de s’adresser à moi. N’étais-je pas en droit de m’offusquer d’être ainsi pris à parti sans que de prime abord, les formules de politesse adaptée eussent été prononcées pour lancer une forme de discussion, aussi quelconque soit-elle ?

— Bonsoir !  répondis-je à mon tour en tâchant d’être le plus neutre possible dans mes mots. Le pouvais je ? Etais je seulement capable d’arborer ne serait-ce qu’un semblant de froideur en sa présence ? Mon manque de réaction à ce questionnement interne en disait long sans que les mots viennent à me trahir. Comment pourrais je lui en vouloir ? D’ailleurs, qui en était capable ?

Une conversation se faisant avec des mots, il m’était dès lors impossible de me réfugier dans le silence. Et je voyais bien qu’elle n’était pas insensible à mes dires ; sauf que cette fois, contrairement aux précédentes, le charme n’opérait plus ; pire, de l’hostilité prenait vie dans son regard lorsque j’évoquais sans ambiguïté le pourquoi du comment de ma présence et le nom de la personne que j’étais censé retrouver.

— Je ne lui veux aucun mal, si c’est ce qui te tracasse.  Nul besoin de lire dans ses pensées pour comprendre. Mais si je ne laissais rien paraître, je ne pouvais nier être blessé par son attitude et le simple fait qu’elle me considère comme une menace pour cette personne qui, de toute évidence, ne lui était pas inconnue. Était-elle au fait de la véritable nature de Leticia Sànchez ?  

Nos regards se croisaient trop peu à mon goût, comme si soudainement nous n’étions rien de plus que des étrangers. Comment avions-nous pu en arriver là ? Si seulement j’avais choisi quelqu’un d’autre pour récupérer « mes affaires. » Mais de toute évidence, ce n’est pas avec des « si » que l’on bâtit un monde et si je m’en voulais d’avoir commis une énième erreur, je devais me résoudre à vivre avec.

Sa voix me sortit de mes pensées et de ce silence bien trop pesant pour persister. Elle était fatiguée, cela se voyait sur son visage. Ses traits étaient tirés et son teint plus pâle qu’à l’ordinaire. Sûrement avait-elle enchainé les heures à veiller sur ses patients ? — Ce n’est pas grave , commençais je pour l’excuser alors qu’il aurait été plus raisonnable de faire montre d’une certaine distance à son égard. — La fatigue n’aide pas à avoir les idées claires.  La voilà qui jouait presque nerveusement avec ses cheveux. Quelque chose n’allait pas et elle semblait incapable de le formuler sans bégayer ; ce qui ne lui ressemblait guère.

— Que se passe-t-il ?  La douceur de mon expression venait de me trahir et je m’en voulais d’être aussi risible, surtout en sa compagnie. — Si par discuter tu entends, savoir ce que je veux à Leticia Sanchez, je préfère être honnête dès à présent et nous éviter de chercher un prétexte pour avoir cette discussion. Je ne veux aucun mal à Leticia ni à personne. J’ai juste envie de me rendre utile, d’aider les gens tout simplement. Mademoiselle Sanchez a donc accepté que je l’accompagne dans certains de ses déplacements. Voilà donc le fin mot de l’histoire.









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Sujet: Re: Le mal de toi   Sam 28 Mai - 20:45
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J'étais dans un état de nerf indescriptible, luttant contre mes sentiments pour tâcher de faire preuve de lucidité et de bon sens, de garder la prudence que je m' étais imposée. Mais force était de constater que chaque fois que mon regard croisait le sien, j'avais l'impression de fondre comme neige au soleil. Néanmoins, j'essayais de garder contenance et de ce fait, mes mots sortaient plus abrupts que je ne l'aurais voulu. Ou peut-être que j'essayais par ce biais de mettre une distance que mon cœur voulait réduire entre James et moi.
Je l'avais finalement salué comme la politesse qu'il me rappela l'exigeait, telle une enfant prise sur le fait de sa bêtise. Mais l'entendre évoquer ma meilleure amie me fit voir rouge. Pourquoi ? Jalousie ? Crainte pour elle tant que je ne savais qu'elles étaient les intentions du Lord. Sa réponse, somme toute classique, m'irrita quand même. Je croisai les bras.

- Encore heureux !

Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Ah que ça m'énervait. Et puis maintenant qu'il était là, je voulais qu'on mette les choses au clair. Mon comportement, je devais le reconnaître, n'avait pas été des plus honnêtes. Mais j'avais eu peur. Alors quand j'avançais une proposition de discussion, James s'embarqua sur ce qu'il voulait faire avec Leticia. Je haussai un sourcil.

- Tu veux devenir secouriste ou ambulancier ?

Je secouai la tête avant de reprendre.

- Je voulais qu'on parle de nous deux... De... Mon comportement. Je suis désolée mais il faut que je t'explique pourquoi j'ai mis de la distance. Enfin, si tu veux. Après tout, peut-être que tu t'en fous et que t'es déjà passé à autre chose, j'en sais rien. Tu as le droit hein...

J'avais le sentiment de m'enfoncer dans un bourbier de prétextes et de mots n'ayant bu queue ni tête, et plus je parlais plus je sombrais.

- Tu me manques, James, mais j'ai besoin de comprendre quelques trucs à propos de toi. Est-ce que tu es d'accord qu'on en parle ?

Mon cœur battait à cent à l'heure. S'il disait non ? Pire, s'il disait oui ? Que faire ? Que dire ? Ma résolution de me tenir éloignée de lui avait volé en éclats et je ne voulais qu'une chose, être auprès de lui. Comment faisait-il cela ?




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Sujet: Re: Le mal de toi   Dim 29 Mai - 1:18
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James & Eva

J' aurais tant aimé pouvoir comprendre ce qui se tramait dans cette charmante petite tête. Au lieu de ça, je devais m’en tenir à des observations ; pire, j’en étais réduit à des suppositions tant l’incertitude était de mise. Si aux prémisses de notre relation cela ne m’offusquait pas, voilà qu’à présent, cette impuissance m’exaspérait assez pour que je fasse le vœu qu’elle se débarrasse de ce fichu collier. Mais comment faire sans passer, au mieux pour un excentrique, au pire pour un fou ? Et pourquoi diable, j’accordais autant d’importance à cela ? Pourquoi me sentais-je si désarmé en sa présence ? Bien sûr, je ne pouvais nier la forte ressemblance avec un amour passé. Mais la couverture n’avait rien de semblable au contenu du livre, si je puis dire. Arrête ! Évite les envolées lyriques ; même introspectives ! Pourtant les faits sont là, Eva me rendait vulnérable à bien des égards. Et même si elle me blessait avec ses mots et son attitude, j’étais incapable de lui en vouloir. Le serais-je un jour ?

Elle était encore ouverte à la discussion à ma grande surprise. Mais quelque chose dans son regard me laissait craindre une alternative peu enviable à nos échanges à venir. Devais-je accepter ? Si oui, je me risquerai donc à lui dire une vérité qu’elle ne serait probablement pas encline à admettre. Cette hypothèse est tout sauf celle ayant mes faveurs. Cependant, je ne pouvais me résoudre à l’ignorer ; tout comme je ne pouvais me résoudre à omettre le regard qu’elle posait sur moi. Elle était méfiante, encore et toujours ; et je me sentais dépassé, encore et toujours.

— Non, je ne veux devenir ni l’un ni l’autre. Pour être honnête, je n’ai même plus besoin de travailler. Mais j’avais juste envie de me sentir utile d’une quelconque façon.  Et de tenter d’être meilleur, mais cela était anecdotique, assez pour ne pas le faire entendre.

 — Tu as mis de la distance parce que tu as très certainement pris connaissance de ce qu’il y avait dans ce coffre. Je ne peux pas t’en vouloir, même si cela aurait peut-être rendu les choses plus simples. Et pour rebondir sur tes précédentes paroles, si vraiment je m’en foutais comme tu le dis, je ne converserai pas avec toi, ici et maintenant. Et si je m’en foutais, je n’aurais pas les yeux constamment rivés sur ce petit objet pratique que l’on nomme portable ; attendant ne serait-ce qu’un mot de toi.  Je préférais ne pas continuer ce soliloque désespérant, qui avait au moins le mérite d’être sincère. Et lorsqu’elle se risqua enfin à se dévêtir de la carapace de la femme bafouée et suspicieuse, elle me fit entendre des mots que jamais je n’aurais cru être aussi doux et agréables à l’écoute.

Je lui manquais et voilà que son regard laissa paraître une infime lueur. Était-ce de l’espoir ? De la tristesse ? De la douleur ? Tout à la fois ? Son cœur battait à nouveau plus fort comme si cet excès d’honnêteté avait soudainement ravivé quelque chose d’endormi.

 — La vie, du moins ce qui y ressemble, n’a aucune saveur quand tu n’es pas à proximité. Alors comment diable pourrais-je m’en foutre et passer à autre chose ? Je sais que tu as des questions, mais je ne sais pas si je pourrais te donner des réponses. Alors, veux-tu toujours parler avec moi malgré tout ? 










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Sujet: Re: Le mal de toi   Mar 31 Mai - 3:25
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James & Eva

Diré que James m'avait toujours fascinée, troublée, envoûtée, depuis notre première rencontre était un euphémisme. Cet homme dégageait une sorte d'aura particulière qui le rendait presque mystique et à chaque fois que son regard croisait le mien, je me sentais presque flotter. Mais avec ce que j'avais vu dans son château et plus encore parmi les petites choses qu'il m'avait fait lui rapporter, je sentais qu'il fallait que je me méfie, que quelque chose n'était pas normal... Et j'avais réussi jusqu'à présent à maintenir cette distance qui faisait saigner mon cœur mais que ma raison me dictait. Jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui, ma raison flanchait, parce que face au Lord Lovell, j'étais faible, mon cœur palpitait. Pour diverses raisons. L'appréhension, l'impatience, le désir de le retrouver mais avec la conscience que je ne devais pas. Et lorsqu'il évoqua ma meilleure amie, mon sang ne fit qu'un tour. J'étais inquiète et jalouse, c'était un fait. Sa réponse m'étonna. Il n'avait pas besoin de travailler. En songeant à ses possessions immobilières en Angleterre, cela n'aurait pas dû me surprendre. Il voulait se sentir utile? Mon cœur fondait. Je mourais d'envie de le croire, de lui accorder le bénéfice du doute... Mais ce que j'avais découvert était si louche, et je songeais à tous les meurtres qui avaient lieu à Los Angeles, tous les malades qui rôdaient...

- Tu es un peu vieux pour un stage.

J' ignorais à quel point j'étais proche de la vérité avec ces mots.

- Il y a des tas de façons de se rendre utile. Il y a des fondations, du bénévolat pour diverses causes...

Qu'est-ce que je racontais moi ?!
Soudain mon cœur se serra et la qu'à un battement. Il avait compris... Il savait ce que j'avais fait. Que j'avais fouiné dans ses affaires. Honteuse, je me mordillai la lèvre inférieure en regardant le sol tandis qu'il continuait. Et le reste de ses paroles me fit fondre davantage. Je le sentais triste de lui infliger de la peine en le faisant attendre désespérément un message que je n'avais jamais envoyé. Hé le sentis odieuse... Avant de me souvenir de pourquoi j'avais fait cela.

- Tu es fort... Je culpabiliserais presque... Oui c'est vrai, j'ai... Jeté un œil à tes affaires. Ça j'en ai honte c'est vrai. Mais écoute on va pas rester planter là pour en parler. A moins que ce ne soit ce que tu veuilles ?

Je soufflai parce que le reste de ses mots achevait de me liquéfier sur place. Je le sentais, je ne résisterais plus très longtemps.

- C'est dur pour moi aussi... Viens, allons quelque part.

J'étais prête à le suivre n'importe où, alors que je m'étais promis de me protéger de ce type que be prenais pour un taré psychopathe ou pervers narcissique ou que sais-je encore. Mais non, j'étais encore sur le point de succomber.




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Florissone
Sujet: Re: Le mal de toi   Ven 3 Juin - 23:35
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James & Eva

Je ne pouvais lire ses pensées et ainsi percevoir ce qu’elle s’imaginait de moi. C’en était presque une torture, un aveu d’impuissance, que je me refusais à admettre, par fierté. Malgré tout, je pouvais encore me référer au langage corporel ; le sien était pour le moins affable en gestuelles, en regard troublé, presque incertain. Dire qu’elle ne se refermait pas serait me voiler la face. Mais l’accepter reviendrait à donner une réelle existence à l’éloignement, voire à une séparation quasi irrésistible. Comment diable conjurer ce maléfice et comment amoindrir la distance, si ce n’est pas déjà trop tard ? J’étais comme qui dirait pris entre deux feux. Devais-je continuer à entretenir ce stupide mystère autour de ma personne, quitte à passer pour un fou ? Je le voyais dans son regard, la lueur vacillait et le besoin de se tenir à distance semblait la meilleure des alternatives. Mais si je me risquais à lui dire la vérité, ne prenais-je pas le risque de la perdre définitivement ? En attendant (faute de mieux), je me contentais de petites vérités.

— Je croyais qu’à Los Angeles, il n’y avait pas d’âge pour se réinventer  tentais-je pour que le silence n’impose aucune emprise sur cette conversation peu agréable, je le confesse.  — Effectivement !  J’acquiesçais à ses dires concernant les multiples façons de se rendre utile. Délibérément, je préférais omettre le fait que je reverse de l’argent à plusieurs œuvres de charité ; mon père m’ayant appris à rester dans l’ombre lorsqu’il accomplissait de telles actions. Il avait tendance à dire que le fait de médiatiser notre altruiste, fausser nos bonnes actions au profit de notre ego.

— J’ai fait un peu de bénévolat, pas assez pour me prétendre expert. Cependant, je ne désespère pas de trouver ma voie.  Le temps étant une donnée relative, je savais qu’il ne me ferait pas défaut dans cette quête. Et si par chance, je parvenais à découvrir ce pour quoi je suis fait, Eva serait-elle à mes côtés ? Je n’étais sûr de rien et peut-être devais-je « crever l’abcès » comme ils le formulent ici. Je ne suis pas certain de saisir ce dont il est question, mais j’ai cru comprendre que l’on utilisait cette expression pour mettre en exergue une apparente franchise dans le propos. Je devais me lancer et quoi de mieux que de parler du contenu de mon coffre ?

— Je ne cherche pas à être fort et encore moins à te faire culpabiliser ; j’ai l’impression que pour ça tu y arrives toute seule.  Je ne pouvais me résoudre à lui en vouloir, ni même à quitter son regard. Peut-être espérais-je naïvement pouvoir enfin parvenir à pénétrer ses pensées et comprendre, juste comprendre. Eh bien non, il n’en était rien. Cependant, je ne pouvais me résigner à rester planté là, sans lui faire savoir à quel point, cette situation m’était difficile à vivre ; autant que son absence et le manque de nouvelles.

 — J’imagine que Leticia ne m’en voudra pas, si je rate une soirée de stage  tentais-je un brin goguenard. — J’ai ma voiture si tu veux. Et je me disais que nous pourrions aller dans un endroit public à la vue de tous.  Même si je souhaitais être seul qu’avec elle. — N’étant pas encore un Angelin, je dois me fier à toi. Donc où voudrais-tu aller pour que nous puissions échanger ? 




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Sujet: Re: Le mal de toi   Mar 14 Juin - 21:09
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Le mal de toi

James & Eva

J'étais troublée. Ma colère et ma méfiance s' étaient étiolées petit à petit dès l'instant où j'avais croisé son regard. James Lovell avait un regard magnétique presque ensorcelant. J'en avais les frissons. Et alors que ma raison avait réussi à me tenir loin de lui pendant plusieurs semaines, voilà que ces resolutions fondaient comme neige au soleil. J'en étais rendue à bredouiller quand il me répondit qu'il pensait qu'à Los Angeles, on pouvait se réinventer.

- Oui... C'est vrai...

Je sentis mon cœur se ramollir en l'entendant parler de bénévolat. Il était généreux et donnait son temps aux autres... Ce genre d'attitude altruiste me faisait fondre et toute la méfiance à son égard que j'avais ressentie suite à mon voyage en Europe semblait dissimulée derrière un epais brouillard.

- Oh... Waow... C'est vraiment bien...

Je tentais encore de résister mais je sentais que mes barrières tombaient les unes après les autres. Il me parlait de Leticia et d'une sorte de stage qu'il faisait avec elle, mais c'était comme si je n'entendais plus rien pendant quelques secondes, mon regard était focalisé sur lui, son visage, ses yeux, ses lèvres. Et soudain tout revint à la normale.

- OK, on fait ça. On prend ta voiture. Tu as une voiture ? Depuis quand ? m'étonnai-je.

Je le suivis alors qu'il disait se fier à moi.

- On a qu'à rouler et on verra bien.

À présent, tout ce que je voulais était passer du temps avec lui, en savoir plus et comprendre. Mais je venais de faire voler en éclats ems résolutions de prudence en ers cet homme que je ne connaissais finalement pas, et qui aurait pu être dangereux.
Nous allions à sa voiture garée au parking de l'hôpital d'un pas que je n'aurais su qualifier tant j'étais absorbée par lui. Je ne voulais qu'une chose, le suivre. Ma fatigue due au travail et tout ce qui s'en suivait n'avait plus aucune importance désormais.



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Sujet: Re: Le mal de toi   Mer 15 Juin - 17:49
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James & Eva

I l y a des choses incroyables qui peuplent ce monde ; des choses insignifiantes pour le commun des mortels, mais que je découvre animé par une certaine candeur. Par exemple, le simple fait d’être assis sur le sable chaud d’une ville en proie à moins de frénésie. Voir le soleil mettre un terme à sa royale clarté pour enfin disparaître et offrir à la nuit une place centrale à ce tableau détonnant. Puis vous fermer les yeux l’espace d’un court instant et voilà qu’au loin, le son des vagues venant fouetter le bord de mer, se rappelle à vous. Cette douce mélopée aquatique me fascinait et jamais je ne m’en lasser malgré ce que la mer m’avait fait. Pour dire vrai, sous l’océan, les bruits ne sont point les mêmes ; étouffés, lointains et presque inaudibles, ils renforçaient presque constamment ma solitude lorsque je demeurais conscient. Ce n’était donc rien comparé aux bruits de la houle, à ces nuages vaporeux et rafraichissants aux accents iodés qui viennent vous frôler le visage ; même le chant peu mélodieux des goélands faisait plaisir à entendre.

Puis il y a la pluie, qui vous caresse le visage et rend soudainement une température plus agréable. Chaque goutte est semblable à une libération ; nos sens sont en émoi, plus encore avec l’odeur particulière que prend l’atmosphère après la pluie. Il existe même un mot pour désigner ce phénomène. Comme c’est fascinant. Mais ce que je préfère le plus, c’est me contenter de poser mon regard sur Eva. Même si un sourire suffisait pour mettre à mal bien des choses, à commencer par la raison qu’il aurait été de rigueur de posséder en sa présence. Mais aujourd’hui, ce sourire avait une saveur particulière, il oscillait, voire défaillait, comme si elle était incapable de le faire sans se sentir coupable. Je m’en voulais de lui infliger ça, c’était comme si elle ne pouvait se résoudre à être elle-même. Que pouvais-je y faire ? Lui dire la vérité au risque de la perdre définitivement ? Je pourrais toutefois… « Non ! » Il était tout bonnement impensable que je me serve de mes capacités sur elle ; le faire reviendrait à la trahir. Mais me draper dans ce fichu mensonge, n’était-ce pas aussi une trahison ?

Reprends-toi James. Ne gâche pas le moment, profite tant que c’est possible.

J’esquissais un sourire, je voyais bien que malgré la méfiance, elle faisait quelques efforts pour rendre la conversation moins hostile. Je me devais d’en faire de même. — C’est une Chevrolet corvette C1 noire de 1962. Le vendeur m’a assuré que c’était un modèle beau à voir et agréable à conduire. Et c’est vrai que ça l’est. Il n’y a rien de plus satisfaisant que d’avoir les cheveux au vent. Il me tardait de voir se dessiner sur son beau visage, un sourire, même léger, lorsque nous prendrons la route. Pour aller où ? Telle est la question.

— Alors roulons ! lançais-je avec conviction en la menant jusqu’au parking pour ensuite lui présenter la fameuse Chevrolet corvette. Galant, je passais devant, pour venir lui ouvrir la portière, avant de longer le capot et de prendre place côté conducteur. — On pourrait aller chez moi, car oui j’ai aussi un “chez moi”, mais on pourrait aussi aller dans un endroit qui te plaît, ou tu te sens vraiment bien. Qu’en dis — tu ?





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Sujet: Re: Le mal de toi   Mar 12 Juil - 17:53
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James & Eva

J'étais faible. Inutile de dire que toutes les résolutions que j'avais prises en décidant de mettre de la distance en James et moi venaient d' exploser au moment-même où j'avais accepté de lui parler. Si je m'étais voilé la face quelques minutes, il était évident désormais que je ne parvenais plus à maintenir aucune barrière. Le regarder, entendre sa voix, voir son regard... Tout ceci avait eu raison de moi. Et avant même que je ne m'en rende compte, me voilà à le suivre avant d ème retrouver face à sa voiture, un véhicule ancien dont il me donna la référence exacte.

- Impressionnant, je n'avais jamais vu d'aussi près une voiture aussi ancienne.

C'était un bel objet de collection, jamais je n'aurais osé la conduire. J'esquissai un sourire à la remarque du britannique.

- Oui c'est vrai que c'est agréable. Mon père avait une voiture décapotable quand j'étais petite, et le week-end on en profitait.

Je le vis m'ouvrir la portière. Cette galanterie... Personne ne l'avait été à ce point avec moi. A part peut-être mon ex mais c'était une histoire qui avait mal fini.

- Merci, soufflai-je avant de m'installer.

Je bouclai ma ceinture de sécurité avec précaution. Une chance qu'elle existe sur ce modèle. Je n'avais pu détacher mon regard de lui tout ke temps qu'il faisait le tout de la voiture. Je me sentais happée, irrémédiablement. Seul le son de la portière qui claqua me sortit de cette sensation et je me mit à fixer un point devant moi. Là, James me proposa d'aller chez lui... Ou ailleurs. Chez lui... C'était la première fois qu'il évoquait un chez lui. J'étais curieuse... Faisant fi de toute prudence, de toutes mes resolutions, de tout... Je répondis.

- OK, allons chez toi.

Je regrettai immédiatement, mais quelque part je voulais savoir où il vivait. Et j'avais soudain ce besoin de le rapprocher de lui, de sentir sa peau, ses lèvres sur les miennes. Pourquoi ? Pourquoi étais-je si faible ? C'était comme si ce que j'avais découvert et qui m'avait tant effrayée n'était plus qu'anecdotique, comme relégué au second plan, voire même au troisième.

- Tu habites loin ?


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Sujet: Re: Le mal de toi   Sam 16 Juil - 15:42
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James & Eva

J e ne pouvais me targuer d’appréhender son ressenti et encore moins de percevoir chacune de ses pensées ; seules les pulsations de son cœur venaient insidieusement chatouiller mon oreille. Et il est vrai que l’organe vital battait intensément, mêlant diverses émotions suscitées par ma simple présence. À ses yeux, j’étais hypnotique et irrésistible sans chercher à l’être. Et je compris alors que ça n’était peut-être pas le fait d’un amour véritable, mais bel et bien ma nature vampirique qui mettait à mal son discernement d’humaine. Pourquoi ne m’en étais-je pas rendu compte plutôt ? Diantre que c’était évident ! Je me voilais donc la face depuis notre rencontre. En ma présence, le libre arbitre d’Eva volait en éclat. À bien y réfléchir, ce n’était pas la première fois que des humains réagissaient de la sorte en ma compagnie.

Je me sentais si mal à présent, comme si tout m’avait été révélé en un claquement de doigts. La couleur n’était plus, seul perdurait cette infâme teinte grisée qui m’était à mal le semblant de joie de vivre que je pensais avoir retrouvé. Comment avais-je pu être aussi naïf ? Après tout ce que j’avais accompli, je ne pouvais prétendre au bonheur et pourtant, l’espace d’un instant, j’y ai cru.

— De rien !  laissais-je échapper après avoir repris ma place derrière le volant de ma sympathique voiture de collection. Je lui proposais de venir chez moi et elle semblait accepter l’invitation. J’aurais préféré qu’elle me résiste un peu plus et qu’elle fasse entendre une autre possibilité que celle suggérée en amont. Mais non, une fois encore, elle acceptait sans opposer la moindre résistance.

— Ce n’est pas très loin !  De toute évidence, moi aussi j’étais incapable de lui résister. Et sans que je ne sois à même de comprendre pourquoi, je fis vrombir le moteur pour reprendre la route menant à mon chez-moi. J’aurais dû m’abstenir, mais j’en étais incapable, car même si je savais qu’elle n’était pas vraiment elle-même, je peinais à m’imaginer mettre de la distance entre nous, pas après avoir passé autant de temps séparé d’elle.

Dix minutes plus tard, nous quittâmes (sans regret) l’univers bétonné et l’effervescence de la grande ville, pour une route plus calme et un paysage peu à peu défait de l’omniprésence urbaine du Tout-Los Angeles. J’ai longtemps cherché avant de trouver un semblant d’habitation. Ayant beaucoup d’argent, je me suis vite rendu compte que j’avais la possibilité de me montrer plus exigent sans que cela offusque la personne chargée de me dénicher un bien.

Et nous y voilà. La villa conifère prenait vie devant nous. Le domaine se voulait atypique à bien des égards à commencer par son style contemporain en lisière. Ici, tout respirait le calme de par l’omniprésence de la nature. De l’extérieur, la maison laissait paraître des parois transparentes et un accès à la terrasse qui donne sur pratiquement toures les pièces. Et si le commun des mortels louait les parois transparentes et l’affut de lumière, moi je me félicitais d’avoir un système de vitrage qui me permettait d’opacifier.

— Nous y voilà. Bienvenue chez moi !  lançais-je en quittant la voiture.

Dès lors, j’entrainais la belle médecin à l’intérieur de mon chez-moi. À nouveau, nous nous exposions à la facette atypique de l’habitation. La structure, tout de bois, faisait écho à la forêt environnante et je devais bien admettre que cela conférait un aspect chaleureux au lieu. Il y avait également un peu de granite, un élément m’a on dit, typique de l’architecture californienne. Contrairement à mon grand âge, j’avais opté pour un mobilier que l’on m’avait certifié contemporain et très intimiste.

— Tu veux boire quelque chose ? Il y a une cave à vin et j’en ai profité pour faire venir du whisky écossais de grand cru.  Est-ce que cela l’intéressait vraiment ? N’avais-je pas mieux à proposer ?

 — C’est trop clinquant n’est-ce pas ? 





La résidence secondaire d'Eva:






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Sujet: Re: Le mal de toi   Dim 17 Juil - 13:59
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James & Eva

Tout le long du trajet, je n'avais eu de cesse de me poser encore tout un tas de questions. À commencer par pourquoi. Pas un seul pourquoi, non, de multiples pourquoi à répétition comme un enfant que l'on trouverait agaçant à ainsi se répéter mais qui, lui, ne cherche qu'à comprendre ce qui lui échappe, ce qui est plus grand que lui.
Pourquoi avais-je baissé ma garde et accepté de lui parler ?
Pourquoi avais-je ensuite accepté de le suivre, chez lui qui plus est ?
Pourquoi finalement le méfiai-je de lui ? Cet homme ne m'avait jamais fait aucun mal, bien au contraire.
Pourquoi étais-je si perturbée ? Mon esprit s'embrouillait en sa présence.

À la vérité, j'en avais conscience, quoi qu'il puisse se passer ce soir, j'en serais la seule à blâmer, je ne pourrais m'en prendre qu'à moi-même. Après tout, j'étais une adulte, j'étais responsable de mes choix et des conséquences qui en découlaient.

Cheveux au vent tandis que sa voiture vintage roulait, James m'expliqua qu'il vivait non loin. Nous quittions cependant le centre ville pour se retrouver dans la banlieue beaucoup moins urbaine. Voilà qui avait de quoi m'inquiéter encore un peu plus et me faire dire que j'avais fait le mauvais choix, que demain, je serais peut-être portée disparue. Mais je n'y pouvais rien, à présent. Alors j'attendais de voir ce qui arriverait.

Quelle ne fut pas ma surprise quand la voiture finit par pénétrer une allée, laissant découvrir une maison gigantesque et somptueuse aux traits modernes et définitivement peu courants. Le moteur fut coupé et les phares s'éteignait coupèrent malheureusement la vue de cette superbe vision. Rapidement, nous voilà hors du véhicule pour entrer dans la demeure. J'étais subjuguée par tant de volume. Malgré tout, c'était chaleureux. Mon regard vagadondait un peu partout, mais mon hôte me proposa à boire, ce qui interrompit mon exploration visuelle.

- Du whisky écossais ? Oui, avec plaisir.

Je fis encore quelques pas quand il le parla de clinquant... La maison ou le whisky ? Je plongeai mon regard dans le sien.

- Tu parles du whisky ?

Grand dieu, pourquoi le regardai-je ? Chaque fois que mes prunelles retrouvaient les siennes, je perdais tout objectif, je n'avais qu'une envie, que mes lèvres retrouvent les siennes, que ma peau épouse la sienne. Où était passé ce besoin de comprendre, de m'assurer qu'il n'était pas un psychopathe en puissance ? Aucune idée. Je rompis la distance et vins apposer mes mains de part et d'autre de son visage pour venir capturer sa bouche. Mon corps frissonna à ce contact, me rappelant au souvenir de ces heures nocturnes passées ensemble à se donner du plaisir.


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Sujet: Re: Le mal de toi   Sam 30 Juil - 16:03
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J' aurais dû dire « non » et inventer une excuse pour que nos chemins cessent de se croiser ; au moins pour ce soir. Cela semblait si facile, que je me demandais dès lors pourquoi je n’étais point parvenu à mettre un terme à notre échange et à tenir Eva éloignée de moi ? Bien sûr, même si la raison m’intimait de garder de bonnes distances, le fait d’accepter de la conduire vers un ailleurs incertain, me prouvait que même avec de la résistance (aussi grande soit-elle), il m’était impossible de lutter contre l’attraction. Et je suis certain que si mon sommeil était peuplé de rêves (ou de cauchemars) tous lui seraient dédiés ; me rappelant ainsi constamment que désormais c’est tout mon univers qui tournait autour du docteur Eva Cortez ; un monde dont elle ignorait encore la véritable nature.

Et si moi j’étais attiré, qu’en était-il de cette merveilleuse créature ? Les signes ne trompaient personne. Dès lors, ma question pouvait paraître, au mieux rhétorique, au pire inutile. Mais l’attirance, que dis-je, la fascination exercée sur elle, n’avait rien de normal et me rappelait constamment à ma nature véritable. J’étais et je demeure un vampire. En de telles circonstances, je ne pouvais nier le fait qu’elle n’était peut-être pas là par envie et que ce qu’elle éprouvait à mon égard n’était pas sincère. Pourtant, je m’étais heurté tant de fois à ce genre d’alternative sans en ressentir aucune frustration. Mais voilà qu’aujourd’hui, j’en étais rendu à craindre que tout ce que nous avons vécu jusqu’alors ne soit pas réel tout comme chacun de ses sentiments.

Je parlais peu durant le trajet. Que pouvais-je dire de plus, hormis le fait que je n’habitais pas très loin ? Elle aussi demeurait silencieuse, le regard rivé sur un ailleurs qu’il m’était impossible d’appréhender. Cependant, je parvenais à ressentir les battements de son cœur ; irréguliers de surcroit ; preuve qu’elle n’était pas sereine. J’aurais pu m’en émouvoir, mais au contraire je m’en réjouissais. Cela signifiait que son libre arbitre perdurait, elle n’était pas aveuglée et semblait aux prises avec sa raison, tout comme moi.

Après quelques minutes qui me parurent à rallonge, la voiture pénétra enfin l’allée verdoyante qui nous mena ensuite vers l’imposante propriété qui était mienne désormais. Puisque je n’avais pas vocation à retourner en Angleterre, il ne me paressait pas idiot d’investir dans la pierre angeline, plus encore avec autant d’argent. Je dois le reconnaître, d’aussi loin que je m’en souvienne, jamais je n’ai connu de modestes habitations. Issu d’une famille d’aristocrates, j’étais habitué à vivre aisément et la maison qui nous faisait face trahissait cet état de fait. J’espérais juste que cet étalage de richesse à peine voilé n’allait pas mettre Eva encore plus mal à l’aise.

Une fois à l’intérieur, je lui proposais de quoi se rafraichir, non sans m’enorgueillir avec cette fameuse cave à vin qui abritait désormais un whisky de grand cru. J’en faisais trop, c’était indéniable. D’ailleurs, je n’hésitais pas à le faire savoir auprès de la concernée qui me paraissait malgré tout un peu plus à l’aise que dans la voiture ; assez pour oser plonger son regard dans le mien. Le temps sembla s’arrêter presque aussitôt. Et alors que je m’apprêtais à lui répondre, je la vis se ruer sur moi, me saisir le visage et couvrir ma bouche de ses lèvres. Son cœur cognait rudement contre sa poitrine et la chaleur de son corps ébranla la froideur du mien. J’étais d’abord paralysé, ne sachant pas quoi faire face à tant d’intensité. Mes bras vinrent alors saisir ses hanches et ma bouche enivrée de désir, répondit aussitôt à ce baiser qui venait de mettre offert. Je ne voulais plus réfléchir, plus calculer, ni chercher à comprendre ce qui me dépassait.

 — Si tu savais comme j’ai envie de toi…  Telles furent mes dernières paroles alors que déjà nos vêtements tombaient sur le sol à vitesse grand V. C’était comme si un feu nous dévorait de l’intérieur et que la seule alternative était de nous défaire du moindre tissu. Elle me fit avancer vers le mur de pierres qui lui faisait face, m’y plaquant sans ménagement. Puis je la menais jusque dans l’imposant salon pour l’allonger sur le canapé noir en cuir italien. Il ne manquait plus qu’un feu dansant dans l’âtre de la cheminée pour parfaire la scène.

Corps contre corps, c’est sans aucune concession que nous nous livrions l’un à l’autre. Malgré tout, je ne pouvais me résoudre à rester ici dans le salon. Alors, avant que nous n’allions plus loin, je pris la direction de ma chambre sans quitter sa bouche ni l’intensité de ses caresses. Ici, l’air était plus frais et les regards d’éventuels visiteurs occultés par des rideaux. Au-dessus d’elle, je prenais appui sur la tête de lit tout en laissant mon bassin onduler sur le sien, avant de le marteler avidement. J’avais tellement envie de la posséder (corps et âme) que j’en oubliais les préliminaires au profit d’une bestialité contrôlée. C’était comme si je ne voulais pas perdre la moindre seconde, comme si d’un moment à l’autre, tout pouvait s’arrêter.

Ma bouche retrouva la sienne et malgré la passion bestiale qui m’habitait, cette caresse buccale calma mes ardeurs, assez pour que mes vas et viens soient moins saccadés et plus suaves. Dès lors, je savourais plus intensément la chaleur de son corps, sa respiration haletante, son regard brillant, son parfum fruité, chaque parcelle d’elle. Ma main vint alors se joindre à la sienne avec douceur avant que je ne vienne lui murmurer à l’oreille :  — Tu n’as rien à craindre de moi. Je ne te ferais aucun mal.  Dès lors, je compris qu’elle était ma plus grande faiblesse, mais aussi la raison pour laquelle je voulais devenir meilleur.

Nous fîmes l’amour durant de longues minutes, aussi intenses qu’enivrantes. Je résistais mal à l’envie de quitter son regard qui semblait plus limpide à présent. Elle était à califourchon sur moi, telle une amazone que rien ni personne ne peut arrêter. J’esquissais un léger sourire alors qu’elle cessait progressivement de se mouvoir. Elle vint ensuite se poser à mes côtés et tâchait de reprendre son souffle. — Je dois avouer que je n’avais pas prévu cette alternative…  Je me tournais alors pour mieux lui faire face. — Sans toi, la vie ici est horriblement plus fade.  Cependant, cette sincérité alourdissait mon cœur, me faisant presque aussitôt prendre conscience de l’importance de cette femme et du regard qu’elle portait sur moi.  — Je ne veux pas que tu aies peur de moi. J’ai conscience que de nombreuses zones perdurent autour de ma personne, mais sache que je suis tout bonnement incapable de te faire le moindre mal, car…  J’avalais bruyamment ma salive, conscient de la portée de chacun de mes mots, mais je ne pouvais me résoudre à les taire, c’était trop tard. — Les sentiments que j’éprouve à ton encontre n’ont de cesse de s’accroitre. Mais si d’infortune tu te sens oppressé et que pour toi c’est trop, n’hésite pas à me le faire savoir. 





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Sujet: Re: Le mal de toi   
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