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☽ Notre contexte
Nous avons mis à jour le contexte. Nous vous demandons donc d'en tenir rigueur dans vos rps.
☽ Races jouées
Sorciers : 9 / Humains : 1/ Chasseurs : 2/
Vampires : 6/ Lycans : 3/ Esprits : 1/
Anges : 1/ Démons : 1/ Croquemitaine : 1
☽ Le règlement
Nous avons procédé à une modification dans le règlement, sans la section "Role Play"
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Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you

Sujet: Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you   Dim 20 Mar - 19:30
Caleb T. Putnam
Sorcier rouge
Caleb T. Putnam
☽ Feat : Sebastian Stan
☽ Localisation : Au Red Raven ou à la Red House
☽ Age : 32
☽ Date d'inscription : 20/03/2022
☽ Messages : 150
☽ Deniers : 65
Caleb T. Putnam

I'm only human and I bleed when I fall down

☽ Nom : Putnam.
☽ Prénom : Caleb Thomas.
☽ Surnom(s) : Cal', Tom ou, plus rarement, Cat.
☽ Âge : 37 ans, né le 18 octobre.
☽ Nationalité : Américaine.
☽ Origine(s) : Américaine, plus précisément du Massachussetts.
☽ Occupation/métier : Barman au "Red Raven"
☽ Orientation et statut : Homosexuel, célibataire.
☽ Feat. de l'avatar : Sebastian Stan
☽ Groupe : Magicis
☽ Race : Sorcier de magie rouge


Qui es-tu ?
Ton caractère
De prime abord, je suis quelqu'un de plutôt sympa, à ce qu'il paraît. Facilement amical, jovial même, souriant et prêt à faire la fête ou aller boire un verre. Je suis aussi d'une grande loyauté: si j'aime quelqu'un ou au moins si je l'ai à la bonne, je suis prêt à beaucoup de choses pour cette personne. Je suis toujours à la recherche d'affection ou d'amour et si un homme me plaît et est intéressé par moi, je ne suis pas du genre à me faire désirer. Certains pourraient même me taxer de coureur, et ils n'auraient pas tort. Pas totalement, du moins.
Cependant, sous les apparences que j'aime à me donner, c'est un peu plus compliqué. Par "compliqué", j'entends que je suis un peu en miettes. Je me reconstruis péniblement après des années à fuir mes parents et leurs abus: toujours en recherche de validation, toujours à vouloir plaire à tout prix, l'estime de soi au raz des pâquerettes dans mes meilleurs jours, incapable de me pardonner ce que j'ai fait à Florence, anxieux et incapable de faire la différence entre amour et désir. Je n'ai jamais eu d'amour de la part de mes parents, ils ne s'aimaient pas et la seule personne dont je sais qu'elle m'aime est ma chère cousine Lyanna, la première personne au monde à m'avoir fait un câlin.
Bizarrement, avec tout ça et malgré le fait que j'aie passé prêt de vingt ans à fuir, on me dit que je suis courageux. J'ai beaucoup de mal à le croire: si j'avais été courageux, je n'aurais pas attendu mes dix-huit ans pour quitter mes parents et leur tyrannie. Si j'étais courageux, ils n'auraient pas un tel pouvoir sur moi et je n'aurais pas si peur qu'ils finissent par me retrouver. Je ne sais pas ce dont je serais capable s'ils me retrouvaient. Il est hors de question que je retombe entre leurs griffes. Je ne veux pas faire partie de ce clan, je ne veux pas être leur toutou bien dressé. Je veux juste être libre.

Ton allure
Il était temps de se préparer pour aller bosser. Après une journée plutôt agréable à profiter des plaisirs qu'offrait la Ville des Anges Déchus, j'étais retourné à mon petit appartement pour me préparer pour ma nuit. Après avoir préparé quelques vêtements simples, je me déshabillai et m'observai un moment dans la glace: plutôt grand, dans les 1m83 pour 78 kgs, un corps joliment musclé que je me faisais un devoir d'entretenir, quelques tatouages et cicatrices dont je m'efforçais souvent de cacher les derniers par de petits sorts d'illusion, des yeux bleu-vert que j'aimais souligner d'un trait d'eyeliner bleu ou noir, des cheveux mi-longs châtains qui semblaient totalement réfractaire à l'idée de se discipliner. Je poussai un petit soupir et me tournai légèrement pour regarder la raison première pour laquelle je cachais mes cicatrices : la marque apposée au fer rouge sur mon omoplate gauche après la fin de mes études à Ravenwood, cette brûlure formant les armoiries de ma famille qui me brûlait encore parfois, près de vingt ans après son application. Je passai doucement mes doigts dessus en pensant à cette soirée fatidique où j'avais décidé de fuir ma famille et sa magie noire, perdant du même coup tout ce que j'avais. Pourtant je n'en éprouvais pas le moindre remords. J'étais libre, je vivais ma vie tel que je le voulais, sans avoir à me soucier de décevoir mes parents : je l'avais fait dès le moment où je m'étais enfui.
Après un moment, je pris ma douche, aimant prendre soin de moi quand je le pouvais. J'étais très coquet, aimant séduire et plaire. C'était d'ailleurs pour cela que je cachais mes cicatrices : elles me complexaient et je les trouvais affreuses. Mon dos était strié de marques de coups - mon père n'aimait pas se contenter d'une seule sorte d'arme pour me frapper quand je lui avais déplu - sans compter la marque au fer rouge. J'avais essayé de dissimuler plusieurs de ces cicatrices sous des tatouages ésotériques : des symboles celtiques, wiccans, l'arcane majeure du Fou, un corbeau aux ailes déployées sur mon poignet gauche. En passant les doigts sur l'oiseau noir, on pouvait sentir une des rares cicatrices que je ne devais pas directement à la déception et au mécontentement de mon père : une marque horizontale, comme un appel au secours, un rappel qu'au-delà de mes bravades et de mes sourires, j'étais tout de même humain et que quand on m'écrasait, je saignais aussi. Et que malgré tout ce que mes parents m'avaient fait subir, je vivais toujours.
Je finis par fermer l'eau et sortir de la douche pour m'enrouler dans une serviette. Je me séchai les cheveux, essayant vainement de leur donner un peu d'ordre, puis soulignai mes yeux d'un trait d'eyeliner avant de me parfumer très légèrement et de m'habiller élégamment.  Une fois prêt, j'allai m'occuper de mon familier, un corbeau portant une ligne de plumes rouge sang sur les deux ailes nommé Samhain. Il avait beau être parfois hautain et capricieux quand il était de mauvaise humeur, il était d'une loyauté sans faille et il ne manquait jamais de venir me réconforter et m'aider quand je faisais mes crises d'angoisse. Si j'avais du mal à faire confiance aux gens, j'aurais confié ma vie à Samhain.
Une fois que je me fus assuré que mon familier ne manquerait de rien en mon absence, je pris mes clés, une grande inspiration et m'élançai dans la nuit californienne, mon masque bien remis en place. On me regardait, je ne devais pas montrer de failles. À partir du moment où j'étais en public, j'étais ce jeune homme sûr de lui, sarcastique, indépendant et séducteur.



As-tu des capacités spéciales, si oui, lesquelles ?
Je suis un sorcier rouge, à mon grand regret. J'aurais vraiment voulu être un sorcier blanc, mais le destin en a décidé autrement. Mon élément de prédilection est le sang. Le mien, jamais celui des autres, tel est le serment que je me suis fait dès le moment où j'ai compris avec quelle magie j'étais le plus à l'aise. Sinon, dans le genre de sort que je maîtrise très bien, ce sont les sorts de télékinésie, particulièrement quand il s'agit de repousser quelque chose... ou quelqu'un.


Votre histoire

☽ When someone enters the pain and hears the screams, healing can begin ☽

Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you LfF8

10 ans

« - Caleb Thomas Putnam! »

La voix de mon père résonna dans le grand salon. Il n’avait pas crié, il n’en avait pas besoin. Comme il le disait souvent, un seigneur n’a pas besoin de hausser la voix pour se faire entendre, et ce n’était pas parce que Silas n’avait pas de titre qu’il n’était pas seigneur en son domaine. Toute la maisonnée le savait, depuis le plus humble jardinier jusqu’à ma mère.

Je me tenais face à lui, les bras croisés derrière le dos, droit comme un i à l’exception de ma tête, penchée en signe de contrition. Mon père était assis dans son fauteuil comme un roi sur son trône, les coudes sur les genoux et se caressant doucement le menton en me regardant. Debout à côté du fauteuil se trouvait ma mère, une main posée sur le dossier du fauteuil, un sourire neutre aux lèvres. Son regard sur moi ne souffrait aucune équivoque : je ne devais attendre aucun soutien de sa part.


« - Qu’as-tu fait, cet après-midi, Caleb ? »

Je le savais, j’avais désobéi : Père voulait que j’étudie l’histoire de notre famille tous les après-midi avant de pouvoir aller jouer sur le piano familial. Je devais lire deux chapitres de mon livre aujourd’hui, mais après deux heures, je n’en avais toujours lu qu’un, ayant des problèmes de dyslexie. J’avais alors décidé d’aller me changer les idées en jouant un morceau de piano, mais j’avais perdu la notion du temps et j’en avais joué jusqu’au coucher du soleil. Silas m’avait alors convoqué dans le salon. J’avais fait une bêtise et je devais l’assumer.

« - Père, j’ai lu… »

« - Les deux chapitres ? »

Sa voix aurait paru douce et patiente à toute personne côtoyant peu mon père, mais pour moi, elle était semblable au grondement lointain du tonnerre dont la foudre s’apprêtait à me frapper. Il savait, il voulait juste m’entendre avouer ma faute. Si je mentais, ce serait encore pire. Je serrai nerveusement le poing dans mon dos, des larmes me montant aux yeux.

« - Réponds-moi, Caleb, n’aie pas peur. »

« - Non, père… un seul… »

« - Rose, laisse-nous un moment, veux-tu ? »

Je dus me battre pour ne pas laisser des larmes couler sur mon visage alors que ma mère quitta la pièce sans même un regarde pour moi. Je savais ce qui allait suivre et ce ne serait vraiment pas plaisant. Au geste de la main de mon père, je retirai mon t-shirt et m’agenouillai au centre du salon en essayant de ne pas trembler, les yeux rivés sur le sol.

La première morsure du fouet me surprit, mais je serrai les dents, je devais supporter le châtiment « comme un homme », comme disait mon père.


« - Qui étaient les personnes exécutées à Salem ? » me demanda-t-il en préparant son deuxième coup.

« - Bridget Bishop, Rebecca Nurse, Sarah Good… Elizabeth Howe, Susannah Martin, Sarah Wildes… George Burroughs, George Jacobs Sr., Martha Carrier… John Proctor, John Willard, Martha Corey…  Mary Eastey, Mary Parker, Alice Parker… Ann Pudeator, Wilmot Redd… Margaret Scott, Samuel Wardwell Sr…. euh… et…” balbutiai-je, cherchant désespérément le dernier nom, le nom de celui qui avait refusé d’assister à son procès et qui avait été condamné à mourir sous des rochers.

Le deuxième coup m’arracha un gémissement et perturba ma concentration. Le nom m’échappait, alors que j’avais lu et relu cette maudite liste ! Un troisième coup m’atteignit, puis un quatrième, puis un cinquième, et ainsi de suite. Juste avant que l’onzième ou douzième coup ne m’atteigne, je m’écriai :


« - GILES COREY !! Giles Corey, exécuté le 19 septembre 1692 par peine forte et dure ! »

Silas baissa alors son bras et alla ranger son fouet. Je tremblais de tous mes membres, des larmes s’étaient mises à couler sur mes joues sans que je m’en aperçoive, j’avais tellement serré les poings que mes ongles avaient percé la chair. Je me relevai péniblement, mais silencieusement, repris mon t-shirt sans le remettre et quittai la pièce sans un mot, sans un bruit. Je n’avais plus rien à faire dans le salon, j’étais consigné dans ma chambre jusqu’au petit-déjeuner le lendemain. Il n’avait pas besoin de me le dire, je le savais. C’était comme ça. Juste avant de refermer la porte, je jetai un œil rapide vers mon père. Il avait repris place sur son fauteuil et lisait tranquillement, comme si rien ne s’était passé.

« - Un Putnam assume toujours ses fautes, Caleb. » fit-il sans lever les yeux de son livre. « Tu ne dois pas l’oublier. »

Une petite voix dans ma tête ne put s’empêcher de répondre « Dites donc ça à Bridget Bishop, Rebecca Nurse, Sarah Good, Elizabeth Howe, Susannah Martin, Sarah Wildes, George Burroughs, George Jacobs Sr., Martha Carrier, John Proctor, John Willard, Martha Corey, Mary Eastey, Mary Parker, Alice Parker, Ann Pudeator, Wilmot Redd, Margaret Scott, Samuel Wardwell Sr et Giles Corey” alors que je regagnai ma chambre.
Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you Tenor

15 ans

La lune de sang éclairait la clairière de sa lumière rouge et je profitai du calme environnant pour me vider l’esprit. J’avais la formule en tête, j’étais calme, comme toujours quand j’étais au grand air. J’aimais le vent, j’aimais sentir la terre sous mes pieds, la pluie sur ma peau, le chant des oiseaux, J’aurais passé mes jours dehors si je l’avais pu. Ma chère cousine Lyanna était une des rares personnes avec lesquelles j’étais à l’aise, la première personne au monde à m’avoir fait un câlin.

Une fois le vide fait dans mon esprit, je m’entaillai la main pour faire couler mon sang, mis à réciter la formule d’appel, les yeux fermés pour mieux me concentrer. Un léger vent soufflait, c’était agréable. J’eus un petit sourire en continuant de réciter les paroles en puisant dans mon être pour appeler mon familier. Je me concentrai sur les raisons qui faisait que je faisais ça. La petite insidieuse de me père me murmurait que je faisais ça pour le pouvoir et la protection qu’offrait la présence d’une de ses créatures, mais ces pensées n’étaient que la surface des choses et je ne devais pas m’attarder sur ces dernières. Quelle était la vraie raison pour laquelle je voulais un familier ? La vraie, celle qui murmurait au plus profond de moi ?


« - Je ne veux plus être seul… »

Je n’aurais su dire si j’avais prononcé ces paroles à voix haute ou si je les avais simplement pensées si fort que j’avais été entendu par les esprits de la forêt, mais je sentis soudain un vent chaud passer sur mon visage comme la douce caresse d’une mère, ou du moins l’idée que je m’en faisais, et quand je rouvris les yeux, je vis un corbeau, la tête inclinée, devant moi. Il avait une ligne de plumes rouge sang sur chaque aile. Je souris comme un bienheureux en le regardant sautiller vers moi. Je tendis le bras pour qu’il s’y perche.

« - Hey… salut… » balbutiai-je, ému de voir une créature répondre à mon appel.

Bonsoir, Caleb. Je suis Samhain. La voix douce de mon familier résonna dans ma tête et m’emplit de joie. Tu n’es pas seul, Caleb. Et je veillerai à ce que tu ne te sentes plus jamais abandonné…
Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you 12xY

18 ans

« - Caleb Thomas Putnam ! »

Je m’avançai au milieu du grand salon, sous les regard fier des amis de mon père. Je ne connaissais aucune de ces personnes personnellement et sentir leurs regards sur moi me glaçait le sang, malgré la chaleur agréable que répandait la cheminée. J’étais rentré de l’académie depuis une semaine et ce soir-là, c’était la cérémonie de passage à l’âge adulte des Putnam et des gens associés à notre lignée. De ce que j’avais entendu, de plus en plus de familles quittaient le cercle des Putnam. Les Johnston avaient été parmi les premiers, il y avait plusieurs siècles, mais beaucoup les avaient imités depuis. Samhain était posé sur un perchoir près de la porte et m’envoyait son inquiétude par télépathie. Cela n’aidait pas à me rassurer sur la suite des évènements. J’avais déjà assisté à ce genre de cérémonie et ce n’était pas plaisant.

Comme à son habitude, comme le seigneur qu’il s’imaginait être, Silas était assis sur son fauteuil, les avant-bras posés sur les accoudoirs, la tête droite, et portant une robe noire et blanche. Pour ma part, on m’avait vêtu d’une chemise et d’un pantalon en lin blancs, j’étais pieds nus et les yeux maquillés de noir. Ma mère jouait d’un vieux violon derrière le fauteuil, vêtue d’une robe de soirée noire.


« - Caleb Thomas Putnam, mon fils, chair de ma chair. Je suis fier de t’accueillir enfin pleinement dans notre clan : le fier clan des Putnam. »

Des larmes me montèrent aux yeux et mon sourire se façade se teignit temporairement de sincérité. C’était la première fois que je l’entendais me dire ça. Pourtant le sentiment n’en fut que plus amer, car je voyais bien qu’il récitait un texte. J’avais passé dix-huit ans à tout faire pour essayer de lui plaire, de le rendre fier, mais la seule fois où il m’aurait fait part de sa fierté, c’était quand il avait appris son texte par cœur.

J’écoutai à peine la suite du discours, le visage fermé. Quand mon père m’en fit le signe, je le regardai et fixai son regard. Ma mère avait cessé de jouer et vint m’enlever ma chemise en me disant qu’elle aussi était fière de moi, mais plus rien ne m’atteignait, j’étais ailleurs. J’étais de nouveau dans la forêt de Ravenwood, sentant le vent et le calme, j’étais auprès de ma cousine à rire et me faire câliner. J’étais partout sauf au milieu de gens pour qui je n’étais rien de plus qu’un moyen d’arriver à leurs fins, un instrument, un valet qu’on appelle quand l’envie vient et chasse quand l’envie passe.

Mon père s’approcha alors de moi et me fit redresser la tête. Le silence tomba sur l’assemblée tandis que mon père me baptisait d’eau, de sang, de terre et d’air en prononçant des paroles qui n’avaient plus aucun sens pour moi. Il parlait de la force du lien qui unissait un clan comme le nôtre, que ce lien allait au-delà de notre sang. J’étais toujours dans cet état presque catatonique quand il me contourna pour aller vers la cheminée et y prendre le fer à marquer tandis que deux hommes me saisissaient par les bras pour m’immobiliser.


« - Et par le feu de notre colère ! »

À ce moment-là, je repris mes esprits et commençai à lutter contre ceux qui me retenaient, hurlant de toutes mes forces. Non, je ne voulais pas faire partie de cette famille ! Non, je ne cautionnais pas ce qu’ils faisaient ou avaient fait ! Non, je ne voulais pas me laisser marquer au fer pour satisfaire l’égo et le sadisme d’un homme qui ne méritait pas le tire de père ! Je me débattis comme un beau diable, mais je sentis soudain mes muscles se figer et refuser de m’obéir. Levant les yeux, je vis ma mère, le bras tendu vers moi, les doigts ouverts desquels partaient des filins d’énergie. Chacun de ces filins semblaient tirer sur une de mes articulations. Rouge de colère, Rose me fit m’agenouiller et m’écarta les bras sous les murmures surpris ou apeurés des gens présents avant de faire un signe de tête à mon père. Je ne pouvais plus ni parler, ni bouger, mes yeux s’étaient faits suppliants et débordaient de larmes. J’entendais les croassements de Samhain, mais le suppliai de ne pas intervenir. Je ne voulais pas qu’il soit blessé.

Malgré le contrôle de ma mère, le cri qui sortit de ma gorge quand le fer rouge fut apposé sur ma peau fut primal, presque bestial, et après un instant, mes pouvoirs devinrent incontrôlables : une onde télékinétique balaya toute la salle, envoyant tout le monde par terre. Ma mère relâcha alors son contrôle, je me relevai péniblement et sortis de la pièce aussi vite que je le pus, Samhain volant derrière moi…
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25 ans

Je me réveillai en sursaut, mon cœur battant la chamade. Portant ma main à mon nez, je remarquai que je saignais : la vague télékinétique que j’avais relâchée lors de ma cérémonie de passage à l’âge adulte m’avait laissé avec des séquelles. Des émotions trop fortes me faisaient saigner du nez et je venais de me réveiller d’un cauchemar. J’attrapai un mouchoir pour faire stopper le saignement et prit plusieurs grandes inspirations pour me calmer. Je me levai discrètement de mon lit, ne voulant pas réveiller le magnifique Vampire à mes côtés, et, enfilant un caleçon et un t-shirt, je me rendis dans mon salon. Je n’avais pas grand’chose, mes parents m’ayant coupé les vivres quand je m’étais enfui, mais à défaut de télévision, chaîne stéréo ou ordinateur, je m’étais offert un piano à queue Böserdorfer, il y avait quelques mois. Il trônait fièrement dans mon salon à côté de mon canapé clic-clac et de ma table basse Ikea. Dans un coin de la pièce se trouvait le perchoir de Samhain qui dormait profondément, la tête cachée sous l’aile.

Je souris et allai me verser un verre de whisky, sentant que je ne parviendrais sûrement pas à me rendormir avant un moment. Je pris place sur le tabouret devant mon piano, m’appuyai dessus doucement et me mis à siroter mon verre, les yeux dans le vide. J’avais quitté LA depuis un an déjà et j’avais le mal du pays. Je ne regrettais pas d’avoir quitté mes parents et leur prison dorée, mais ma cousine me manquait, LA me manquait. Je ne pouvais plus vivre en Californie tant que mes parents me cherchaient avec autant de motivation, pas si je ne voulais pas risquer d’amener des problèmes à ceux qui auraient la gentillesse de m’aider.

Je me massai la tempe de ma main libre et bus une gorgée de whisky. Ce n’était de loin pas le meilleur que j’aie bu, mais je ne pouvais pas vraiment me permettre mieux. J’avais juste besoin de faire passer la petite pointe de douleur que mon cauchemar avait plantée dans mon être. Après une petite gorgée, je posai mon verre sur le sol, ouvris mon piano et me mis à jouer « Once upon a December » après avoir fermé la porte par télékinésie pour ne pas déranger mon amant. Dès que mes doigts se mirent à danser sur les touches pour en tirer des sons, je cessai de réfléchir, mes pensées se turent et je me laissai emporter loin de mes problèmes, mon esprit et mon cœur accroché aux notes de musique. Samhain vint se poser sur le piano, réveillé par la musique, mais ne dit rien. Il aimait m’écouter jouer, surtout quand je le faisais pour me distraire de ma tristesse, car il avait peur que je refasse une bêtise comme celle que j’avais faite après avoir fui de chez moi et dont je portais encore la marque, dissimulée sous mon tatouage de corbeau.

Je jouais un long moment, laissant mes doigts accomplir leur danse sans que j’aie besoin de leur dire quoi faire : ils connaissaient leurs pas et je n’avais nul besoin de les commander. Je vis soudain du coin de l’œil la silhouette de mon invité appuyé contre l’encadrement de la porte, je sentis son regard sur moi et je souris avant de commencer à jouer la Sonate au Clair de Lune.
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35 ans

« - Caleb Thomas f*cking Putnam… tu n’es pas un homme facile à trouver… »

L’homme se tenait face à moi, un sourire cruel aux lèvres. Il semblait dans la petite trentaine, avait de longs cheveux auburn, le visage couvert de petites cicatrices et des yeux clairs braqués sur moi, sa main tendue agressivement. Il souriait tandis que des fils semblaient sortir de ses doigts pour s’accrocher à chacune de mes articulations. Comme la dernière fois, j’essayais de me débattre, mais je ne pouvais pas bouger sans que mon agresseur l’autorise. C’était une sensation terrifiante, comme une paralysie du sommeil qui n’aurait rien d’une hallucination.

Il faisait nuit sur Florence et la soirée avait plutôt bien commencé : l’homme chez qui je logeais en échange de quelques menus services divers et variés – si vous voyez ce que je veux dire - m’avait proposé de jouer de la musique lors du vernissage d’une exposition de tableaux de maître florentins, j’avais pu discuter avec des gens cultivés et très appréciatifs de ma musique, j’avais bien dîné. Puis ce jeune homme m’avait abordé et nous avions discuté de choses et d’autres, avant qu’il commence à me faire du rentre-dedans. Je ne m’étais pas méfié et m’était prêté au jeu avant de le suivre dehors vers une rue adjacente où il m’avait plaqué contre un mur pour m’embrasser. Ce n’était que lorsque j’avais caressé son dos et senti la marque au fer rouge à travers sa chemise que je l’avais repoussé vivement. Il m’avait alors souri et lancé le sort avant que je puisse tenter de le repousser plus loin.


« - Whaou… dix-sept ans que tes parents te courent après, mon joli… ils doivent vraiment beaucoup t’aimer… »

Malgré la tension dans laquelle je me trouvais, je ne pus m’empêcher d’éclater d’un rire amer. Je doutais fortement que mes parents puissent éprouver à l’égard de mon absence plus que l’envie de récupérer ce qui, à leurs yeux, leur appartenait. Mon rire fut cependant vite interrompu quand il me fit fermer la bouche. Mon cœur battait la chamade et je me mis à saigner du nez sous le coup de l’émotion.

Le jeune homme usa de télékinésie pour m’approcher de lui et essuya mon nez du bout du doigt. Il regarda le sang un moment avant de reposer son regard sur moi.


« - Une décharge télékinétique de l’amplitude de celle que tu as déclenchée… pas étonnant qu’elle ait laissé des séquelles. Si tu permets... »

Il me reposa à terre et de sa main libre, il sortit un mouchoir en tissu de sa poche et m’essuya encore. Je ne pouvais toujours pas bouger et son comportement me glaçait le sang. J’essayai d’utiliser le sang qui coulait de mon nez pour faire appel à mes pouvoirs, mais je ne pouvais pas diriger l’énergie tant que mes mains n’étaient pas libres.

« - Qui tu es, à la fin ? » demandai-je quand je pus enfin parler. « On se connaît ? Qu’est-ce que tu veux ? »

« - Tu te souviens du gamin portant le bol de sang à la cérémonie ? Celui qui te regardait avec admiration, ce soir-là ? Non, bien sûr que non, pourquoi tu t’en souviendrais ? Tu l’as juste envoyé à travers une vitre… »

Il désigna alors les cicatrices qu’il avait sur le visage, une colère irrépressible dans le regard. Jusqu’à présent, il s’était contenté de jouer avec moi, mais maintenant j’apercevais la rancœur et la joie sadique de m’avoir à sa merci. Pas de doute, il faisait partie du clan Putnam. Je me souvenais vaguement du petit garçon à la cérémonie, je me rappelais avoir échangé quelques mots avec lui avant le début du rituel. Il se réjouissait d’être à ma place et me disait à quel point j’avais de la chance d’être un fils Putnam. Même à l’époque, il était déjà bien endoctriné.

« - Damien ? Damien Parris ? »

Le regard du jeune homme s’éclaira et il sourit doucement. Etrange, mais je n’allais pas me plaindre que mon agresseur ne soit pas en colère contre moi. J’allais peut-être pouvoir m’en sortir.

« - Tu te souviens de moi ? Vraiment ? »

Il s’approcha de moi et me passa une main dans les cheveux. Je ne comprenais pourquoi il semblait si intéressé par le fait que je sache qui il était, je me doutais qu’il avait été envoyé par mes parents, mais j’ignorais ce qu’ils lui avaient promis. Cela faisait neuf ans que j’allais de ville en ville en Europe pour échapper aux différents agents que les Putnam envoyaient pour me retrouver. Si je devais reconnaître une qualité indéniable de mes géniteurs, c’était leur pugnacité. J’avais connu des percepteurs d’impôts moins insistants !

Je laissai Damien jouer avec mes cheveux dans l’espoir qu’il baisse sa garde. Je tremblais de rage et de dégoût, mais m’efforçais de suivre la danse. Un peu de patience, un peu de patience, il finirait bien par baisser sa garde, il fallait simplement être un peu docile…


« - Nous avons encore un peu de temps avant de rentrer à la maison. Et si on continuait ce qu’on a commencé, hein ? »

Avant que je puisse protester, Damien m’attrapa par les cheveux et m’embrassa de manière possessive, son corps plaqué contre le mien. C’en était trop pour moi : au moment où je sentis que je pouvais bouger le moindre doigt, je concentrai toute mon énergie et générai une poussée télékinétique très forte, projetant mon agresseur contre le mur en face de moi. Les fils d’énergie disparurent et je me mis à courir. J’eus juste le réflexe d’esquiver une boule d’énergie télékinétique lancée par mon adversaire avant de devoir me retourner. Je sortis une petite dague d’une de mes bottes, m’entaillai la main et la posai au sol en tendant l’autre main vers Damien qui fut à nouveau projeté en arrière, mais à une vitesse bien plus importante. Un « crac » sonore et sinistre me fit me stopper net : la tête du jeune homme avait percuté la branche d’un arbre et il s’était brisé la nuque.

Atterré par ce que je venais de voir et de vivre, je regardai ma main tremblante et, ne sachant plus très bien ce que je faisais, j’usai de ma magie pour nettoyer mon sang sur le sol et m’enfuit dans mon petit appartement pour me laver les mains et me passer de l’eau sur le visage. Samhain vint se poser à côté de moi et m’interrogea sur ce qu’il s’était passé. Sans lui répondre, j’attrapai mon téléphone et appelai ma cousine. Je ne savais pas vers qui d’autre me tourner.


« - Allô, Lyanna ? C’est Cal… faut que tu m’aides, je t’en supplie… j’ai fait une connerie… ou pas… je ne sais pas… faut que tu m’aides… j’suis dans une p*tain de merde… »


Toi derrière l'écran.

☽ Pseudo : Anyllan
☽ A quelle fréquence penses-tu te connecter  ? 3-4 fois par semaine, je pense ^^
☽ Comment as-tu connu le forum ? Qu'en penses-tu ? Une idée pour l'améliorer ? J'ai suivi la migration depuis PoB. Ce forum promet de belles choses et je suis contente de vous retrouver. ^^
☽ Souhaites-tu un parrain/une marraine ? Non merci ^^


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Trauma is personal. It does not disappear if it is not validated. When it is ignored or invalidated the silent screams continue internally heard only by the one held captive. When someone enters the pain and hears the screams healing can begin
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Sujet: Re: Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you   Dim 20 Mar - 19:52
Lyanna Johnston
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Mon cousiiiiiiiin ! ♥ Trop trop contente de te retrouver ici ! Merci de nous avoir suivies.

Tu connais la chanson, une semaine pour finir ta fiche, si besoin de délai, y a qu'à demander ici-même, et de même si tu as des questions malgré les annexes, ici ou dans la section questions, on sera là pour toi.

Amuse-toi bien et vivement qu'on se retrouve en RP !


Be kind, be strong, never give up. Together, we are powerful.

Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you P3UG7RF
Sujet: Re: Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you   Dim 20 Mar - 20:35
Rufus Clayton
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Bon retour parmi nous cher sorcier!



Le destin fait bien les choses... rien n'est laissé au hasard!
Sujet: Re: Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you   Lun 21 Mar - 22:35
Karl Fitzgerald
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Hey Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you 1048660985 le cousin ^^ Quelle honte, j'ai omis de te souhaiter la bienvenue Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you 1732037887




they’re so married right here.
What do you see in me? Hopefully the same thing you see in me - a second chance.

Sujet: Re: Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you   Lun 21 Mar - 22:39
In Nomine Patris
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Félicitations !

Et la couleur fut.


Voilà tous tes efforts ont payé, tu fais à présent partie de notre petite communauté.
Il y a plusieurs choses qui pourraient t'être utiles afin de devenir le padawan parfait.
Tout d'abord tu peux aller ouvrir une fiche de liens afin de connaître tes camarades ou au contraire tes ennemis dans ce monde
Pour regrouper tes petites aventures, tu pourras créer ta fiche de sujets.
Si tu as besoin d'un lieu, tu peux très bien en faire la demande par ici.
Et surtout, il te faut aussi passer par les bottins juste ici pour recenser ton avatar et ta profession. Voila, maintenant tu connais les clés d'un bon démarrage pour les jeunes padawans. Bon jeu à toi.

PS: Si le cœur t'en dit, le Discord est à ta disposition.
Sujet: Re: Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you   Lun 21 Mar - 23:33
Caleb T. Putnam
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Caleb T. Putnam
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Merci à tout le monde ! C'est bon d'être de retour avec ce perso ^^


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Trauma is personal. It does not disappear if it is not validated. When it is ignored or invalidated the silent screams continue internally heard only by the one held captive. When someone enters the pain and hears the screams healing can begin
BANGERZ
Sujet: Re: Caleb T. Putnam - To be more like me and be less like you   
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